vendredi 19 février 2016

ULURU et le CENTRE de l'AUSTRALIE


Uluru est la troisième et dernière étape de notre périple en Australie.
Nous y allons en avion (3h depuis Melbourne), par la route ça ferait pas loin de 2000 km…


L’arrière-pays sur la côte est bien développé sur le plan agricole :
grandes exploitations, mais aussi cultures fruitières et vignobles qui donnent du bon vin !
Nous aurons ainsi goûté à beaucoup de vins étrangers : Chili, Argentine, Nouvelle Zélande, Australie.


Il y a ce que l’on appelle le bush australien : c’est, soit des zones de forêts plus ou moins denses,
soit une sorte de maquis impénétrable (à proximité des côtes).


Mais le bush s’étend aussi dans le centre de l’Australie (appelé l’outback)
où il n’y a que de grandes étendues désertiques avec une végétation rabougrie.
La région d’Uluru est appelée le « Centre Rouge » : c’est flagrant en arrivant par avion !


Nous avons loué une voiture pour pouvoir nous déplacer plus facilement.
En fin d’après-midi, nous faisons une première approche du fameux rocher d’Uluru,
l’un des buts de notre escapade de deux jours ici.
C’est un monumental bloc de grès, qui fait quand même 3,6 km de long.


Une courte marche nous amène au pied de cette montagne au relief arrondi,
mais parfois percé de trous et cavernes.





A certains endroits, la végétation est plutôt verdoyante car il y a des suintements d’eau.


Mais ce qui ne se voit pas sur les photos et qui gâche en partie le plaisir,
ce sont deux éléments vraiment dérangeants : l’assaut d’innombrables petites mouches
autour du visage et l’extrême chaleur (42° à l’ombre !!).
Voilà la parade que j’ai trouvée : m’envelopper la tête dans ma chemisette,
mais la chaleur est toujours là et difficile à supporter.


Nous restons jusqu’au coucher du soleil pour apprécier
les changements de tons dans cette couleur rouge-ocre.



Le lendemain matin, nous retournons sur le site faire une approche à un autre endroit.


La chaleur matinale est plus supportable.


Ce gros rocher d’Uluru est une montagne sacrée pour les aborigènes.
Bien avant l’arrivée des européens, ils vivaient dans ces territoires et y avaient développé
une culture, une civilisation que les descendants actuels essaient de conserver.


Des peintures rupestres témoignent de l’art aborigène (dessins en pointillisme).



Dans ce désert aride, il est surprenant de trouver un point d’eau permanent qui est source de vie.


Les environs sont d’ailleurs étonnamment verts par rapport à la région.


L’après-midi, nous nous dirigeons vers le massif des Monts Olgas.



En dehors de ces deux montagnes (rocher d’Uluru et Mts Olgas), c’est une étendue semi désertique
de sable rouge, d’une platitude désolante…rien à voir, pas même un kangourou !


la seule forme animale observée est ce pigeon à la crête bien dressée.


Et aussi, bien sûr, les satanées mouches !


Janine a trouvé la parade en achetant une moustiquaire pour la tête.


C’est devenu un business, puisque presque tous les touristes en achètent.


Les Monts Olgas (ou massif Kata Tjuta) sont formés de plusieurs gros blocs de grès
entrecoupés de petites vallées et gorges.


Nous faisons une incursion dans la Walpa Gorge, encadrée de hautes falaises.


Elle se termine en cul de sac, avec un petit point d’eau et de la végétation bien verte.


Nous voyons en nous retournant l’entrée de la gorge.


Nous entamons une autre promenade dans la « Valley of the Winds »,
mais devons-nous arrêter au premier point de vue,
car la suite de la rando est fermée dès que la température dépasse les 36° !


Nous attendons le coucher de soleil sur les Kata Tjuta pour voir les changements de couleurs….


mais qui sont imperceptibles sur les photos (mauvais photographe ou mauvais appareil ?).


Notre visite de l’Australie se termine ici.
C’est bien sûr une vision brève et très incomplète.
Cependant, nous avons quand même découvert deux aspects importants de ce pays.
Les villes et les environs complètement européanisés (pas de traces d’aborigènes !)
et l’immensité désertique du centre où des aborigènes avaient réussi à survivre.

Entre la Nouvelle Zélande et l’Australie, nous avons voyagé pendant environ un mois et demi
sans faire de pause. C’est le moment pour nous de nous « pauser » !
Nous allons faire du farniente sur des plages, en Nouvelle Calédonie, notre nouvelle destination.
 Ne soyez donc pas surpris si vous n’avez pas de nouvelles pendant un petit moment !!

A bientôt, dans un tout autre environnement.


mardi 16 février 2016

MELBOURNE et la GREAT OCEAN ROAD




Notre deuxième point de chute en Australie est la ville de Melbourne.
Sur la carte, elle semble proche de Sydney, mais il faut quand même 1h1/2 d’avion pour y arriver.



Ce qui surprend d’entrée en arrivant dans Melbourne, c’est le réseau aussi développé de tramways.
Les principales artères ont leur partie centrale réservée à deux lignes opposées de trams,
les autres véhicules devant circuler sur des voies latérales.



Le réseau doit être ancien, car il y a des tramways de style rétro.
Ceux-là d’ailleurs ne font que le tour du centre-ville et sont gratuits.




Mais il y a aussi des trams nouvelle génération, aux allures de TGV.
Ils sont bien décorés et cela s’accorde parfois bien à l’environnement.



Melbourne est une ville jeune, dynamique et cosmopolite.


Le cœur de la ville, Federation Square, est une place occupée
en partie par des bâtiments au style excentrique et anguleux.



C’est aussi un lieu de rassemblement populaire.



Comme à Sydney, des immeubles anciens sont encadrés par de plus modernes.


Voici le bâtiment du parlement.


Sur les pelouses de la bibliothèque nationale, les jeunes se rassemblent dans une ambiance
 décontractée. D’une manière générale, l’atmosphère dans la ville est détendue.
Melbourne a été classée cinq fois de suite la ville la plus agréable à vivre dans le monde.


De grands parcs parsèment la ville et sont assez vastes pour y faire des footings.


Le Queen Victoria Market existe depuis 1878. C’est le plus grand marché de la ville.
Il est divisé en quartiers et c’est partout très propre.
Le coin des fruits et légumes ressemble à ce que l’on a chez nous.


Mais les cerises sont bien chères : plus de 20 euros le kg !


La viande est bien présentée et attirante (bœuf et mouton sont à l’honneur).


La charcuterie est très variée avec des saucissons secs (mais peu de terrines).


On trouve aussi du pain sous différentes formes.
La plupart du temps, nous mangeons du pain de mie, car la baguette est rare.



Nous faisons une excursion d’une journée en dehors de Melbourne, sur la Great Ocean Road.
La route longe la côte sur des centaines de km, et nous ferons plus de 600 km dans la journée.
Les paysages se succèdent entre plages dévolues au surf, et falaises calcaires surplombant la mer.



L’endroit le plus spectaculaire est appelé « les 12 apôtres ».



Cela correspond à des pitons calcaires qui ont été isolés de la falaise par l’érosion de la mer.


Mais il n’y en a jamais eu 12, tout au plus 7 ou 8, et encore dispersés en divers endroits.


Les points de vue sont magnifiques, d’en haut comme d’en bas.



La plage de la Loch Ard Gorge fait penser à une calanque de chez nous.


L’arrière-pays est occupé, soit par des zones de forêt humide, soit par de grandes fermes laitières
dont les pâturages à cette saison sont bien secs (fin de l’été).


Dans les parties boisées (par l’eucalyptus en général), on peut voir des koalas en liberté.
Celui-ci fait une bonne sieste.


Celui-là se gave de feuilles d’eucalyptus.


Les koalas sont même devenus un fléau à certains endroits :
ces arbres morts sont des eucalyptus qui ont été entièrement dévorés par ces gentilles peluches !


Vous pouvez constater que nous n’avons pas fait l’excursion dans un car «3ème âge»…
Les voyages forment la jeunesse !!