dimanche 28 février 2021

LA REUNION : Fin


Nous partons faire le tour de l’île pendant une semaine, en faisant trois étapes.


La première a lieu à l’intérieur du cirque de Cilaos, dans le village même de Cilaos.
On accède au cirque par une route qui suit en partie le lit d’une rivière encaissée.
La route est bonne, cependant elle est qualifiée de route aux quatre cents virages, c’est tout dire !


L’intérieur du cirque est assez chaotique, comme nous avions pu le voir depuis La Fenêtre.


Il y a plusieurs parties relativement plates occupées par des hameaux appelés îlets.
Le plus grand correspond au gros bourg de Cilaos, situé au fond du cirque.


Une petite balade nous fait découvrir le bassin bleu, endroit bucolique.


De nombreuses randonnées permettent de parcourir le cirque, mais elles sont souvent sportives,
car il y a toujours des ravines à franchir avec du dénivelé.
Nous partons faire la rando de Bras Rouge qui nous fait descendre au fond d’un canyon.



Le relief est accidenté avec parfois de jolis points de vue sur des crêtes et pitons.



Quelques passages délicats nécessitent de l’attention.


Mais quand on ne veut pas se mouiller les chaussures, il y a le « sherpa » !


Nous arrivons au fond du canyon où coule la rivière Bras Rouge.
Un petit bain rafraîchissant est bienvenu.



La rivière se déverse dans une spectaculaire cascade que l’on a du mal à voir d’au-dessus.


Sur le côté, on a un aperçu de la hauteur de la chute.


Une route relie le bourg de Cilaos à l’îlet à Cordes, un hameau du bout du monde.
Cette route, à elle-seule, est déjà une aventure : elle ne fait qu’une dizaine de kilomètres,
mais est très impressionnante : étroite, sinueuse et bordée de ravins !



Au bout de cette route, on aperçoit l’entrée du cirque et au loin la mer.


Nous faisons la deuxième étape dans le sud de l’île, en suivant la route côtière.
Nous passons à Grande Anse qui abrite une longue plage de sable blanc, impropre à la baignade.


Puis, nous apercevons, d’en haut, Manapany-les- Bains et sa plage,
au bout de laquelle une piscine a été créée pour une baignade sécurisée.


De plus près, on s’aperçoit que la baignade n’est pas si tranquille que ça !


Plus loin, on entre dans la vallée de la rivière Langevin jusqu’au site de la spectaculaire
cascade Grand Galet : l’eau ruisselle de partout à travers la roche.



Plus en aval, je profite d’un bain dans une vasque un peu agitée.


La route continue vers l’est et est appelée « route des laves ».
En effet, la lave, à plusieurs reprises, s’est écoulée du volcan Piton de la Fournaise
pour atteindre la mer en coupant la route à certains endroits.



Sur les pentes, on distingue les différentes coulées.
Sur les plus récentes, la végétation commence tout juste à s’implanter,
cela commence par des mousses et lichens, puis viennent les fougères et petits arbustes.


Notre Dame des Laves a été entourée par la lave, mais est restée (miraculeusement !) intacte.


A divers endroits, la côte offre un aspect de falaises basaltiques impressionnantes.



Sur ce genre de terrain, des arbustes aux racines aériennes se sont bien adaptés.
Ce sont des vacoas (ou pandanus), endroit original pour pique-niquer.


Nous allons voir de plus près ce volcan en rentrant à l’intérieur de l’île.
En l’abordant, le paysage devient lunaire au niveau de la Plaine des Sables.



L’enceinte du Piton de la Fournaise est une grande caldeira que l’on domine au Pas de Bellecombe.


Nous descendons dans l’Enclos, par un escalier de plusieurs centaines de marches.
A notre arrivée, le sommet du volcan est encore dans les nuages.
Tout en bas, on distingue le petit cratère du Formica Leo.


Pas si petit que cela d’ailleurs, par rapport à la taille humaine.


On se dirige alors vers les pentes du volcan, dont le sommet s’est entre-temps dégagé.


On aborde les toutes récentes coulées de décembre 2020, qui sont sorties de ce côté-ci du volcan.
C’est un véritable chaos de roches volcaniques qui témoigne de l’importance de l’éruption.



La lave a jailli de plusieurs petits cratères dont il reste la forme.


De près, on voit que la roche offre des teintes variées et n’est pas du tout compacte.


Le terrain est assez instable et on se déplace dessus avec précaution.


Nous ne sommes pas allés au sommet du volcan, car il fallait penser à revenir avant les nuages.


En quittant le volcan, nous passons près d’un ancien cratère, le Commerson (235 m de profondeur).


Ensuite, un belvédère permet d’admirer la profonde vallée de la rivière des Remparts.


On rejoint la Plaine des Cafres, endroit bien verdoyant à seulement quelques kilomètres du volcan !
En arrière-plan se dressent le Piton des Neiges et le Grand Bénare.


Un morceau de campagne réunionnaise plutôt inattendu.


Mais ces zones de cultures sont vite limitées par des reliefs très accidentés, comme ici à Bois Court.
Une rando très sportive permet de descendre jusqu’à l’îlet tout en bas et au Grand Bassin.


La troisième étape est le cirque de Salazie. Nous logeons au Petit Blanc des «O».


Le village de Hell Bourg a beaucoup de charme : tranquillité, maisons créoles…



En débutant la rando vers le gîte de Bélouve, on a une belle vue d’ensemble.



Nous traversons le cirque pour aller à Grand Îlet en profitant de beaux points de vue.



L’église, entièrement en bois, a été reconstruite récemment.


Voici d’autres constructions, en bois également, qui donnent du caractère au cirque.



Nous montons jusqu’au col des Bœufs, passage entre les cirques de Salazie et de Mafate.
De là, nous apercevons l’intérieur de Mafate, uniquement accessible à pied.



Le long des chemins, on voit souvent ces fleurs (longoses) qui sont des plantes envahissantes.



Il en est de même des « chouchous » qui s’étalent partout, parfois cultivées sur des treilles.



Salazie est un cirque très arrosé et des cascades jaillissent de toutes parts.
La plus spectaculaire est appelée « Voile de la Mariée ».


Nous visitons à Hell Bourg, la maison Folio (nom de la propriétaire).


C’est une maison ancienne de type colonial qui a gardé tout son charme.


Le jardin est garni de toutes sortes de plantes :
des fougères arborescentes


des orchidées, dont celle-ci, l’orchidée verte.


Une visite organisée nous permet de faire le tour du « propriétaire ».


Voici la salle à manger en bois précieux


La chambre à coucher avec lit à baldaquin


Le hall d’entrée et le salon attenant.


Avant de quitter Salazie, nous faisons un petit resto …
La grande salle est colorée, mais nous préférons manger dehors …


à l’abri sous un parasol au nom parait-il d’une bière normande !


Nous revenons à La Saline les Bains pour terminer notre séjour.
C’est encore et toujours les mêmes photos, mais on ne s’en lasse pas …
 


D’ailleurs, vu les conditions actuelles concernant les voyages, il est fort probable
qu’à l’avenir, nous décidions de séjourner dans des endroits comme ici et d’arrêter
de faire des voyages découvertes comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant.
Dès lors, cet article sera peut-être le dernier de ce blog « aux quatre coins du monde ».
On peut dire que ce blog a bien vécu : 10 ans (1er article en octobre 2011) et 250 articles en tout,
pour beaucoup de pays visités mais presque toujours dans l’hémisphère sud.