dimanche 19 février 2012

SAN JUAN DEL SUR...ET FIN DU VOYAGE.

   Tout d’abord, encore quelques images de la vie tranquille qui se déroule sur l’île d’Ometepe.
Combien de maris attentionnés accepteraient de transporter ainsi leur tendre et chère sur le cadre de leur vélo.

Un bel oiseau bleu avec une huppe dans un arbre en fleurs : c’est déjà le printemps ici !

Pour sortir de l’île, un ferry assure la traversée pendant une heure et demie.
Les bananes plantains constituent l’une des richesses agricoles de l’île. Elles sont exportées par de gros camions vers le Salvador ou d’autres pays voisins.
Sur la carte du sud Nicaragua, vous pouvez suivre notre parcours : Masaya, Granada et le volcan Mombacho, l’île d’Ometepe et maintenant San Juan Del Sur. Nous nous rapprochons ainsi du Costa Rica.

L’hôtel que nous avons choisi « El Puerto » se trouve au centre-ville et a un joli jardinet.

Il y a une dizaine d’années, San Juan Del  Sur était un petit village de pêcheurs. Avec l’arrivée des surfeurs s’est développée l’activité touristique. Mais ses rues gardent encore une atmosphère authentique. Beaucoup de maisons sont en partie construites en bois et ont des façades colorées.

L’église du village a une façade simple mais également colorée.

Un char à bœuf est venu livrer des bananes plantains.

L’attrait touristique de San Juan Del Sur est sa magnifique et immense plage (encore une !).

Elle est bordée de restos couverts de palmes et aérés qui donnent directement sur la plage.
 Il est très agréable d’y manger et d’y observer les magnifiques couchers de soleil sur le Pacifique
(vus déjà ailleurs, mais on ne s’en lasse pas !).

Comme à Rio de Janeiro (mais en plus petit !), une statue du Christ domine la plage et la ville.

 

La population se place sous sa protection.

"J'ai confiance en toi Jésus"
Le Christ a une magnifique vue sur la baie.

Un moyen de transport non encore utilisé est le camion 4x4 qui nous permet d’aller sur la plage Marsella plus au nord.

C’est une plage isolée, accessible uniquement par la piste. Trois « baraques » permettent de s’y mettre à l’ombre et d’y manger entre-autre du guacamole.


La majorité des gens qui y viennent sont des surfeurs (niveau débutant à un peu plus). On peut se baigner agréablement car les vagues ne sont pas trop fortes (bon massage).


   Nous voulions terminer notre voyage par un séjour balnéaire. C’est notre dernière étape au Nicaragua et le moment de faire un petit bilan sur ce pays. En y venant, nous allions un peu vers l’inconnu : peu d’infos sur ce pays ouvert au tourisme seulement depuis 5 à 7 ans. Avec ce que nous avons vécu, nous en repartons enchantés. Bien sûr, il n’y a pas le même engouement pour l’éco-environnement qu’au Costa Rica (c’est parfois sale et des sacs plastiques sont emportés par le vent). Mais il y a une authenticité et une simplicité pas encore affectées par le tourisme. De plus , le coût de la vie est bien moindre qu’au Costa Rica.
   La dernière étape de notre voyage consiste à revenir à San Jose au Costa Rica pour y prendre l’avion. C'est une étape de transfert sans intérêt pour le blog. Nous terminons notre compte rendu de notre périple par ce dernier article.
   Nous espérons vous avoir fait voyager en notre compagnie de façon agréable. Nous vous remercions de nous avoir suivis aussi fidèlement (par vos témoignages) : nous pensions à vous de temps en temps !!!
   Encore quelques images symboliques :
Un convoi de chars à bœufs transportant de la canne à sucre. Image qui va vite disparaître avec la modernisation.


Nous avons découvert les plages du Pacifique. Nous y avons vécu des moments très agréables et nous garderons en mémoire ces superbes clichés :
La vue de la plage quand on se baigne.


« L’immensité » des plages des stations balnéaires


Et quand on prend la peine d’aller voir un peu plus loin, on trouve des plages magnifiques et désertes.

On peut jouer au milliardaire et profiter d’une plage rien que pour nous.
 Il va nous être difficile maintenant d’aller sur la plage de l’Almanarre en plein été !



   Notre dernier mot est « Adios », qui ne veut pas dire adieu mais « au revoir ». Nous pouvons rajouter « Hasta pronto » (à bientôt) car le prochain voyage prévu est Madagascar à partir du 15 avril, ce qui va nous permettre de nous ressourcer (dans tous les sens du terme) pendant deux mois !.
    Si nos périples vous intéressent, vous pourrez à nouveau consulter ce blog à partir de la mi-avril.

HASTA LUEGO .

jeudi 16 février 2012

L'ÎLE D'OMETEPE

   Extrait du guide " Baignée par les eaux du lac Nicaragua, Ometepe est probablemement l'une des plus belles îles au monde. Deux volcans en jaillissent composant une étrange configuration qui évoque le chiffre "huit couché" ou signe de l'infini"

En arrivant par le ferry, on distingue bien les deux volcans qui dominent l'île.

Les deux volcans sont visibles de partout sur l'île. Ils sont entourés d'une forêt tropicale sèche. Le plus haut, le volcan Concepcion s'élève à 1 610 m et est encore actif. Il représente une masse imposante et surtout inquiétante pour les gens qui vivent sur l'île.

Un plan d'évacuation d'urgence est prévu. Des panneaux indiquent les voies à emprunter. Cependant, en cas d'éruption soudaine et importante, il semble difficile d'évacuer près de 47 000 personnes en peu de temps !  Que cela ne perturbe pas notre séjour !


Il n'y a pas de grand centre urbain sur l'île. L'habitat est dispersé le long de la côte. Nous logeons dans une finca (à l'origine, exploitation agricole) isolée dans la campagne.


Les bâtiments sont situés au bord du lac et protégés de la montée des eaux par une digue, d'où le nom de Finca Venecia.


Nous avons la chance d'avoir une chambre à l'étage qui donne directement sur le lac !


Un peu plus loin se trouve une plage, bordée d'arbres, qui permet de se baigner agréablement.


Du haut d'un belvédère, nous avons une vue sur la partie de l'île où nous logeons.


Sur l'autre côte plus exposée au vent,  les vagues viennent se heurter aux habitations d'autant plus que le niveau d'eau du lac est au plus haut depuis quelques années. Le deuxième volcan Maderas se distingue en arrière plan.


Montés à mi-pente de ce volcan Maderas, nous profitons d'une vue sur l'isthme et l'autre volcan Concepcion.


Ometepe conserve encore un charme d'autrefois : la vie rurale est partout présente, l'ambiance est paisible et les gens vivent dans de petites maisons.


Quelques témoignages de la vie rurale de l'île.



Un caballero qui tire ses deux vaches au bout d'une corde.


Une plantation de bananiers dans un champ de gros blocs de lave .


El Ojo de Agua est une piscine naturelle où coule une eau très claire provenant des pentes du volcan Concepcion.


Même les élèves en sortant de l'école sont tranquilles et marchent au milieu de la route. Nous avons une pensée pour les enseignants de la zone B qui font huit semaines d'affilée : tenez bon, c'est bientôt les vacances !


Coucher de soleil sur le lac Cocibolca (ou lac Nicaragua), le deuxième plus grand lac d'Amérique Latine après le lac Titicaca.


   Demain, avant dernière étape de notre voyage : San Juan del Sur sur la côte Pacifique.
PS : nous avons le grand plaisir d'annoncer la naissance de Elise, une nouvelle petite nièce, fille de Marie et de notre neveu sylvain

dimanche 12 février 2012

LES ALENTOURS DE GRANADA.

    Comme prévu dans l'article d'hier, voici le récit de notre journée à l'extérieur de Granada.
  
 Tout près de Granada se trouve la réserve naturelle du volcan Mombacho.


 Le sommet comporte cinq cratères volcaniques. En général, il est surmonté d'une mer de nuages qui apporte beaucoup d'humidité. La végétation est de type forêt tropicale humide, ce qui est rare du côté Pacifique. A notre arrivée, le cratère principal était enveloppé de brume.

L'environnement a déjà été vu au Costa Rica avec les plantes épiphytes...


Les sentiers sont intéressants et la flore est très riche : plus de 100 espèces d'orchidées.



Après un moment passé au sommet, nous avons eu la chance d'avoir une belle éclaicie.
Le cratère principal s'est retrouvé bien dégagé avec une vue superbe en arrière plan.


Du sommet du volcan , nous pouvons voir la ville de Granada située au bord du lac Nicaragua et, tout près, un archipel d'îles (environ 400 petites îles basaltiques) appelé Las Isletas.


Une fête a eu lieu, ce dimanche, dans la ville de Diriamba à une heure de route de Granada. Il s'agit d'une manifestation traditionnelle religieuse. En Amérique Centrale, la religion catholique a une grande importance. La plupart des gens sont croyants et pratiquants. Une messe s'est déroulée dans l'église de San Caralampio.


Un défilé est prévu et les participants ont revêtu des costumes traditionnels.



La fête est liée à une tradition venue d'Espagne qui remonte au 17ème siècle. Des costumes très particuliers sont portés par des hommes masqués pour la circonstance.



Ceux-ci représentent des têtes de souris mâles.


Tout le monde attend, les têtes tournées vers le porche de l'église.


Plusieurs statues de saints vont être transportées en procession à travers les rues de la ville.
 Voici la première statue à sortir de l'église.


La dernière à sortir sera celle de San Caralampio qui est à l'honneur ce jour.


La procession va se faire en musique au son d'un marimba.


Des groupes vont effectuer des danses dans la rue.


C'est parti, la procession s'avance à travers la ville.


C'est notre dernière soirée à Granada. Pour ceux qui s'inquiéteraient de notre moral, sachez qu'il est bon : un petit apéro devant notre chambre avant d'aller manger dans la rue piétonne !

 Nous partons demain pour 3 jours sur l'île d'Ometepe où nous ne sommes pas sûrs d'avoir internet...