mercredi 16 mars 2022

ISLANDE : dernière partie

 

Jour 13 : Le volcan ASKJA.


Grande journée d’aventure à l’intérieur de l’Islande, région réservée exclusivement aux 4x4.
Nous quittons la route nationale 1 pour nous enfoncer vers le centre du pays sur de la piste.


Tout autour de nous, c’est un désert caillouteux, relativement plat.


Cependant, il y a quand même des cours d’eau dans ce désert aride, qu’il faut traverser à gué.
Chaque fois, on observe attentivement la rivière pour savoir où passer.


L’eau peut-être assez profonde et il ne faut pas rester bloqué au milieu !


Les km s’enchaînent, la piste est roulante et sur les passages de tôle ondulée,
Il faut maintenir une vitesse assez élevée pour éviter de trop grandes vibrations.


Nous nous rapprochons, par le nord, du gigantesque glacier Vanatjokull qui alimente
la rivière Jökulsa, la même que celle rencontrée à la chute de Dettifoss.
Dans ce désert complètement sec, elle coule comme un torrent tempétueux.
Heureusement, un pont permet de la franchir : l’eau a la même couleur que la roche !




Nous nous rapprochons du but et nous faisons une pause.



Nous arrivons sur le site en traversant de grandes coulées de lave.


Du parking, nous partons à pied pour faire l’ascension du dit volcan.



Le paysage reste plat ; une étendue de terre rougeâtre avec quelques restes de neige.


A notre surprise, nous arrivons en haut du volcan sans grimper le long d’un cône.
En fait, le complexe volcanique de l’Askja est constitué de 3 caldeiras emboitées.
C’est le petit cratère Viti que l’on découvre tout d’abord, rempli d’eau blanchâtre.


De l’autre côté, se trouve un grand lac aux eaux bleutées s’étendant dans un immense cratère.




Laurent et moi descendons avec précaution à l’intérieur du cratère Viti.



Et nous nous régalons en nous baignant dans une eau laiteuse à environ 32°.


Retour par une piste passant près de la montagne emblématique de l’Islande, l’Herdubreid.



A plusieurs reprises, nous aurons à franchir des gués, entrecoupant la longue piste.




De retour au lac Myvatn, je pars faire en footing le tour du volcan Hverfell.
D’une forme parfaite, nu comme un ver, large de 1 040 m, il offre une belle vue sur le lac.




Jour 14 : La péninsule Tröllaskagi.


Nous quittons les zones arides désertiques, pour une région plutôt verdoyante.




Arrêt pour admirer une nouvelle cascade : Godafoss, assez jolie avec un petit arc en ciel.



Pour une fois, pas de pique-nique : resto dans la ville de Akureyri (très bon).



Nous longeons un immense fjord avec tous ses méandres.





Puis, nous faisons halte dans le port de pêche de Siglufjördur.



Sur le quai, c’est le retour de pêche : que du cabillaud que l’on retrouve sur nos étals.



Nous passons la nuit dans le petit village de Hofsos, au bord d’un fjord.





Les alentours sont champêtres et nous nous baignons dans une piscine d’eau chaude.


Petit-déjeuner en terrasse, au soleil : c’est inattendu et très agréable.


Jour 15 : Retour à Reykjavik.


Nous faisons route vers la capitale, en traversant une campagne cultivée.
L’agriculture se limite à l’élevage : moutons et bovins sont nourris au fourrage.


Arrivés à destination, nous commençons la visite de la ville.
On déambule dans de jolies ruelles bordées de maisons atypiques et colorées.





Voici l’impressionnante salle de concerts-centre de conférences de la capitale.


La grande église de Reykjavik, en forme de fusée, rappelle les orgues basaltiques.
La statue, devant, représente un viking regardant fièrement l’horizon.


Cette sculpture symbolise un drakkar, vaisseau des vikings qui ont colonisé l’île.


Jour 16 : Excursion au volcan Fagradalsfjall.


A une trentaine de km au sud-ouest de la capitale islandaise,
un volcan est entré en éruption le 19 mars 2021 et depuis, la lave n’a cessé de couler.
Le site est facilement accessible et nous décidons, Janine et moi, d’y aller.
Nous marchons un moment avant d’atteindre les premières coulées de lave récentes.
Des fumées s’élèvent encore par endroit, au-dessus de la lave noire pas entièrement refroidie.



Nous devons grimper sur des collines pour nous rapprocher du cratère d’effusion.



Nous constatons que la lave fluide s’est écoulée dans le creux des vallons.



L’éruption dure depuis des mois et les coulées, en descendant, ont envahi beaucoup d’espace.



Nous apercevons de loin le petit cratère d’où sort la lave : malheureusement,
 la lave ne sort que par intermittence, et nous n’y étions pas au bon moment.


Voilà ce que d’autres ont pu voir (photo prise sur internet).
A la date de parution de ce blog, on sait que l’éruption s’est arrêtée le 18 septembre
et a donc duré exactement 6 mois, l’une des plus longues enregistrées en un demi-siècle.


Jour 17 : Retour en France.


De bon matin, nous quittons notre logement dans la capitale pour nous rendre à l’aéroport.
Sur la route, nous pouvons apercevoir de loin une lueur orangée dans le ciel
due à l’éruption du volcan, alors en activité, comme pour nous narguer !
Voici pour terminer une image symbolisant l’Islande : terre de glace et de feu !