MONTEZUMA ET ALENTOURS

   Après nos deux jours de farniente, mais cependant assez bien remplis, nous sommes repartis en voiture dans la pointe extrême sud-ouest de la péninsule de Nicosie. La fin du trajet s'est fait sur de la piste. A bord de notre petit 4x4, nous avons revécu quelques sensations anciennes d'Afrique ! (tôle ondulée, nids de poule, poussière, voiture qui semble parfois se désintégrer...).

Halte au bord de la piste pour apprécier les différents tons de vert des manguiers.

La voiture est garée devant l'entrée d'une hacienda, énorme domaine agricole d'élevage de bovins.

   Notre point de chute dans cette région est Montezuma. C'est encore un petit village, peut-être un peu plus grand que Cahuita et Brasilito. Mais la grande différence, c'est qu'il n'y a que des touristes occidentaux, principalement des américains. Et là, ça nous change !!

Beaucoup de commerces typiques des villes balnéaires.

   Nous avons eu du mal à trouver une chambre : le 4ème hôtel a quand même été le bon ! Il était temps car il n'y en a pas tant que ça. La plupart des touristes sont des jeunes, souvent sacs au dos, et quelques uns surfeurs. Ils recherchent les bons coins du pays pour se retrouver en groupe et bien s'amuser.

Notre chambre, tout en bois, donne sur un grand patio.

Le lendemain matin, après le petit déjeuner, Janine étudie le programme de la journée...

   Bien sûr, nous sommes allés sur la plage : elle est certes très belle, mais vous n'en aurez pas de photos car ça ressemble trop à chez nous ! Alors, nous avons décidés d'aller voir plus loin, d'aller en fait au bout du bout de cette presqu'île, par une mauvaise piste. Le nom de la localité est : Mal Païs, qui signifie "mauvais pays ". C'est tout dire !

Une habitante de la localité.

Il y a une église plutôt moderne puisque la porte d'entrée est une baie vitrée !

    A cause de son isolement, l'endroit est fréquenté presque exclusivement par des surfeurs qui ont trouvé là de magnifiques conditions pour pratiquer en toute quiétude leur sport en dehors de l'affluence des touristes "ordinaires".

Il faut dire qu'il y a de la place. On n'avait pas vu jusqu'à maintenant de plage aussi étendue !!

   Bon, il nous semble qu'il devient indécent de montrer autant de photos de plages !! Eh bien non, je vais quand même vous montrer la plage de Montezuma...

A 6h du matin, il n'y a personne sauf deux pêcheurs et moi à faire mon footing !

  Sur cette plage se trouve un endroit où une association s'occupe de la protection des tortues. En particulier, elle regroupe des oeufs et les place dans le sable, sous surveillance, jusqu'à la naissance des bébés tortues. Et ce matin, par bonheur, j'ai assisté à l'éclosion de toute une famille !

La responsable les sort délicatement du "nid" une à une pour les placer dans une cuvette.

C'est en fait tous les bébés issus d'une même ponte : il y a 27 frères et soeurs !



 Nous allons quitter cette région pour rejoindre la capitale San Jose. Allez, une dernière photo de plage appelée "playa grande", très sauvage avec des restes de tempête !



   Pour revenir plus vite à San Jose, nous empruntons un ferry sur lequel Janine a bien engagé la converstion en espagnol avec un couple.



Il s'agit de "ticos typicos", des gens du cru !

   Après le Costa Rica, départ demain matin pour le Nicaragua.

BRASILITO

   Nous avons la chance (grâce au Lonely planet !) de dénicher des endroits bien sympas ! Après Cahuita sur la côte Caraïbe, Brasilito est un petit village de pêcheurs très tranquille.

La rue principale qui mène à la mer.

Un soda bien attirant.

   Déroulement de la première journée de farniente :

 Le matin, la plage est déserte. C'est l'endroit que j'ai choisi pour faire mon footing : des kms de sable pour moi tout seul, c'est génial !! Départ à 6h1/2, retour à 8h pour le petit déjeuner...

ensuite, nous partons tous les deux à la belle plage de Conchal.

Et là, baignade dans une eau calme et chaude, qui conviendrait même aux plus frileuses ! 

   Après, nous profitons d'un moment de détente à l'ombre et à proximité de familles costaricaines. Comme ailleurs, elles arrivent en voiture pick-up avec tout le matériel pour un pique nique amélioré. Nous pouvons précisé qu'à chaque fois, les gens nous sourient, sont très liants et accueillants, en un seul mot sont : charmants !

On aperçoit Janine dans le coin gauche.

Ensuite, retour à notre logement pour prendre la voiture.

   L'après midi, nous faisons un saut à Tamarindo, à une vingtaine de kms. C'est le petit St Trop de la région ! En venant sur la côte Pacifique, nous nous attendions à voir de grandes stations balnéaires à l'américaine comme en Floride ou au Mexique dans le Yucatan. En réalité, il n'en est rien. Tamarindo ressemble plus au Lavandou qu'à Miami ou Cancun ! Et c'est tant mieux. Quant à Brasilito, c'est le dixième du port de La Londe ! De plus, les plages sont magnifiques partout...

Un cours de surf. Les vagues sont destinées aux débutants.

Dans l'après midi, nous avons vu ces beaux vivaneaux rouges...

le  soir, nous les avons retrouvés dans notre assiètte. C'est un poisson des mers tropicales très coté !

A manger, c'est excellentissime !!

   Programme de la deuxième journée de farniente :

   C'est en fait quasiment le même que la veille ! Mais comme aujourd'hui, c'est samedi, alors arrivent beaucoup de familles portoricaines. La plage de Conchal est davantage peuplée, mais ça reste très raisonnable. Il est intéressant de voir que règne une atmosphère bon enfant très familiale. Les costaricains ne nagent presque pas : ils préfèrent la trempette en groupe.

 Avec des petits enfants, c'est l'endroit idéal !

   Pour ma part, je suis allé faire un peu de snorkelling du côté des rochers. L'eau était un peu trouble, et les fonds marins n'ont rien à voir avec ceux de Thaïlande (pas de coraux !). Cependant, c'est quand même très poissonneux. Je ne pourrai pas vous montrer la tortue vue hier, car je n'avais pas l'appareil photo avec moi !

Un joli poisson bleu.

Un poisson lune bien gonflé.

Enfin deux poissons sans nom !

Un autre animal, inoffensif, est passé près de nous sur le talus (un varan).

Nous avons pu voir plus loin sur les rochers ce groupe de pélicans au repos.

Quel vol majestueux...

mais l'atterrissage est assez délicat !

   Pendant ces deux jours de farniente, j'ai eu le plaisir d'avoir le meilleur prof d'espagnol depuis le début. Santos, le propriétaire de notre petit hôtel s'est gentiment prêté au jeu de la conversation corrigée (je me débrouille facilement pour les choses courantes, mais il y a encore des progrès à faire).

   Nous quittons Brasilito avec un brin de regret car nous y avons vraiment passé du bon temps, et le site est fabuleux pour ses plages.

DE LA FORTUNA à BRASILITO.

    Nous avons passé deux jours à La Fortuna ce qui nous a permis de bien sympathiser avec le personnel. Le matin de notre départ, nous avons fait la photo de famille :

Le propriétaire Florindo, la femme de chambre Carolina au centre, 

et à gauche, la cuisinière Sandra.

J'ai particulièrement encouragé Sandra dans la préparation de ses bons petits plats !

En partant, nous avons aperçu le sommet du volcan qui avait été dans les nuages jusque là !

Des fumerolles s'échappent des cratères et se mélangent aux nuages.

Dans cette région tropicale humide, à une certaine altitude, on peut voir des plantations de café.

   De l'autre côté du lac Arenal, se trouve une région appelée Monteverde (qui porte bien son nom !). A l'origine, des quakers américains s'installèrent dans cette région et y développèrent l'élevage. Depuis, c'est devenu une destination touristique écologique. Mais cette région est recouverte de forêts de nuages, ce qui ne nous a pas attiré !

Les prairies sont bien vertes, et les vaches bien grasses !

   Nous quittons cette région de montagnes en direction de l'ouest vers le Guacanaste et la péninsule de Nicosie.

L'Arenal est en haut à droite et Brasilito complètement à gauche juste au dessus de Tamarindo

   En quelques kms, on change totalement de paysage et d'écosystème : on entre dans une zone tropicale sèche constituée de savane herbeuse. Lors de la baisse de la demande mondiale de café costaricain, cette région a été développée sur le plan agricole pendant qu'elle était exploitée pour le bois. Maintenant, elle vit autant de l'agriculture que du tourisme car elle possêde de magnifiques plages sur le Pacifique.

Ce paysage peut faire penser aux savanes africaines.





De même que ces vaches qui ressemblent aux zébus d'Afrique.

Mais, en réalité, elles sont bien différentes avec leurs grandes oreilles !

 

Sur le trajet, nous avons fait une halte à la plage "el Coco". La plage est très grande et déserte !



Arrivée à la plage de sable gris de Brasilito où nous allons rester deux jours entiers.

Vue de l'extrémité sud : elle est vraiment immense.

Juste de l'autre côté du petit éperon rocheux se trouve une des plus belles plages de sable blanc du pays : la plage de Conchal.

On a repéré ce petit resto de plage pour le dîner !

On revient tranquillement au soleil couchant.

   Nous allons farnienter pendant les deux jours qui viennent, en pensant bien à vous !