lundi 20 février 2017

BOHOL


Il nous faut encore une journée entière pour le transfert de Bantayan à l’île de Panglao.
Mais nous savons qu’il en est ainsi pour se déplacer dans les îles Philippines !


Nous sommes déjà venus à Alona beach, mais c’était sur le trajet pour la suite de notre voyage.
Alors, nous n’y restons que 3 nuits, le temps de revoir l’endroit et de faire une sortie en mer.
La plage est belle (sable blanc), mais difficile de s’y baigner vu le nombre de bateaux.



Et s’il y a tant d’embarcations, c’est qu’il faut satisfaire à la demande des touristes.
En effet, l’endroit est très fréquenté, surtout par des touristes asiatiques (coréens et chinois).


Tout est axé sur la consommation : bars, restos, boutiques, clubs de plongée…


Il est quand même bien agréable de dîner sur la plage en cette saison !


En dehors de la plongée (très développée ici), on peut faire du snorkelling (palmes-masque-tuba).


L’excursion se fait autour de la petite île de Balicasag…où tous les bateaux se retrouvent !


Autant vous dire que nous ne sommes pas seuls sur le site, car c’est une réserve marine.


En s’écartant un peu vers le large, au-dessus du tombant, il y a moins de monde.


Cela permet de voir de beaux coraux et poissons colorés.






Lorsqu’il s’agit de remonter sur la « barque », c’est une autre affaire !


En fait, c’est une petite embarcation qui nous ramène sur la plage de l’île de Balicasag.


Sur le retour, nous faisons halte sur l’île « vierge » (mais néanmoins bien fréquentée !).


C’est un grand banc de sable et l’on pourrait se croire sur un lagon en Polynésie.



Après la courte étape à Alona beach (trop peuplée), nous filons à Anda (île de Bohol).
Cette fois, ce n’est qu’un trajet terrestre d’une demi-journée.
Et pour changer de l’habitat traditionnel en bambou, nous logeons dans un « château » !
Il a été construit par un marin philippin ayant vu ce type de construction dans ses voyages.


C’est devenu maintenant un petit hôtel, et nous occupons la suite royale avec balcon !


Il donne directement sur la plage et constitue un établissement pour le moins original !


A côté, on trouve des paillottes, sous forme de compartiments (occupés le week-end).
En semaine, la belle et grande plage de Anda est déserte.


Mais elle se remplit de monde le samedi et le dimanche, non pas de touristes,
mais de la population locale venant de toute la région.


Les gens s’installent pour passer la journée en groupes plutôt nombreux.


Ce n’est pas un «petit» pique-nique …il y a du matériel et des victuailles !


C’est même l’occasion de fêter les anniversaires (gros gâteau et cochon de lait rôti)…
On nous a même gentiment fait goûter.


Les compartiments sont maintenant bien occupés : bandes de jeunes, musique…ambiance.



Il y a aussi beaucoup de monde dans l’eau : enfants et parents barbotent dans la mer peu profonde.



D’autres s’amusent sur la plage.


La plage de Anda se prolonge sur des kms, lieu de belles promenades.


La côte est bordée de petites falaises de corail bien entamées à leur base.


Les philippins sont très gentils et souriants, mais une autre caractéristique est leur petite taille :
ne croyez-pas que je côtoie une ado, c’est une jeune femme de 24 ans déjà mère de 3 enfants.


Je me sentais plutôt un géant à côté d’elle, mais tout est relatif (quand il s'agit d’un polynésien) !!





dimanche 12 février 2017

BANTAYAN


Il nous faut une journée entière pour aller du sud au nord de l’île de Cebu,
en prenant un 1er bus, un taxi, un 2nd bus, un ferry et enfin un tricycle !
la destination est la petite île de Bantayan, et plus précisément le bourg de Santa Fé.
 
 
Nous passons tout d’abord 3 jours dans l’hôtel du « Coucou Bar et restaurant ».
 
 
Situé en plein centre du village, il bénéficie d’une certaine animation,
et le cadre du restaurant, en bois et bambou, est charmant.
 
 
A Santa Fé, il y a une rue principale où se concentrent la plupart des commerces :
bars-restaurants, boutiques, petits marchands et triporteurs.
L’atmosphère est nonchalante, avec assez de touristes pour faire fonctionner ces commerces.
 
 
Nous partons à la découverte de l’île en scooter qui fait plus de 20 km de long
sur une quinzaine de large (avec plus de 140 000 habitants).
 
 
La campagne est verdoyante et plus ou moins exploitée, mais habitée partout.
Les maisons sont plutôt sommaires : en bois, bambou, tôles…
 
 
C’est une vie simple, mais suffisante pour nourrir toute une famille (souvent nombreuse).
 
 
 
 
 
Au bord des routes, il y a fréquemment ce genre de petite boutique (commerce de proximité).
 
 
Sur la côte, les villages vivent de la mer : poissons, coquillages…mais ça reste rudimentaire.
 
 
Ici, on prépare les bambous qui sont ensuite utilisés dans la construction…
 
 
ou dans l’ameublement.
 
 
En passant dans la ville de Bantayan, nous allons au marché :
 
 
Au rayon poissons, on n’y voit essentiellement que des petites prises…
on retrouve même les sardines !
 
 
Le poisson est parfois mis à sécher,
 
 
puis vendu ensuite sur les étals.
 
 
Autour du marché, les triporteurs n’arrêtent pas de circuler.
 
 
 
A Bantayan, le monument principal est l’église datant de l’époque coloniale espagnole (encore !).
 
 
A l’intérieur, les murs sont construits en blocs de coraux.
 
 
Il en est de même de ce petit fortin situé à la pointe de l’île,
et construit en 1790 par la population locale pour se protéger des marchands d’esclaves.
 
 
Dans cette maison, vous pouvez apercevoir des coqs.
Ils sont « bichonnés » car ils sont destinés aux combats de coqs.
 
 
Sur la route, j’ai pu assister à un tel évènement populaire…
bien que nos idées soient plutôt contre (comme les corridas).
Mais je voulais voir, pour pouvoir en parler et me faire une opinion.
 
 
Il y a tout un cérémonial d’approche : chaque propriétaire de coq vient montrer le sien,
et le confronter aux autres (le coq de devant hérisse déjà ses plumes).
 
 
Puis on fixe à l’arrière de l’une des pattes un aiguillon impressionnant (il sera fatal !).
 
 
L’arrivée dans l’arène se fait dans un grand tumulte de la foule qui prend des paris !
Les coqs sont présentés et « asticotés » pour le combat.
 
 
Dès qu’ils sont lâchés, ils s’observent puis se ruent l’un sur l’autre.
 
 
 
Ils s’affrontent dans un battement d’ailes, et c’est un combat sans merci.
 
 
Les assauts sont tellement rapides qu’on ne voit ni les coups de bec ni les coups d’aiguillon.
Cela dure plusieurs minutes sous la harangue de la foule…
 
 
et tout d’un coup, l’un des coqs reste au sol en ayant quelques soubresauts d’agonie.
Pour lui, c’est la fin et certains parieurs sont contents.
C’est un spectacle sanguinaire et révulsant…mais très populaire aux Philippines.
 
 
Sur les routes, nous croisons des transports publics, dont un jeepney (le minibus d’ici)
 
 
et toujours différentes formes de tricycles.
 
 
 
 
Mais il y a aussi des tricycles à pédales, qui évoluent seulement en ville ou à proximité.
 
 
Eh bien, Janine… c’est pas trop fatigant !!
 
 
Nous terminons notre séjour à Bantayan en changeant d’hôtel :
3 autres jours dans un bungalow directement sur la plage.
Nous adorons ces constructions toutes en bambou et toit en feuilles de cocotier tressées.
 
 
Vues de la terrasse. 
 
 
 
 
Vue de l’intérieur.
 
 
Vue du bâtiment principal sur la plage protégée par des sacs de sable à marée haute.
On ne peut pas vous montrer en photos ce qu'est notre vie tranquille, pendant ces 3 jours,
sans rien faire d’autre que de profiter du cadre (ce qui n’est pas dans nos habitudes) !
Le tourisme ici est un tourisme de dilettante : plages, farniente… «on se la coule douce» !