dimanche 12 février 2017

BANTAYAN


Il nous faut une journée entière pour aller du sud au nord de l’île de Cebu,
en prenant un 1er bus, un taxi, un 2nd bus, un ferry et enfin un tricycle !
la destination est la petite île de Bantayan, et plus précisément le bourg de Santa Fé.
 
 
Nous passons tout d’abord 3 jours dans l’hôtel du « Coucou Bar et restaurant ».
 
 
Situé en plein centre du village, il bénéficie d’une certaine animation,
et le cadre du restaurant, en bois et bambou, est charmant.
 
 
A Santa Fé, il y a une rue principale où se concentrent la plupart des commerces :
bars-restaurants, boutiques, petits marchands et triporteurs.
L’atmosphère est nonchalante, avec assez de touristes pour faire fonctionner ces commerces.
 
 
Nous partons à la découverte de l’île en scooter qui fait plus de 20 km de long
sur une quinzaine de large (avec plus de 140 000 habitants).
 
 
La campagne est verdoyante et plus ou moins exploitée, mais habitée partout.
Les maisons sont plutôt sommaires : en bois, bambou, tôles…
 
 
C’est une vie simple, mais suffisante pour nourrir toute une famille (souvent nombreuse).
 
 
 
 
 
Au bord des routes, il y a fréquemment ce genre de petite boutique (commerce de proximité).
 
 
Sur la côte, les villages vivent de la mer : poissons, coquillages…mais ça reste rudimentaire.
 
 
Ici, on prépare les bambous qui sont ensuite utilisés dans la construction…
 
 
ou dans l’ameublement.
 
 
En passant dans la ville de Bantayan, nous allons au marché :
 
 
Au rayon poissons, on n’y voit essentiellement que des petites prises…
on retrouve même les sardines !
 
 
Le poisson est parfois mis à sécher,
 
 
puis vendu ensuite sur les étals.
 
 
Autour du marché, les triporteurs n’arrêtent pas de circuler.
 
 
 
A Bantayan, le monument principal est l’église datant de l’époque coloniale espagnole (encore !).
 
 
A l’intérieur, les murs sont construits en blocs de coraux.
 
 
Il en est de même de ce petit fortin situé à la pointe de l’île,
et construit en 1790 par la population locale pour se protéger des marchands d’esclaves.
 
 
Dans cette maison, vous pouvez apercevoir des coqs.
Ils sont « bichonnés » car ils sont destinés aux combats de coqs.
 
 
Sur la route, j’ai pu assister à un tel évènement populaire…
bien que nos idées soient plutôt contre (comme les corridas).
Mais je voulais voir, pour pouvoir en parler et me faire une opinion.
 
 
Il y a tout un cérémonial d’approche : chaque propriétaire de coq vient montrer le sien,
et le confronter aux autres (le coq de devant hérisse déjà ses plumes).
 
 
Puis on fixe à l’arrière de l’une des pattes un aiguillon impressionnant (il sera fatal !).
 
 
L’arrivée dans l’arène se fait dans un grand tumulte de la foule qui prend des paris !
Les coqs sont présentés et « asticotés » pour le combat.
 
 
Dès qu’ils sont lâchés, ils s’observent puis se ruent l’un sur l’autre.
 
 
 
Ils s’affrontent dans un battement d’ailes, et c’est un combat sans merci.
 
 
Les assauts sont tellement rapides qu’on ne voit ni les coups de bec ni les coups d’aiguillon.
Cela dure plusieurs minutes sous la harangue de la foule…
 
 
et tout d’un coup, l’un des coqs reste au sol en ayant quelques soubresauts d’agonie.
Pour lui, c’est la fin et certains parieurs sont contents.
C’est un spectacle sanguinaire et révulsant…mais très populaire aux Philippines.
 
 
Sur les routes, nous croisons des transports publics, dont un jeepney (le minibus d’ici)
 
 
et toujours différentes formes de tricycles.
 
 
 
 
Mais il y a aussi des tricycles à pédales, qui évoluent seulement en ville ou à proximité.
 
 
Eh bien, Janine… c’est pas trop fatigant !!
 
 
Nous terminons notre séjour à Bantayan en changeant d’hôtel :
3 autres jours dans un bungalow directement sur la plage.
Nous adorons ces constructions toutes en bambou et toit en feuilles de cocotier tressées.
 
 
Vues de la terrasse. 
 
 
 
 
Vue de l’intérieur.
 
 
Vue du bâtiment principal sur la plage protégée par des sacs de sable à marée haute.
On ne peut pas vous montrer en photos ce qu'est notre vie tranquille, pendant ces 3 jours,
sans rien faire d’autre que de profiter du cadre (ce qui n’est pas dans nos habitudes) !
Le tourisme ici est un tourisme de dilettante : plages, farniente… «on se la coule douce» !
 
 

1 commentaire:

Phengdy a dit…

Bonne Saint Valentin!!! Plein de bohneurs pour vous
Profitez bien le solei
Vous me manquez toujours.
Je viens de savoir que au Philippine, il fait battre le coq aussi!!
La vie au Philippine resemble mon pays.

Biss