jeudi 19 janvier 2017

RIO de JANEIRO


Sur le chemin du retour, nous faisons halte à Rio de Janeiro où nous continuons d’avoir bien chaud.
 
 
La ville est très étendue et nous ciblons quelques centres d’intérêt…
Catete est le quartier où nous logeons, puis nous irons du haut vers le bas, en visitant :
le centre, la plage de Flamengo avec le Pain de Sucre, le Corcovado, Copacabana et enfin Ipanema.
 
 
Pour rejoindre notre logement, il faut grimper une ruelle pavée très en pente…
à chaque fois, nous sommes arrivés en eau (35°, plus l’humidité ambiante !).
 
 
Nous logeons dans une ancienne maison coloniale portugaise, qui date des années 1850.
 
 
L’intérieur a beaucoup de charme : grandes portes vitrées, parquet, boiseries…
 
 
La terrasse-véranda est décorée d’azuleros, et il y a beaucoup de fer forgé (portes, rambardes…).
 
 
La ville de Rio fut fondée en 1565 par les portugais qui repoussèrent les indiens dans l’arrière-pays.
Elle se développa et devint capitale en 1763. La famille royale portugaise vint même s’y établir,
entre 1808 et 1821, pour fuir l’approche des armées napoléoniennes.
On peut donc voir dans le centre des vestiges de cette époque coloniale.
 
 
L’église de N.S da Candelaria, bâtie en 1775, a gardé sa façade originelle.
 
 
Le théâtre municipal est encadré de buildings modernes.
 
 
Un palais, ancien siège de la présidence brésilienne est surmonté par des aigles royaux.
 
 
L’Arcos de Lapa est un pont à arcades tout blanc sur lequel passe un tramway.
 
 
On peut voir aussi des bâtiments plus ordinaires, mais au style colonial portugais,
caractérisé par les balcons en fer forgé (contrairement aux balcons en bois espagnols).
 
 
Le fer forgé est vraiment présent partout et date de longtemps : l’arbre a été obligé de s’adapter !
 
 
Le centre-ville s’est modernisé, surtout avec les jeux olympiques…
Il y a un tramway dernier cri, le métro l’est tout autant !
 
 
La cathédrale a une allure futuriste, surveillée dans le lointain par le Christ Rédempteur !
 
 
L’intérieur nous change par rapport à toutes les églises que l’on vous a fait subir !
 
 
La dernière construction moderne est le « museu do Amanha » (le musée de demain !).
Il représente un navire prêt à affronter les flots : jolie esthétique !
 
 
Dans les rues, c’est une ambiance « bon enfant », avec beaucoup de vendeurs à la sauvette.
 
 
 
 
Question sécurité, le pays a mis le « paquet », et il y a partout des forces de sécurité…
on peut se promener sereinement dans les quartiers touristiques (y compris les plages).
 
 
Par contre, nous sommes moins à l’aise dans ce pays à cause de la langue …
(le portugais, ça ressemble à du russe !).
Alors, pour les repas, nous allons manger dans les self-services où l’on paie au kilo consommé !!
Plutôt que d’avoir un buffet à volonté, c’est ainsi plus juste pour le consommateur raisonnable !
 
 
Rio compte plus de dix millions d’habitants, répartis tout le long de la côte pour les plus aisés,
et sinon, pour les autres, sur les flancs des collines, dans les favelas.
Il y aurait plus d’un millier de favelas, plus ou moins grandes.
Nous en avons aperçu quelques-unes, mais sans y aller (certaines se visitent…).
 
 
Il y en a même une juste au-dessus de la plage.
Au fait, comment appelle-t-on un habitant de Rio ? Difficile à deviner…
tout simplement, un « carioca » !
 
 
L’urbanisation de Rio n’est pas facile, car la ville est construite entre des collines abruptes,
et de plus, le bord de mer est constitué de côtes découpées formant la baie de Guanabara.
A la fin du 19ième siècle, on délaissa la vieille ville pour s’installer aux abords de la plage de Flamengo.
Elle est toujours très fréquentée, surtout le dimanche pour les pique-niques en famille.
 
 
L’eau a une couleur marron, mais elle attire beaucoup de monde.
 
 
C’est de cette plage qu’on a la plus belle vue sur le fameux « Pain de Sucre ».
Célèbre dans le monde entier, c’est un piton rocheux, haut de 395 m, qui se trouve
à l’entrée de la baie de Rio, séparant les plages de Flamengo et Copacabana.
 
 
Autre symbole de Rio : le « Corcovado » (qui signifie le « bossu »).
C’est aussi un piton, situé à l’intérieur des terres, au milieu du parc national de Tijuca.
Au sommet trône une immense statue du Christ Rédempteur veillant sur la ville et la baie.
 
 
 
De là-haut (à 710 m), nous avons une belle vue sur Rio : au milieu, le Pain de Sucre,
à gauche, la plage de Flamengo et à droite celle de Copacabana.
 
 
En étant tout au pied de la statue, la meilleure façon de la voir est de se coucher sur le dos…
et de faire une photo en contre-plongée.
 
 
La statue fait tout de même 30 m de haut, pèse 1145 tonnes, et a été inaugurée en 1931.
 
 
On peut voir, à l’arrière, les collines recouvertes de forêts, aux portes de la ville !
 
 
 Dans le jardin botanique, on peut admirer une grande allée de palmiers royaux.
 
 
Cet arbre dont le tronc couvert de fleurs rouges est une curiosité…
 
 
L’ « abrico de macaco » est un étonnant arbre dont les fleurs et les fruits poussent à même le tronc
 (on l’appelle aussi : arbre aux boulets de canon !).
 
 
La plage la plus célèbre est celle de Copacabana (en arc de cercle sur 4 km de long).
Elle connut son âge d’or dès les années 1920 et continue d’attirer les touristes du monde entier.
 
 
Elle est bordée par une piste cyclable, dont le pavage noir et blanc, aux courbes géométriques,
est devenu l’un des symboles de Rio (on le retrouve d’ailleurs un peu partout en ville).
 
 
Bien sûr, la plage est remplie de monde. On aperçoit le "Pain de Sucre" à l'arrière.
 
 
Comme le soleil tape fort, alors il y a tout un système de Barraca : il s’agit de kiosques qui prêtent
des parasols et des fauteuils pliants (gratuitement !) à condition de consommer (bière ou coca…).
 
 
Pour tenir ces boissons au frais, des triporteurs passent régulièrement vendre des sacs de glace.
 
 
Il y a aussi, directement sur la plage, des vendeurs de toutes sortes.
 
 
Et pour clore la panoplie de tous les petits boulots engendrés par les plages,
il y a le ramasseur de canettes vides destinées au recyclage.
 
 
Après Copacabana, une autre plage est devenue plus tendance à partir des années 1950…
la plage d’Ipanema. D’autres plages, plus au sud, se sont aussi développées dès 1970.
La plage d’Ipanema nous a paru la plus attrayante : sable blanc et fin, eau turquoise.
 
 
 
Honnêtement, nous avons apprécié toutes ces plages, mais cela reste des plages de ville.
Il y en a d’aussi belles ailleurs dans le monde ... comme celle de La Baule !
 
 
Rio, ce n’est pas que les plages…c’est aussi le carnaval, la musique, la danse…
Nous avons eu la chance d’assister à une répétition pour le prochain carnaval.
 
 
 
Si nous n’avons pas profité des plages de Rio, c’est que, après un (gros !) refroidissement à Hyères,
nous avons prévu d’aller nous reposer sur d’autres plages tropicales à partir de début février.
Merci à tous ceux qui nous ont fidèlement suivis et à bientôt.
 
 

lundi 16 janvier 2017

CHUTES D'IGUAZU


Cette fois, nous avons utilisé l’avion pour traverser le pays (3h de vol),
alors qu’il nous aurait fallu pas loin de 2 jours pour faire ce trajet en bus !
Nous arrivons en zone tropicale humide pour voir les fameuses chutes d’Iguazu.
Elles sont situées à la frontière de l’Argentine et du Brésil (le Paraguay est tout proche).
 
 
Le rio Iguazu, traversant des terres basses, forme des méandres et s’élargit de plus en plus,
en laissant apparaitre des îlots et des écueils, puis il vient buter sur une abrupte faille géologique.
Cela donne plus de 200 chutes sur un front de 2,7 km au cœur d’une végétation tropicale humide.
Suivez-nous à la découverte de ces chutes…autant vous prévenir qu’il y aura beaucoup d’eau !!
Le 1er jour du côté Argentine (à droite), on parcourt les 3 itinéraires de couleurs différentes,
 en commençant par tout en haut, puis celui du milieu et enfin le dernier tout en bas.
 
 
L’arrivée dans le parc (classé au patrimoine de l’Unesco) se fait en petit train, à travers la forêt.
 
 
Puis on marche sur une passerelle au-dessus des eaux : on voit un nuage de bruine s’élever…
 
 
Et brusquement, dans un vacarme assourdissant nous découvrons cette immense cascade.
 
 
Elle tombe dans la « Garganta del Diablo », et il est impossible d’en voir le fond !
 
 
Nous retournons sur nos pas pour emprunter l’itinéraire N° 2, le « Paseo Superior ».
Nous longeons ainsi la brèche géologique le long de laquelle les chutes se jettent dans le vide.
 
 
La « Garganta del Diablo » n’était que la plus éloignée, il y en a beaucoup d’autres,
plus ou moins larges passant au travers de la végétation.
 
 
Des passerelles permettent d’enjamber les eaux tumultueuses.
 
 
On aperçoit des visiteurs tout en haut, mais il y en a aussi tout en bas !
 
 
L’aménagement a été très bien fait : il permet d’approcher au plus près des chutes,
et donne des visions spectaculaires en toute sécurité.
 
 
L’objectif de l’appareil photo n’est pas sale : il y a simplement de la vapeur d’eau en suspension.
On ne peut que montrer des images…il manque le son continu des flots rugissants !
 
 
Il est impossible d’avoir une vue d’ensemble,
cependant cette photo montre déjà une partie de l’étendue du site.
 
 
Le reporter est en pleine action et en équilibre sur le bord de la passerelle…
 
 
Attention, cependant à ne pas sortir du chemin : il peut y avoir danger !!
 
 
Il y a aussi ces coatis qui viennent manger des restes de pique-nique.
 
 
Ils deviennent parfois envahissants et des panneaux annoncent qu’ils peuvent mordre !
 
 
Cet iguane semble plutôt pacifique.
 
 
Descendons maintenant sur le « Paseo inferior », par des escaliers à travers la végétation luxuriante.
 
 
D’un pont suspendu, on peut admirer une belle cascade dans une faille.
 
 
Ce qui donne une photo étonnante avec deux arcs en ciel.
 
 
Nous arrivons au pied des chutes : chacune d’elles porte un nom (celle-ci est le « Salto Bossetti).
 
 
Cette cascade rebondit sur une plate-forme et se perd dans un nuage de vapeur d’eau.
 
 
Le belvédère est tellement près de la chute qu’en s’approchant on prend une bonne douche.
 
 
En bas de la photo, il y a un bateau (zodiac) qui s’avance au milieu des flots.
 
 
Pour approcher encore plus près des chutes, je monte sur cette embarcation (insubmersible).
Tous harnachés de gilets de sauvetage, nous nous attendons à des sensations fortes !
 
 
L’agent de sécurité à l’avant du bateau a revêtu un ciré à capuche (il connait la musique !).
 
 
Le zodiac tangue sous les remous…
 
 
Et sous la cascade, c’est la vraie douche (l’appareil photo est étanche…mais pas les habits !).
 
 
En fait, sur le bateau c’est l’hilarité, car l’eau est plutôt chaude…et c’est rafraîchissant.
Il faut dire qu’on a la même température qu’à Mendoza (au moins 35°), mais avec un fort taux
d’humidité…alors les vêtements sont ruisselants de sueur et de vapeur d’eau !
 
 
il nous faut bien une nuit en climatisé pour récupérer !
Le lendemain, nous passons au Brésil avec quelques difficultés pour avoir le tampon d’entrée…
le bus a tout simplement oublié de s’arrêter à la frontière brésilienne !
En fin de matinée, nous abordons le circuit des chutes sous un autre angle (les bateaux sont là !)
 
 
Nous les avons face à nous, presque dans leur ensemble : vue panoramique !
A l’extrême gauche, la « Garganta del Diablo », puis l’enfilade de toutes les autres cascades.
 
 
Le circuit remonte le long du rio Iguazu pour arriver à la base de la « Garganta del Diablo ».
Une longue passerelle a été implantée au-dessus des eaux pour l’approcher au plus près.
 
 
Le spectacle est saisissant : nous sommes presque au fond de la gorge,
au milieu des flots, dans un tumulte assourdissant. Hier, nous ne pouvions voir cela !
 
 
En aval, le cours du rio est malmené par les différentes cascades qui s’y précipitent.
 
 
En remontant le long de la falaise, je prends une douche (au sec) sous le « Salto Union ».
 
 
Tout en haut, nous avons une vue générale sur la « Garganta del Diablo », côté brésilien.
En conclusion, les chutes d’Iguazu sont les plus impressionnantes au monde…
avec un débit moyen de 2 millions de litres par seconde
(2000 m³/sec…ça remplit quelques piscines individuelles en un rien de temps !).
Dixit le Routard « aucun endroit au monde, pas même le Niagara ni les chutes du Zambèze,
n’impressionne autant par sa puissance ».
 
 
Nous terminons notre séjour à Iguazu par la visite du « Parque das Aves » (parc aux oiseaux).
Une grue couronnée attend quelque chose d’une touriste.
 
 
Les oiseaux sont enfermés dans d’immenses volières à l’intérieur desquelles on peut parfois entrer.
Cela permet d’observer de près des oiseaux quasi impossibles à voir en liberté.
 
 
 
 
L’environnement tropical leur convient bien.
 
 
le casoar à la tête étonnante est une sorte d’autruche.
 
 
Il y a différentes sortes de toucans (au gros bec !).
 
 
 
Et surtout une grande variété d’aras aux couleurs flamboyantes.
 
 
 
C’était l’avant dernière étape de notre voyage…et nous avons de plus en plus chaud !!