Sur le chemin du retour, nous faisons halte à Rio de Janeiro
où nous continuons d’avoir bien chaud.
La ville est très étendue et nous ciblons quelques centres
d’intérêt…
Catete est le quartier où nous logeons, puis nous irons du
haut vers le bas, en visitant :
le centre, la plage de Flamengo avec le Pain de Sucre, le
Corcovado, Copacabana et enfin Ipanema.
Pour rejoindre notre logement, il faut grimper une ruelle
pavée très en pente…
à chaque fois, nous sommes arrivés en eau (35°, plus
l’humidité ambiante !).
Nous logeons dans une ancienne maison coloniale portugaise,
qui date des années 1850.
L’intérieur a beaucoup de charme : grandes portes
vitrées, parquet, boiseries…
La terrasse-véranda est décorée d’azuleros, et il y a
beaucoup de fer forgé (portes, rambardes…).
La ville de Rio fut fondée en 1565 par les portugais qui
repoussèrent les indiens dans l’arrière-pays.
Elle se développa et devint capitale en 1763. La famille
royale portugaise vint même s’y établir,
entre 1808 et 1821, pour fuir l’approche des armées
napoléoniennes.
On peut donc voir dans le centre des vestiges de cette
époque coloniale.
L’église de N.S da Candelaria, bâtie en 1775, a gardé sa
façade originelle.
Le théâtre municipal est encadré de buildings modernes.
Un palais, ancien siège de la présidence brésilienne est surmonté
par des aigles royaux.
L’Arcos de Lapa est un pont à arcades tout blanc sur lequel
passe un tramway.
On peut voir aussi des bâtiments plus ordinaires, mais au
style colonial portugais,
caractérisé par les balcons en fer forgé (contrairement aux
balcons en bois espagnols).
Le fer forgé est vraiment présent partout et date de
longtemps : l’arbre a été obligé de s’adapter !
Le centre-ville s’est modernisé, surtout avec les jeux
olympiques…
Il y a un tramway dernier cri, le métro l’est tout
autant !
La cathédrale a une allure futuriste, surveillée dans le
lointain par le Christ Rédempteur !
L’intérieur nous change par rapport à toutes les églises que
l’on vous a fait subir !
La dernière construction moderne est le « museu do
Amanha » (le musée de demain !).
Il représente un navire prêt à affronter les flots :
jolie esthétique !
Dans les rues, c’est une ambiance « bon enfant »,
avec beaucoup de vendeurs à la sauvette.
Question sécurité, le pays a mis le « paquet », et
il y a partout des forces de sécurité…
on peut se promener sereinement dans les quartiers
touristiques (y compris les plages).
Par contre, nous sommes moins à l’aise dans ce pays à cause
de la langue …
(le portugais, ça ressemble à du russe !).
Alors, pour les repas, nous allons manger dans les
self-services où l’on paie au kilo consommé !!
Plutôt que d’avoir un buffet à volonté, c’est ainsi plus
juste pour le consommateur raisonnable !
Rio compte plus de dix millions d’habitants, répartis tout
le long de la côte pour les plus aisés,
et sinon, pour les autres, sur les flancs des collines, dans
les favelas.
Il y aurait plus d’un millier de favelas, plus ou moins
grandes.
Nous en avons aperçu quelques-unes, mais sans y aller
(certaines se visitent…).
Il y en a même une juste au-dessus de la plage.
Au fait, comment appelle-t-on un habitant de
Rio ? Difficile à deviner…
tout simplement, un « carioca » !
L’urbanisation de Rio n’est pas facile, car la ville est
construite entre des collines abruptes,
et de plus, le bord de mer est constitué de côtes découpées
formant la baie de Guanabara.
A la fin du 19ième siècle, on délaissa la vieille
ville pour s’installer aux abords de la plage de Flamengo.
Elle est toujours très fréquentée, surtout le dimanche pour
les pique-niques en famille.
L’eau a une couleur marron, mais elle attire beaucoup de
monde.
C’est de cette plage qu’on a la plus belle vue sur le fameux
« Pain de Sucre ».
Célèbre dans le monde entier, c’est un piton rocheux, haut de 395 m, qui se trouve
à l’entrée de la baie de Rio, séparant les plages de Flamengo et Copacabana.
Autre symbole de Rio : le « Corcovado » (qui
signifie le « bossu »).
C’est aussi un piton, situé à l’intérieur des terres, au
milieu du parc national de Tijuca.
Au sommet trône une immense statue du Christ Rédempteur
veillant sur la ville et la baie.
De là-haut (à 710 m), nous avons une belle vue sur
Rio : au milieu, le Pain de Sucre,
à gauche, la plage de Flamengo et à droite celle de Copacabana.
En étant tout au pied de la statue, la meilleure façon de la
voir est de se coucher sur le dos…
et de faire une photo en contre-plongée.
La statue fait tout de même 30 m de haut, pèse 1145 tonnes,
et a été inaugurée en 1931.
On peut voir, à l’arrière, les collines recouvertes de
forêts, aux portes de la ville !
Dans le jardin
botanique, on peut admirer une grande allée de palmiers royaux.
Cet arbre dont le tronc couvert de fleurs rouges est une
curiosité…
L’ « abrico de macaco » est un étonnant arbre dont
les fleurs et les fruits poussent à même le tronc
(on l’appelle
aussi : arbre aux boulets de canon !).
La plage la plus célèbre est celle de Copacabana (en arc de
cercle sur 4 km de long).
Elle connut son âge d’or dès les années 1920 et continue
d’attirer les touristes du monde entier.
Elle est bordée par une piste cyclable, dont le pavage noir
et blanc, aux courbes géométriques,
est devenu l’un des symboles de Rio (on le retrouve d’ailleurs
un peu partout en ville).
Bien sûr, la plage est remplie de monde. On aperçoit le "Pain de Sucre" à l'arrière.
Comme le soleil tape fort, alors il y a tout un système de Barraca : il s’agit de
kiosques qui prêtent
des parasols et des fauteuils pliants (gratuitement !)
à condition de consommer (bière ou coca…).
Pour tenir ces boissons au frais, des triporteurs passent
régulièrement vendre des sacs de glace.
Il y a aussi, directement sur la plage, des vendeurs de
toutes sortes.
Et pour clore la panoplie de tous les petits boulots
engendrés par les plages,
il y a le ramasseur de canettes vides destinées au recyclage.
Après Copacabana, une autre plage est devenue plus tendance
à partir des années 1950…
la plage d’Ipanema. D’autres plages, plus au sud, se sont
aussi développées dès 1970.
La plage d’Ipanema nous a paru la plus attrayante :
sable blanc et fin, eau turquoise.
Honnêtement, nous avons apprécié toutes ces plages, mais cela reste des plages de ville.
Il y en a d’aussi belles ailleurs dans le monde ... comme celle de La Baule !
Rio, ce n’est pas que les plages…c’est aussi le carnaval, la
musique, la danse…
Nous avons eu la chance d’assister à une répétition pour le
prochain carnaval.
Si nous n’avons pas profité des plages de Rio, c’est que,
après un (gros !) refroidissement à Hyères,
nous avons prévu d’aller nous reposer sur d’autres plages
tropicales à partir de début février.
Merci à tous ceux qui nous ont fidèlement suivis et à
bientôt.