lundi 16 janvier 2017

CHUTES D'IGUAZU


Cette fois, nous avons utilisé l’avion pour traverser le pays (3h de vol),
alors qu’il nous aurait fallu pas loin de 2 jours pour faire ce trajet en bus !
Nous arrivons en zone tropicale humide pour voir les fameuses chutes d’Iguazu.
Elles sont situées à la frontière de l’Argentine et du Brésil (le Paraguay est tout proche).
 
 
Le rio Iguazu, traversant des terres basses, forme des méandres et s’élargit de plus en plus,
en laissant apparaitre des îlots et des écueils, puis il vient buter sur une abrupte faille géologique.
Cela donne plus de 200 chutes sur un front de 2,7 km au cœur d’une végétation tropicale humide.
Suivez-nous à la découverte de ces chutes…autant vous prévenir qu’il y aura beaucoup d’eau !!
Le 1er jour du côté Argentine (à droite), on parcourt les 3 itinéraires de couleurs différentes,
 en commençant par tout en haut, puis celui du milieu et enfin le dernier tout en bas.
 
 
L’arrivée dans le parc (classé au patrimoine de l’Unesco) se fait en petit train, à travers la forêt.
 
 
Puis on marche sur une passerelle au-dessus des eaux : on voit un nuage de bruine s’élever…
 
 
Et brusquement, dans un vacarme assourdissant nous découvrons cette immense cascade.
 
 
Elle tombe dans la « Garganta del Diablo », et il est impossible d’en voir le fond !
 
 
Nous retournons sur nos pas pour emprunter l’itinéraire N° 2, le « Paseo Superior ».
Nous longeons ainsi la brèche géologique le long de laquelle les chutes se jettent dans le vide.
 
 
La « Garganta del Diablo » n’était que la plus éloignée, il y en a beaucoup d’autres,
plus ou moins larges passant au travers de la végétation.
 
 
Des passerelles permettent d’enjamber les eaux tumultueuses.
 
 
On aperçoit des visiteurs tout en haut, mais il y en a aussi tout en bas !
 
 
L’aménagement a été très bien fait : il permet d’approcher au plus près des chutes,
et donne des visions spectaculaires en toute sécurité.
 
 
L’objectif de l’appareil photo n’est pas sale : il y a simplement de la vapeur d’eau en suspension.
On ne peut que montrer des images…il manque le son continu des flots rugissants !
 
 
Il est impossible d’avoir une vue d’ensemble,
cependant cette photo montre déjà une partie de l’étendue du site.
 
 
Le reporter est en pleine action et en équilibre sur le bord de la passerelle…
 
 
Attention, cependant à ne pas sortir du chemin : il peut y avoir danger !!
 
 
Il y a aussi ces coatis qui viennent manger des restes de pique-nique.
 
 
Ils deviennent parfois envahissants et des panneaux annoncent qu’ils peuvent mordre !
 
 
Cet iguane semble plutôt pacifique.
 
 
Descendons maintenant sur le « Paseo inferior », par des escaliers à travers la végétation luxuriante.
 
 
D’un pont suspendu, on peut admirer une belle cascade dans une faille.
 
 
Ce qui donne une photo étonnante avec deux arcs en ciel.
 
 
Nous arrivons au pied des chutes : chacune d’elles porte un nom (celle-ci est le « Salto Bossetti).
 
 
Cette cascade rebondit sur une plate-forme et se perd dans un nuage de vapeur d’eau.
 
 
Le belvédère est tellement près de la chute qu’en s’approchant on prend une bonne douche.
 
 
En bas de la photo, il y a un bateau (zodiac) qui s’avance au milieu des flots.
 
 
Pour approcher encore plus près des chutes, je monte sur cette embarcation (insubmersible).
Tous harnachés de gilets de sauvetage, nous nous attendons à des sensations fortes !
 
 
L’agent de sécurité à l’avant du bateau a revêtu un ciré à capuche (il connait la musique !).
 
 
Le zodiac tangue sous les remous…
 
 
Et sous la cascade, c’est la vraie douche (l’appareil photo est étanche…mais pas les habits !).
 
 
En fait, sur le bateau c’est l’hilarité, car l’eau est plutôt chaude…et c’est rafraîchissant.
Il faut dire qu’on a la même température qu’à Mendoza (au moins 35°), mais avec un fort taux
d’humidité…alors les vêtements sont ruisselants de sueur et de vapeur d’eau !
 
 
il nous faut bien une nuit en climatisé pour récupérer !
Le lendemain, nous passons au Brésil avec quelques difficultés pour avoir le tampon d’entrée…
le bus a tout simplement oublié de s’arrêter à la frontière brésilienne !
En fin de matinée, nous abordons le circuit des chutes sous un autre angle (les bateaux sont là !)
 
 
Nous les avons face à nous, presque dans leur ensemble : vue panoramique !
A l’extrême gauche, la « Garganta del Diablo », puis l’enfilade de toutes les autres cascades.
 
 
Le circuit remonte le long du rio Iguazu pour arriver à la base de la « Garganta del Diablo ».
Une longue passerelle a été implantée au-dessus des eaux pour l’approcher au plus près.
 
 
Le spectacle est saisissant : nous sommes presque au fond de la gorge,
au milieu des flots, dans un tumulte assourdissant. Hier, nous ne pouvions voir cela !
 
 
En aval, le cours du rio est malmené par les différentes cascades qui s’y précipitent.
 
 
En remontant le long de la falaise, je prends une douche (au sec) sous le « Salto Union ».
 
 
Tout en haut, nous avons une vue générale sur la « Garganta del Diablo », côté brésilien.
En conclusion, les chutes d’Iguazu sont les plus impressionnantes au monde…
avec un débit moyen de 2 millions de litres par seconde
(2000 m³/sec…ça remplit quelques piscines individuelles en un rien de temps !).
Dixit le Routard « aucun endroit au monde, pas même le Niagara ni les chutes du Zambèze,
n’impressionne autant par sa puissance ».
 
 
Nous terminons notre séjour à Iguazu par la visite du « Parque das Aves » (parc aux oiseaux).
Une grue couronnée attend quelque chose d’une touriste.
 
 
Les oiseaux sont enfermés dans d’immenses volières à l’intérieur desquelles on peut parfois entrer.
Cela permet d’observer de près des oiseaux quasi impossibles à voir en liberté.
 
 
 
 
L’environnement tropical leur convient bien.
 
 
le casoar à la tête étonnante est une sorte d’autruche.
 
 
Il y a différentes sortes de toucans (au gros bec !).
 
 
 
Et surtout une grande variété d’aras aux couleurs flamboyantes.
 
 
 
C’était l’avant dernière étape de notre voyage…et nous avons de plus en plus chaud !!
 
 

2 commentaires:

Fred a dit…

Impressionnantes cascades qui me rappellent les chutes du Zambèze faites avec mes parents quand nous habitions au Zaïre... Elles aussi se visitaient coté Zambie et coté Zimbabwe.

Et toujours Jannot au cœur de l'action et plus près du danger !

Coté humidité vous avez été servi, mais profitez de la chaleur car ici ça caille... Température négative le matin !

Bonne fin de séjour et à bientôt à Hyères.
Céline & Fred

Phengdy a dit…

hyper jolie!!!! la gigenteste cascade