vendredi 10 avril 2020

OUGANDA : dernière partie 5


En quittant Jinja, nous traversons le fameux Nil Blanc sur un pont à l’architecture moderne.


Nous nous arrêtons dans une station-service où nous faisons une rencontre inattendue :
des marchands ambulants Massaï sont venus en Ouganda pour y faire du petit commerce.
En temps normal, ils sont répartis entre la Tanzanie et le Kenya, des pays voisins.
C’est bien vrai qu’ils ont une taille svelte et élancée !


Fidèles à leur réputation, ils se prêtent volontiers à leur exercice de saut très spectaculaire.



Nous passons une nuit dans la capitale Kampala en déjeunant avec de succulents avocats.



Voici la dernière étape de notre voyage : la visite du parc national Murchison Falls dans le nord.


Tout le long de la route, nous croisons des « équipages » tout à fait improbables :
c’est l’Afrique et c’est le système de la débrouille !







Nous avions déjà vu les motos-taxis, voici de façon plus modeste les vélos-taxis !


Nous arrivons dans le dernier parc, le plus vaste et le plus réputé du pays.


Comme son nom l’indique, il abrite de puissantes chutes d’eau, qui sont plutôt spectaculaires.
Elles sont sur le cours du fleuve Nil qui ici porte le nom de Nil Victoria …
Mais il s’agit bien du même fleuve vu à Jinja (les anglais ont voulu rendre hommage à leur royauté).



Il se jette dans le lac Albert avant de poursuivre sa route vers le nord en direction du Sud Soudan.
Ces chutes sont réputées pour être les plus puissantes au monde, par la force de leur débit.



Nous traversons le fleuve en aval sur un bac (les chinois sont en train de construire un pont !).


Nous partons en safari dans une zone de savane herbeuse.


Dans le parc, il y a trois principales sortes d’antilopes :
Les bubales à l’allure « bovine » avec des cornes en forme de guidon de vélo !



Les cobes d’Ouganda, une sous espèce endémique du cobe de Buffon.


Les ourébis, appartiennent au groupe des antilopes naines, proches parentes des gazelles.



On rencontre aussi, mais plus rarement, quelques waterbuck ou cobe à croissant (ou cobe Defassa).



Toutes ces antilopes pullulent dans le parc : elles forment des troupeaux nombreux et peu farouches



Cela contribue à donner une image de faune abondante  :  il y a toujours quelque chose à voir.
On en prend plein les yeux en permanence, car c’est aussi très varié.
Voici les animaux rencontrés au fil des différentes pistes (inutile de les nommer !).









Cet oiseau est de la famille des calaos (nom anglais : hornbill).


Ce petit oiseau au plumage magnifique et au bec rouge vif est un martin pêcheur.


Voici une variété de singe peu commune : le singe patasse au pelage roux.


Ce phacochère doit être bien vieux avec ses belles « bacchantes » blanches.



Nous faisons les safaris dans un véhicule au toit surélevé.


Il est très pratique, avec de la place pour les bagages et pour chacun d’entre-nous.


C’est un quatre roues motrices (en permanence) et c’est la plupart du temps suffisant …
sauf que notre chauffeur a été intrépide et s’est bien planté !



Avec force obstination et un peu de boue, nous nous en sortons en marche arrière.


Ce qui impressionne le plus dans un safari, ce sont les rencontres avec les félins.
Nous avions été déjà gâtés au parc Queen Elizabeth, mais ici, nous avons battu les records !
Des lionnes solitaires.



Mais nous avons eu la chance de croiser à plusieurs reprises des groupes de mères avec leurs petits.




Le couple royal : la reine et le roi lion !



Le clou, c’est d’apercevoir un léopard planqué dans un arbre (plus difficile à détecter !).



Il a daigné descendre de son arbre pour remonter aussitôt dans un autre, plus isolé.


Nous revenons au bord du Nil pour faire une mini croisière le long de ses berges.


Nous pouvons apercevoir quelques animaux qui profitent de l’eau.







Nous remontons ainsi le cours de la rivière jusqu’à apercevoir de loin les chutes tumultueuses.




Par deux fois, nous voyons un crocodile du Nil :
Le premier bien planqué dans la végétation, à l’affût !


Le second, bien visible, en train de rejoindre le bord de l’eau pour y disparaître.



C’est le dernier lodge que nous avons dans ce voyage, typique mais un peu étroit à l’intérieur.


A Kampala, nous assistons à un superbe spectacle de danses et chants traditionnels,
donné par la troupe nationale Ndere : festivals de costumes, nombreux participants.








Nous passons une excellente soirée et terminons en beauté notre voyage en Ouganda !!






Vraiment, nous quittons ce pays enchantés et ravis de l’avoir partagé avec Jeannine et Yannick.
Les souvenirs sont nombreux, mais ce qui nous a marqué le plus,
c’est l’accueil et la gentillesse des gens : cela nous rappelle nos premiers contacts africains au Togo !