lundi 6 avril 2020

OUGANDA : partie 4


Les étapes suivantes de notre périple sont le lac Bunyonyi puis le parc national Mburo.
Nous passerons alors à quelques kilomètres du Rwanda, avant de remonter vers le nord-est.


Nous quittons le parc national Bwindi en longeant sa forêt « impénétrable ».



La limite entre le parc national et la zone d’activité humaine est très nette !
En haut, à droite, la forêt protège encore heureusement les gorilles de l’avancée de l’homme.


Les collines sont toujours aussi verdoyantes et cultivées. Tout y est propice à l’agriculture :
Les sols volcaniques riches, le climat tempéré dû à l’altitude (près de 2000 m) et des pluies régulières



Nous sommes même surpris de retrouver une petite « Normandie » avec ses vaches laitières !


Le lac Bunyonyi est une destination touristique du pays pour son côté nature et ses paysages.
Formé à l’origine par une coulée de lave faisant barrage, il a submergé plusieurs vallées,
laissant émerger de ci-de là de nombreuses îles ou îlots.
Son contour est des plus sinueux, ce qui lui donne tout son charme.



Un marché hebdomadaire a lieu sur la rive où viennent accoster les habitants des îles.





Nous saluons le passage d’écoliers en uniforme.


Nous partons en excursion sur le lac à bord d’une belle barque.


Les pirogues glissent silencieusement sur l’eau : c’est d’une grande sérénité !




Nous accostons sur une île habitée qui accueille un gros établissement scolaire de la communauté.
La population locale cultive de petites parcelles, essentiellement des cultures vivrières.



Cette petite île a mauvaise réputation :
on y abandonnait les jeunes filles ayant fauté avant le mariage !


La grue couronnée est l’oiseau emblématique de l’Ouganda.


Le gérant de notre lodge nous propose une partie de pêche sur le lac …
Nous partons sur une pirogue taillée dans un tronc d’arbre, particulièrement instable !



En fait, il n’y a pas de poissons dans le lac (trop profond), seulement des écrevisses sur les berges.
La pêche consiste à poser des nasses dans des endroits plein d’herbe où se cachent les écrevisses !



Yannick et moi louons deux vélos pour longer le lac et découvrir la vie locale.



Première rencontre : un enfant se déplace sur le type de vélo tout en bois déjà vu (à Kihihi).


Nous découvrons différents points de vue, assez spectaculaires.
L’activité est fébrile dans les champs : tout se fait à la main.



Nous faisons un arrêt pour voir de près des scieurs de long (celui d’en haut est en équilibre instable).
Yannick, très intéressé, leur prête main forte !



Le soir, nous allons relever les nasses : pêche plutôt maigre, mais au resto, il y avait des réserves !



L’arrêt au parc national Mburo nous permet de voir d’autres sortes d’animaux dont les zèbres.
Ils sont rares en Ouganda, seulement dans deux ou trois parcs.



De même, pour les impalas (élégante antilope) que l’on ne peut voir qu’ici.



Une autre particularité de la région est la variété des vaches locales aux cornes démesurées !
Il s’agit des vaches Ankole élevées par une tribu de pasteurs-nomades.


D’ordinaire, la nature fait bien les choses, mais dans ce cas,
 les cornes semblent être plutôt un handicap qu’un avantage (bien lourdes à porter !).



Les vaches partagent les mêmes pâturages que les zèbres (pas de problème de cohabitation).


Yannick devrait se méfier : un coup de corne bien pointue, ça peut faire mal !!


De l’hémisphère sud, nous repassons au nord et poursuivons notre périple.


Dans l’ordre, nous allons dans le massif du mont Elgon, puis à Jinja sur les bords du lac Victoria.


Le mont Elgon est réputé pour ses grandes cascades, appelées chutes de Sipi.



Nous partons en randonnée sous la conduite d’un guide qui nous emmène aux différents sites.


Nous commençons par la plus haute des cascades, à 1740 m d’altitude : près de 100 m de hauteur !



La région montagneuse est essentiellement agricole, tournée vers les cultures maraichères.



Mais il y aussi des cultures associées de bananiers et de caféiers.


Nous passons près d’habitations dispersées à travers les cultures.



Les chutes de Sipi sont celles de la rivière Sipi qui descend depuis les hauteurs du mont Elgon.
Au nombre de trois, elles s’enchainent à la suite les unes des autres.
Parfois, il y a des replats et la rivière forme comme une piscine.
Enfants et famille profitent bien de ce cours d’eau.



Voici la seconde chute qui dévale sur les roches basaltiques.



Nous continuons notre randonnée en descente sur un chemin peu facile.


Nous arrivons à la troisième chute, également spectaculaire.


Un accès permet même de passer à l’arrière de la cascade.



Nous terminons en admirant un coucher de soleil sur le paysage, comportant deux des trois chutes.


Après le mont Elgon, nous faisons étape à Jinja au bord du lac Victoria.
Notre logement donne sur une rivière provenant du lac : c’est le Nil blanc !
Ici, en Ouganda, il prendrait sa source dans le lac Victoria.


Nous partons en bateau sur le lac voir cela de plus près !


Au passage, nous voyons des fermes aquacoles (élevage de tilapia et de perche du Nil).



Bon, nous arrivons au site même de la source du Nil : c’est bien écrit sur le panneau !!


Alors que les eaux du lac sont très calmes, le début du Nil est assez tumultueux avec des remous.


Mais comment croire qu’une rivière prend sa source dans un lac, lui-même alimenté par
d’autres rivières dont certaines proviennent du Rwanda, qui lui aussi revendique la source du Nil !!
 Déjà l’an dernier, nous étions aux sources du même fleuve … en Ethiopie !
Là-bas, c’est le Nil bleu !! Des explorateurs à la recherche de sa source l’ont trouvée …
à différents endroits d’Afrique, chacun étant persuadé d’avoir découvert la vraie !
Les géographes et scientifiques ne sont pas d’accord sur le sujet, alors on continue de rêver !




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