Les étapes suivantes de notre périple sont le lac Bunyonyi
puis le parc national Mburo.
Nous passerons alors à quelques kilomètres du Rwanda, avant
de remonter vers le nord-est.
Nous quittons le parc national Bwindi en longeant sa forêt
« impénétrable ».
La limite entre le parc national et la zone d’activité
humaine est très nette !
En haut, à droite, la forêt protège encore heureusement les
gorilles de l’avancée de l’homme.
Les collines sont toujours aussi verdoyantes et cultivées.
Tout y est propice à l’agriculture :
Les sols volcaniques riches, le climat tempéré dû à
l’altitude (près de 2000 m) et des pluies régulières
Nous sommes même surpris de retrouver une petite
« Normandie » avec ses vaches laitières !
Le lac Bunyonyi est une destination touristique du pays pour
son côté nature et ses paysages.
Formé à l’origine par une coulée de lave faisant barrage, il
a submergé plusieurs vallées,
laissant émerger de ci-de là de nombreuses îles ou îlots.
Son contour est des plus sinueux, ce qui lui donne tout son
charme.
Un marché hebdomadaire a lieu sur la rive où viennent
accoster les habitants des îles.
Nous saluons le passage d’écoliers en uniforme.
Nous partons en excursion sur le lac à bord d’une belle
barque.
Les pirogues glissent silencieusement sur l’eau : c’est
d’une grande sérénité !
Nous accostons sur une île habitée qui accueille un gros
établissement scolaire de la communauté.
La population locale cultive de petites parcelles,
essentiellement des cultures vivrières.
Cette petite île a mauvaise réputation :
on y abandonnait les jeunes filles ayant fauté avant le
mariage !
La grue couronnée est l’oiseau emblématique de l’Ouganda.
Le gérant de notre lodge nous propose une partie de pêche
sur le lac …
Nous partons sur une pirogue taillée dans un tronc d’arbre, particulièrement
instable !
En fait, il n’y a pas de poissons dans le lac (trop
profond), seulement des écrevisses sur les berges.
La pêche consiste à poser des nasses dans des endroits plein
d’herbe où se cachent les écrevisses !
Yannick et moi louons deux vélos pour longer le lac et
découvrir la vie locale.
Première rencontre : un enfant se déplace sur le type
de vélo tout en bois déjà vu (à Kihihi).
Nous découvrons différents points de vue, assez spectaculaires.
L’activité est fébrile dans les champs : tout se fait à
la main.
Nous faisons un arrêt pour voir de près des scieurs de long
(celui d’en haut est en équilibre instable).
Yannick, très intéressé, leur prête main forte !
Le soir, nous allons relever les nasses : pêche plutôt
maigre, mais au resto, il y avait des réserves !
L’arrêt au parc national Mburo nous permet de voir d’autres
sortes d’animaux dont les zèbres.
Ils sont rares en Ouganda, seulement dans deux ou trois
parcs.
De même, pour les impalas (élégante antilope) que l’on ne
peut voir qu’ici.
Une autre particularité de la région est la variété des
vaches locales aux cornes démesurées !
Il s’agit des vaches Ankole élevées par une tribu de pasteurs-nomades.
D’ordinaire, la nature fait bien les choses, mais dans ce
cas,
les cornes semblent
être plutôt un handicap qu’un avantage (bien lourdes à porter !).
Les vaches partagent les mêmes pâturages que les zèbres (pas
de problème de cohabitation).
Yannick devrait se méfier : un coup de corne bien
pointue, ça peut faire mal !!
De l’hémisphère sud, nous repassons au nord et poursuivons
notre périple.
Dans l’ordre, nous allons dans le massif du mont Elgon, puis
à Jinja sur les bords du lac Victoria.
Le mont Elgon est réputé pour ses grandes cascades, appelées
chutes de Sipi.
Nous partons en randonnée sous la conduite d’un guide qui
nous emmène aux différents sites.
Nous commençons par la plus haute des cascades, à 1740 m
d’altitude : près de 100 m de hauteur !
La région montagneuse est essentiellement agricole, tournée
vers les cultures maraichères.
Mais il y aussi des cultures associées de bananiers et de
caféiers.
Nous passons près d’habitations dispersées à travers les
cultures.
Les chutes de Sipi sont celles de la rivière Sipi qui descend
depuis les hauteurs du mont Elgon.
Au nombre de trois, elles s’enchainent à la suite les unes
des autres.
Parfois, il y a des replats et la rivière forme comme une
piscine.
Enfants et famille profitent bien de ce cours d’eau.
Voici la seconde chute qui dévale sur les roches
basaltiques.
Nous continuons notre randonnée en descente sur un chemin peu
facile.
Nous arrivons à la troisième chute, également spectaculaire.
Un accès permet même de passer à l’arrière de la cascade.
Nous terminons en admirant un coucher de soleil sur le
paysage, comportant deux des trois chutes.
Après le mont Elgon, nous faisons étape à Jinja au bord du
lac Victoria.
Notre logement donne sur une rivière provenant du lac :
c’est le Nil blanc !
Ici, en Ouganda, il prendrait sa source dans le lac
Victoria.
Nous partons en bateau sur le lac voir cela de plus
près !
Au passage, nous voyons des fermes aquacoles (élevage de
tilapia et de perche du Nil).
Bon, nous arrivons au site même de la source du Nil :
c’est bien écrit sur le panneau !!
Alors que les eaux du lac sont très calmes, le début du Nil
est assez tumultueux avec des remous.
Mais comment croire qu’une rivière prend sa source dans un
lac, lui-même alimenté par
d’autres rivières dont certaines proviennent du Rwanda, qui
lui aussi revendique la source du Nil !!
Déjà l’an dernier, nous étions
aux sources du même fleuve … en Ethiopie !
Là-bas, c’est le Nil bleu !! Des explorateurs à la
recherche de sa source l’ont trouvée …
à différents endroits d’Afrique, chacun étant persuadé
d’avoir découvert la vraie !
Les géographes et scientifiques ne sont pas d’accord sur le
sujet, alors on continue de rêver !
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