mardi 25 février 2014

BOCAS DEL TORO


Nous pouvons dire que nous avons parcouru le Panama de long en large…
L’archipel Bocas Del Toro est notre dernière étape, avant le Costa-Rica, côté caraïbe.

La ville principale, Bocas, se trouve sur l’île Colón.
On l’appelle parfois la Venise caribéenne à cause des maisons sur pilotis en bord de mer.
 Mais la comparaison s’arrête là !

 Presque toutes les maisons sont en bois, dans le plus pur style caribéen,
 l’activité principale étant axée sur le tourisme.

Comme ailleurs, il y a une place centrale où se retrouve la population.

On peut s’y mettre à l’ombre sous de vieux arbres.

Notre gueshouse s’appelle « la casa de los abuelos »,
et ne compte que quatre chambres, dont un dortoir.

Elle porte mal son nom (les « grands-pères »), car nous sommes les seuls vieux !
L’espace commun est très agréable, avec une cuisine bien équipée.

La population est d’origine afro-antillaise, mais il y a aussi des expatriés.
D’une manière générale, le Panama a une politique d’immigration très favorable,
en particulier pour les retraités : pas d’impôts, de nombreux avantages…
Ainsi, des « yankees », mais aussi des européens vivent dans des résidences sécurisées !

 Le village de Bastimentos, sur l’île du même nom, est plus tranquille que Bocas.

 Dans une baie, nous avons aperçu des dauphins.

Bien qu’étant situé sur la même côte que les îles San Blas visitées au tout début,
l’archipel de Bocas Del Toro est complètement différent, à tout point de vue :
population, végétation, ambiance…

La différence essentielle concerne les abords des îles :
les côtes sont bordées de mangrove et les cocotiers y sont moins omniprésents.

Cela rappelle plus le Sine-Saloum du Sénégal que les îlots coralliens des San Blas.

Les palétuviers ont parfois des racines aériennes impressionnantes.

Il faut même une passerelle pour accéder à certaines plages.

Suivant l’exposition des plages, la mer peut-être agitée,
avec des vagues propices au surf.

La côte est découpée et les plages sont isolées.

Certaines sont bordées d’une végétation assez épaisse.

Deux petites îles appelées « zapatillas » font penser aux îles San Blas.

Il n’est pas si facile d’en faire le tour à cause de la végétation.

Cette partie de la côte panaméenne ne connait pas de saison sèche.
Il y pleut régulièrement et les ciels sont parfois menaçants :
c’est bien une photo couleur !!

Nous avons trouvé un petit coin paradisiaque,
 sur la côte nord de l’île Colón : la plage « las estrellas ».
Comme son nom l’indique, on y voit de très grosses et nombreuses étoiles de mer.

Mais c’est surtout le côté caribéen qui nous plait.
Cela rappelle les Antilles : rhum, lagons, cocotiers…

Plutôt que de présenter la plage de face, nous vous la présentons vue de l’arrière !
Hamacs, chaises longues…

Le cocotier est vraiment le symbole des tropiques !!

jeudi 20 février 2014

BOQUETE


C’est fini pour les plages du Pacifique que nous retrouverons tout à la fin de notre voyage,
 au Nicaragua. Nous allons maintenant dans la cordillère centrale du Panama,
 à Boquete, une ville située au pied du plus haut sommet du pays.

Nous y arrivons à bord d’un classique bus jaune « américain ».

Cette montagne est en fait un volcan (inactif !) dont l’altitude est de 3 475 m.
Il fait partie de la ceinture de feu du Pacifique, mais le Panama semble à l’abri
 des secousses sismiques ou des éruptions volcaniques.

Nous trouvons une ambiance de montagne, dans le « refugio del rio »,
bordé par un petit torrent.

L’intérieur en bois fait penser à un chalet.

Bien qu’étant aux environs de 1 200 m d’altitude, Boquete jouit d’un climat
propice aux haies de bougainvillées d’une couleur éclatante !

Il y en a même qui grimpent très haut dans les arbres !

Le climat est tempéré par l’altitude, mais plutôt humide,
et la campagne environnante est verdoyante.

Un « caballero » emmène un troupeau de vaches laitières à la traite.

En allant plus haut en altitude, nous trouvons une zone de forêt tropicale humide,
nimbée d'un léger brouillard.

Une fleur tropicale se remarque aisément dans cette masse de verts !

Le chemin s’enfonce dans une espèce de jungle sans fin.

Une autre promenade nous permet de découvrir deux belles cascades.
Janine constate que la première est très haute.

La seconde tombe dans une retenue, mais l’eau est trop froide pour s’y baigner !

On peut voir, en se promenant, plein de fleurs sauvages,
dont de toutes petites orchidées.

Une autre fleur dans un champ de tournesol !

Grâce à ce climat d’altitude humide (entre 1 500 et 1 600 m),
la région de Boquete produit un des meilleurs cafés qui soit,
 en petite quantité, mais de qualité !
Il y a plusieurs variétés, et la plus célèbre est le « geisha » dont les cours
sont parmi les plus chers du monde : 350 $ la livre.

Nous assistons à une séance de torréfaction : au départ, les grains sont vert-blanchâtres.

La rôtissoire artisanale est chauffée au gaz.

Le cylindre de la rôtissoire tourne et les grains de café cuisent petit à petit,
mais il faut surveiller de près la torréfaction.

On va sortir en trois fois le café torréfié :
cela va du brun clair au brun très foncé.
Tout est affaire de goût : le meilleur café est le plus clair avec plus de caféine,
et il est moins corsé que le plus foncé !

Il est possible d’escalader le volcan Baru, mais ça n’est pas une simple promenade !
Je suis parti à minuit, à la frontale, au sein d’un groupe.
Nous avons marché pendant 5 heures pour faire les 2 000 m de dénivelé,
et assister au lever du soleil à l’horizon, au-dessus des nuages.
La vallée en contre-bas est encore dans la pénombre.

Au sommet, il y a, comme souvent, une croix.
Le soleil n’a pas réchauffé l’atmosphère : il fait encore froid !

Nous dominons toute la région, et il est possible de voir,
par temps clair, les deux océans Pacifique et Atlantique !

De belles formes de relief volcanique s’offrent à nous…

dont un ancien cratère recouvert de végétation.

Au cours de la descente, nous avons une belle vue sur la région de Boquete.

J’effectue la descente en trottinant, sur un terrain parfois délicat.
Il me faut 2h1/2 pour l’effectuer et cela me fait penser à certains trails,
comme celui de Collobrières (n’est-ce pas Armand ou Jean Paul ?).

J’arrive tout fourbu, en ayant parcouru 28 km au total.
Heureusement, il y a un spa au « refugio » et j’en profite pleinement !

Le week-end, la place centrale se remplit de monde :
remarquez les costumes au premier plan.

A proximité de Boquete, il y a une « comarca » d’indigènes,
et les femmes portent des robes colorées toutes semblables.

Cette population d’indigènes sert de main d’œuvre dans les plantations de café.
Leurs conditions de vie sont difficiles et les visages sont bien tristes !