LAS ISLAS SAN BLAS

Dans Panama city, nous avons vu des femmes aux costumes colorés.

Il s’agit d’une partie de la population  autochtone  que l’on peut qualifier

d’amérindiens ou d’indigènes, mais surtout pas d’indiens (terme péjoratif).

Il y a 7 groupes amérindiens au Panama, représentant 7 à 8 % de la population totale.

Ils vivent dans des régions autonomes appelées comarcas.

La première comarca a été établie par et pour les « Kunas ».

Ce sont des femmes Kunas que l’on voit en ville, repérables par leur costume,

 et surtout par les bracelets sur les avant-bras et les jambes.

Certaines viennent à la ville faire des courses,

 mais d’autres y séjournent vendant leur artisanat.

Il s’agit surtout de « molas », c’est-à-dire des tissus colorés en patchwork.

Les femmes Kunas portent un mola sur le devant et un autre dans le dos.

Nous partons dans la comarca « Kuna Yala » aussi appelée San Blas,

 celle des indigènes « Kunas », située dans le Nord –Est du pays.

Le départ se fait en bateau, au bord d’un rio où nous accueille une femme Kuna.

La région San Blas comprend une partie sur le continent (de forêt vierge),

 mais l’autre partie, la plus intéressante est constituée d’une multitude d’îles,

environ 365, dont une quarantaine seulement sont habitées.

Ces îles, situées dans la mer des Caraïbes, sont une destination paradisiaque…

Nous approchons de « notre île » et ça semble pas mal !!

Bienvenidos a isla Iguana (mais il n’y a aucun iguane !!)

L’île est entièrement plantée de cocotiers, sur un sol sableux :

nous marchons pieds-nus tout le temps de notre séjour.

Les seules habitations sont des « cabañas » aux murs plutôt ajourés,

et nous dormons dans un dortoir d’une dizaine de lits (plutôt corrects !).

Janine s’est trouvé son petit coin, un peu tranquille !

Il y a une grande salle commune pour les repas avec un bar.

La serveuse est une Kuna avec ses très nombreux bracelets.

Les hommes Kunas n’ont pas d’habits typiques,

mais ont un visage caractéristique.

Voici le coin « toilettes » avec WC, douches et petit lavabo :

l’eau (saumâtre) provient des citernes au-dessus.

Par rapport au trek de Thaïlande, c’est un quatre étoiles !! n’est-ce pas Yannick et Jeannine ?

d’autant plus qu’un petit groupe électrogène fournit de l’électricité le soir !

L’île, bien sûr, n’est entourée que de plages !!

Une vue d’ensemble permet de voir que c’est un confetti posé sur l’océan :

150 m de long sur 60 m de large…

mais à marée basse, ça passe à 155 m sur 65 m !!!

 le tour de l’île se fait en 6 minutes !

Le premier soir, nous ne sommes que 8 clients.

Nous sympathisons avec un jeune couple néo-zélandais Ella et Matt…

Nous jonglons entre l’espagnol et l’anglais !

Nous nous sentons dans un endroit vraiment privilégié :

magnifique cadre, belles perspectives…et pas de télé ni d’internet !

Pour occuper le temps, il faut se baigner !!

ou se relaxer sur un vieux divan échoué ici, en contemplant la mer émeraude !

Toutes les îles sont ceinturées par une barrière de corail.

Cela permet de se baigner dans un petit lagon protégé du large.

Bien sûr, je profite des fonds marins en snorkelling ou PMT (palmes-masque-tuba).

Les coraux sont splendides, par contre les poissons se font assez rares,

mais sont beaux tout de même !

Ici, un oursin très vieux…

car ses piquants sont tout blancs !!

Un gros poisson, sans doute un barracuda ?

Une flottille de poissons rangés comme dans la patrouille de France !

Nous faisons une « excursion » vers d’autres îles.

Nous nous arrêtons sur la isla del perro (du chien)...

car il y a une épave à proximité.

Une partie sort même de l’eau.

Le reste n’est qu’à quelques mètres de profondeur, et c’est exceptionnel

de pouvoir ainsi observer une épave dans une eau très claire en snorkelling.

Le corail a commencé à se fixer sur la structure et les poissons y ont élu domicile.

Pour terminer, une photo carte postale non truquée !

Nous avons vécu quelques jours au paradis !!