jeudi 20 février 2014

BOQUETE


C’est fini pour les plages du Pacifique que nous retrouverons tout à la fin de notre voyage,
 au Nicaragua. Nous allons maintenant dans la cordillère centrale du Panama,
 à Boquete, une ville située au pied du plus haut sommet du pays.

Nous y arrivons à bord d’un classique bus jaune « américain ».

Cette montagne est en fait un volcan (inactif !) dont l’altitude est de 3 475 m.
Il fait partie de la ceinture de feu du Pacifique, mais le Panama semble à l’abri
 des secousses sismiques ou des éruptions volcaniques.

Nous trouvons une ambiance de montagne, dans le « refugio del rio »,
bordé par un petit torrent.

L’intérieur en bois fait penser à un chalet.

Bien qu’étant aux environs de 1 200 m d’altitude, Boquete jouit d’un climat
propice aux haies de bougainvillées d’une couleur éclatante !

Il y en a même qui grimpent très haut dans les arbres !

Le climat est tempéré par l’altitude, mais plutôt humide,
et la campagne environnante est verdoyante.

Un « caballero » emmène un troupeau de vaches laitières à la traite.

En allant plus haut en altitude, nous trouvons une zone de forêt tropicale humide,
nimbée d'un léger brouillard.

Une fleur tropicale se remarque aisément dans cette masse de verts !

Le chemin s’enfonce dans une espèce de jungle sans fin.

Une autre promenade nous permet de découvrir deux belles cascades.
Janine constate que la première est très haute.

La seconde tombe dans une retenue, mais l’eau est trop froide pour s’y baigner !

On peut voir, en se promenant, plein de fleurs sauvages,
dont de toutes petites orchidées.

Une autre fleur dans un champ de tournesol !

Grâce à ce climat d’altitude humide (entre 1 500 et 1 600 m),
la région de Boquete produit un des meilleurs cafés qui soit,
 en petite quantité, mais de qualité !
Il y a plusieurs variétés, et la plus célèbre est le « geisha » dont les cours
sont parmi les plus chers du monde : 350 $ la livre.

Nous assistons à une séance de torréfaction : au départ, les grains sont vert-blanchâtres.

La rôtissoire artisanale est chauffée au gaz.

Le cylindre de la rôtissoire tourne et les grains de café cuisent petit à petit,
mais il faut surveiller de près la torréfaction.

On va sortir en trois fois le café torréfié :
cela va du brun clair au brun très foncé.
Tout est affaire de goût : le meilleur café est le plus clair avec plus de caféine,
et il est moins corsé que le plus foncé !

Il est possible d’escalader le volcan Baru, mais ça n’est pas une simple promenade !
Je suis parti à minuit, à la frontale, au sein d’un groupe.
Nous avons marché pendant 5 heures pour faire les 2 000 m de dénivelé,
et assister au lever du soleil à l’horizon, au-dessus des nuages.
La vallée en contre-bas est encore dans la pénombre.

Au sommet, il y a, comme souvent, une croix.
Le soleil n’a pas réchauffé l’atmosphère : il fait encore froid !

Nous dominons toute la région, et il est possible de voir,
par temps clair, les deux océans Pacifique et Atlantique !

De belles formes de relief volcanique s’offrent à nous…

dont un ancien cratère recouvert de végétation.

Au cours de la descente, nous avons une belle vue sur la région de Boquete.

J’effectue la descente en trottinant, sur un terrain parfois délicat.
Il me faut 2h1/2 pour l’effectuer et cela me fait penser à certains trails,
comme celui de Collobrières (n’est-ce pas Armand ou Jean Paul ?).

J’arrive tout fourbu, en ayant parcouru 28 km au total.
Heureusement, il y a un spa au « refugio » et j’en profite pleinement !

Le week-end, la place centrale se remplit de monde :
remarquez les costumes au premier plan.

A proximité de Boquete, il y a une « comarca » d’indigènes,
et les femmes portent des robes colorées toutes semblables.

Cette population d’indigènes sert de main d’œuvre dans les plantations de café.
Leurs conditions de vie sont difficiles et les visages sont bien tristes !

3 commentaires:

annie et gérard a dit…

coucou,
je vous envoie un mail pour les commentaires ça fait deux fois que je n'y arrive pas !!!

jeannine a dit…

Bonjour,

Jean tu es infatigable, 5 heures de marche, ouah !!! J'espère que Janine avait internet et la tablette bien chargée -:))
Je reviens du jardin, à défaut de haies de bougainvilliers que j'aimerais bien avoir, j'ai planté des primevères... Vive le printemps.
Bonne continuation.
Bises de nous deux.

Jean paul PETIT a dit…

Merci de nous faire gouter a ces merveilles. Quelle vie de reve!ca donne envie. Bravo, jean,pour l'ascension du volcan...et pour "the"photo! Ici,bonne neige et paysages feeriques mais beaucoup de grisaille aussi...bises à tous les deux.jany.