dimanche 30 avril 2017

SAL - SAO NICOLAU - SAO VICENTE


Après Santo Antao, nous partons visiter trois autres îles parmi celles situées au nord.
Les vols avions nous font passer d’abord par Sal, qui est l’île « plaque tournante » du pays.
 
 
Nous y retrouvons Magali, tout juste en vacances, et mon frère Roland, arrivant tous deux de Praia.
 
 
 
Île de Sal 
 
Nous passons une demi-journée à découvrir cette île, ce qui est amplement suffisant !
 
 
En fait, l’île de Sal, très plate, est fréquentée par de nombreux touristes venus profiter de la mer :
beaucoup viennent pour des sports nautiques (wind-surf, kite-surf…), les autres pour la plage.
 
 
Tout est concentré dans une immense station balnéaire où les seuls cap-verdiens présents
 sont les employés ou bien ceux qui suppléent aux besoins des touristes.
 
 
 Les quelques attractions touristiques sont :
 
Des anciennes salines situées à l’intérieur d’un volcan.
 
 
Un site de côte rocheuse où s’engouffre la mer (il y a aussi bien en Bretagne…dixit Roland !).
 
 
A côté, une cavité profonde où le soleil se reflète dans l’eau d’où le nom « d’œil bleu » !
 
 
Le port de pêche, Palmeira, avec la répartition des poissons (ici des maquereaux-bonites).
 
 
En fin d’après-midi, en un coup d’aile, nous arrivons à l’île de Sao Nicolau.
 
 
Île de Sao Nicolau 
 
Changement d’environnement : le petit hôtel n’est peut-être pas magique mais est bien agréable !
Un magnifique bougainvillée en façade.
 
 
Nous logeons au premier étage, dans un appartement avec balcon,
et vue sur la plage de sable volcanique noir.
 
 
 
La ville s’appelle Tarrafal (nom très répandu au Cap Vert), et de là, nous partons
à la journée faire des randonnées à l’intérieur de l’île très montagneux.
 
Jour 1 : ascension du Monte Gordo, le plus haut sommet de l’île (1312 m).
Ce qui surprend au départ, c’est de marcher dans une forêt d’eucalyptus et de pins.
 
 
De voir tant d’arbres au Cap Vert, c’est surprenant (surtout venant de Sal…quel contraste !).
 
 
En s’élevant, on dépasse la végétation et l’on a de magnifiques vues sur toute l’île.
D’un côté, le versant plus arrosé et donc un peu plus verdoyant et habité.
 
 
De l’autre côté, le versant complètement aride et minéral, avec de jolies couleurs.
 
 
 
 
 
Nous terminons la journée dans la zone très verdoyante de cultures maraîchères (irriguées !).
 
 
On y voit le fameux dragonnier, arbre millénaire et emblématique (fréquent aussi aux Canaries).
 
 
Jour 2 : trek ardu qui fait changer de vallée.
Nous partons du village de Pico Agudo et croisons des paysans portant de lourds fardeaux.
 
 
Puis, nous apercevons les lacets qui vont nous amener au col.
 
 
La progression est régulière et Roland a bien la forme !
 
 
D’en haut, nous avons une vue générale sur la vallée de départ,
 
 
et aussi sur celle où l’on va descendre.
 
 
Le village tout en bas s’appelle Covoada et a la particularité d’être complètement isolé.
 
 
Aucune voie carrossable n’y parvient. Il est seulement ravitaillé à dos de mule !
il est pourtant bien habité, avec des enfants qui doivent aller à l’école dans la vallée d’où on vient.
 
 
Pour ne pas revenir sur nos pas, nous devons descendre vers la mer par un chemin scabreux.
 
 
 
La fin est un peu périlleuse sur une dalle en pente.
 
 
Nous arrivons en bord de mer à proximité d’un village de pêcheurs abandonné.
 
 
Dernier jour : encore un trek de changement de vallée.
Mais auparavant, nous nous arrêtons en bord de mer pour observer le site de Carbeirinho.
 
 
La côte rocheuse a été sculptée par les vagues de l’océan.
 
 
 
Peu d’explications à donner : il faut seulement admirer !
 
 
 
 
Le site est très isolé, et pour y parvenir, il faut utiliser un 4X4, qui a même du mal à s’en sortir.
 
 
Nous enchaînons avec une longue marche d’ascension à partir du village Ribeira da Prata.
 
 
Sur le chemin, nous pouvons voir les conditions de vie des gens habitant ici :
travail des terrasses, portage de l’eau…
 
 
 
Magali retrouve des enfants, pour ne pas se dépayser pendant ses vacances !
 
 
Au col, nous pouvons apprécier le chemin parcouru depuis le bas.
 
 
Il est temps de reprendre des forces avant de redescendre !
 
 
Le village Praia Branca où nous devons aller se trouve tout en bas !
 
 
Ce fut un très beau dernier trek… bien contents de rentrer à Tarrafal dans un aluguer !
 
 
Île de Sao Vicente 
 
 Il faut seulement 15 minutes d’avion pour changer d’île !
Mindelo est la ville principale de Sao Vicente et en même temps la « capitale » des îles du nord.
C’est une ancienne ville coloniale et l’on peut y voir des édifices datant de la présence portugaise.
 
 
L’ancien palais du gouverneur arbore une couleur rose pastel osée !
 
 
Le marché aux poissons nous montre de beaux spécimens.
 
 
 
La ville est située dans une grande baie dont une partie est une belle plage de sable blanc.
 
 
En quittant Mindelo, nous entrons dans un univers entièrement minéral d’origine volcanique.
 
 
Nous allons du côté du village de Calhau entouré d’anciens volcans.
 



 
Nous faisons une promenade de plus de deux heures à travers ces paysages lunaires.
 
 
 
 
 
 
Ensuite baignade à Baia Das Gatas.
 
 
Avec Roland, je fais l’ascension du sommet de l’île, le Monte Verde, encore un ancien volcan !


Vue générale de Sao Vicente, avec la ville de Mindelo au fond dans la baie.