samedi 26 décembre 2015

BORA BORA


Qui n’a jamais rêvé en entendant le nom de Bora Bora ?
C’est un mythe entretenu par les agences de voyage qui la surnomment « la perle du Pacifique ».
Eh bien, nous y voilà … !
Comme d’habitude, l’arrivée par les airs offre la plus belle vue.
Cela permet  d’appréhender l’ensemble avec toutes les nuances de couleur du lagon.
Les motus sur la barrière récifale sont  nombreux et étendus.
C’est là que se trouvent la plupart des hôtels très chics avec leurs bungalows sur pilotis en étoile.

 L’île centrale est réduite par rapport aux précédentes, car elle est déjà plus affaissée.

En sortant de l’aéroport, lui-même situé sur un motu, le lagon se présente à nous…
La célébrité de Bora Bora est due à ce lagon qui est l’un des plus beaux du monde !
Il faut reconnaitre que les couleurs sont magnifiques : les dégradés de bleu sont infinis…
 c’est vraiment  Bleu-ffant !!


Quand on navigue à l’intérieur du lagon, l’horizon est délimité par la ligne des motus.
L’eau qui s’étale devant nous prend toutes sortes de couleurs :
Les photos ne rendent sans doute pas complètement la réalité,
 en tout cas, je ne les ai pas du tout trafiquées.

Les hôtels de très grande classe sont carrément construits sur le lagon,
au-dessus d’une eau à la couleur presque artificielle : c’est le must !

Et pour le prix aussi : ça commence à 800 euros pour atteindre plusieurs milliers d’euros…par nuit !!
Le petit déjeuner est quand même compris. Il paraît qu’on peut avoir des réductions par internet,
jusqu’à 50%...mais ça fait encore du 400 euros par nuit !
Vous aurez compris que ça n’est pas pour nous… ou bien notre tour du monde s’achèvera là !

Les clients de ces palaces sont essentiellement américains  mais aussi australiens, néo-zélandais,
et maintenant asiatiques, en particulier chinois.
Les européens sont en minorité, quelques français tout de même,
dont de jeunes couples en lune de miel.

Bora Bora ne vit que par le tourisme. Les attractions les plus diverses sont proposées,
toutes tournées vers le lagon : jet ski, parachute ascensionnel, plongées…
Nous participons à une journée d’excursion pour faire du  snorkelling.
Plusieurs bateaux se retrouvent sur les mêmes sites : le nôtre est une grosse pirogue tahitienne.

On s’arrête d’abord pour observer les raies pastenagues.

Elles se déplacent majestueusement en battant légèrement de leurs ailerons.

J’ai réussi à en apprivoiser une, et je lui caresse doucement le museau !

Au même endroit, dans quelques mètres d’eau à peine, se déplacent furtivement
des requins à pointe noire…ça impressionne, même si l’on nous dit qu’il n’y a aucun danger !


Les requins sont toujours accompagnés de poissons « suiveurs » ou « profiteurs ».

Le deuxième site est appelé jardin de corail…mais c’est assez endommagé.
Un plongeur « mahori », typique avec ses tatouages, attire les poissons tropicaux.

Sur cette photo, vous pouvez voir deux bénitiers aux « lèvres » bleues.
Ce sont de gros coquillages dont les bords bien colorés se referment à la moindre alerte.
Ils peuvent avoir d’autres couleurs : jaune, vert, marron…

Il est assez rare d’en voir beaucoup regroupés au même endroit,
comme ici… au fait, combien en comptez-vous ? Réponse dans deux photos…

Un groupe de poissons appelés rougets.

Réponse pour le nombre de bénitiers :

Bon, c’était trop facile, alors, voici une autre photo, et cette fois-ci, combien y en a-t-il ?
J’attends vos propositions, et la réponse sera donnée au prochain blog !

Il faut quand même faire attention sous l’eau : cette murène n’a rien de bien gentil…
je n’irai par lui caresser le museau !!

Nous avons fait le dîner de Noël en «  famille » dans la petite pension où nous logeons.
Pour changer des habitudes alimentaires d’ici, nous avons eu droit à un menu
typiquement français : foie gras, saumon fumé et crevettes, puis chapon avec frites et haricots verts
et pour terminer bûche de Noël !

Ce qui était original, c’était le vin blanc fabriqué en Polynésie, sur un atoll : très correct !

Joyeuses fêtes de fin d'année à tous !

mercredi 23 décembre 2015

RAÏATEA - TAHAA


Les îles polynésiennes ont été formées par l’éruption de volcans sous-marins
 venus percer la surface des eaux. Les volcans sont maintenant éteints
et s’affaissent doucement, la dérive océanique les emportant.
Parallèlement, un petit animal s’est installé dans les eaux riches et chaudes
autour des îles : le corail.
Par millions, au fil de milliers d’années, leurs squelettes calcaires se sont entassés
 pour former des barrières de corail ceinturant les îles.
Entourée de cette barrière récifale, l’île est protégée et est baignée par un lagon.
La barrière est ponctuée de quelques motus, îlots coralliens de sable blanc avec quelques cocotiers.
De l’avion, nous avons une vue globale d’une île typique !

Suivant l’ancienneté des îles, on distingue les îles hautes (plus récentes) des îles basses.
L’île de Tahiti figure parmi les plus récentes. Il en est de même des îles de la Société.
Nous partons pour un circuit inter-îles, en commençant par Raïatea et Tahaa.

L’arrivée à Raïatea par avion est splendide : le lagon apparait dans toute sa splendeur !

Les vols inter-îles sont effectués sur des ATR, petits avions à hélice.

Uturoa est la ville principale de Raïatea et le centre administratif des îles sous le vent.
D’un belvédère situé au-dessus, on constate que c’est une petite ville (le lycée est en bas à gauche).

Sur cette photo panoramique, apparaissent distinctement la barrière récifale
et deux motus (en haut à droite) qui délimitent une passe d’accès au lagon.

Le marché est bien approvisionné en fruits tropicaux.

A l’extérieur, un groupe de musiciens jouent de l’ukulélé.

Pour se déplacer dans l’île, les bus appelés trucks, sont des camions aménagés.

La première journée, nous faisons le tour de l’île de Raïatea en voiture.
La route côtière permet d’avoir de beaux points de vue.

Nous nous arrêtons au Marae Taputaputaea, l’un des plus importants de toute la Polynésie.
Les Marae sont des vestiges de l’ancienne civilisation polynésienne.
Construits sous une forme rectangulaire, ils servaient de lieu de culte et de cérémonies :
l’explorateur Cook a même assisté à un sacrifice humain (un ennemi de la tribu sans doute !).

Les édifices sont en pierre de lave ou de corail.
Certains blocs imposants sont dressés et forment un petit monument.

Le cocotier est une source de revenu pour la population rurale :
la pulpe de noix de coco est mise à sécher et donne le coprah qui sert à fabriquer l’huile de coco.

Le tatouage (devenu tant à la mode) est tout à fait ancien et traditionnel chez les polynésiens.

Le deuxième jour, plongée pour moi, puis excursion en kayak vers un motu.
La distance à parcourir est assez grande et Janine est plus efficace que moi !

Après une heure à « ramer » !, nous arrivons au motu : l’eau est belle et translucide.

Nous marquons une pause sur une plage agréable.

Il faut vite rentrer car l’orage menace. Heureusement, nous y échappons !

Les deux îles Raïatea et Tahaa partagent le même lagon : ça se voit bien sur cette vue aérienne.
Nous faisons une sortie en bateau pour faire le tour de Tahaa.
Cela nous permet de voir de près un motu, type carte postale.

Une sortie snorkelling, dans une petite passe permet d’observer les fonds marins
dans une eau particulièrement translucide mais avec beaucoup de courant rentrant !
Ensuite, nous passons un long moment dans le jardin de corail…
Mais que fait Janine avec tous ces poissons autour d’elle ?

Elle est attaquée par une armada de poissons affamés !

Quelques poissons tropicaux (dédiés à Annie !!).

On cultive la vanille sur certaines îles de Polynésie, en particulier sur l’île de Tahaa.
Elle est réputée pour être l’une des meilleures au monde…mais aussi l’une des plus chères !
Le niveau de vie étant très élevé ici, le coût de la main d’œuvre ne permet pas de concurrencer
celle de la Réunion (pour la vanille Bourbon) et encore moins de Madagascar !
Un sachet de 7 à 8 gousses coûte plus de 40 euros !

Tahiti est, aussi, célèbre pour ses perles.
Elles sont obtenues par une technique assez sophistiquée : on prélève un morceau d’une nacre
 pour le transplanter sur une autre nacre avec un nucleus (petite bille de nacre ronde et blanche).
Au bout de 2 à 3 années d’élevage, on obtient une belle perle aux tons gris lunaire…
mais ça reste quand même une loterie !
Et le prix reste une belle surprise : pas moins de 200 euros une belle perle noire !
A la fin de notre balade en bateau, je fais la photo souvenir avec le pilote.
Aïe ! Aïe !! tu me serres trop fort les épaules !!