mercredi 23 décembre 2015

RAÏATEA - TAHAA


Les îles polynésiennes ont été formées par l’éruption de volcans sous-marins
 venus percer la surface des eaux. Les volcans sont maintenant éteints
et s’affaissent doucement, la dérive océanique les emportant.
Parallèlement, un petit animal s’est installé dans les eaux riches et chaudes
autour des îles : le corail.
Par millions, au fil de milliers d’années, leurs squelettes calcaires se sont entassés
 pour former des barrières de corail ceinturant les îles.
Entourée de cette barrière récifale, l’île est protégée et est baignée par un lagon.
La barrière est ponctuée de quelques motus, îlots coralliens de sable blanc avec quelques cocotiers.
De l’avion, nous avons une vue globale d’une île typique !

Suivant l’ancienneté des îles, on distingue les îles hautes (plus récentes) des îles basses.
L’île de Tahiti figure parmi les plus récentes. Il en est de même des îles de la Société.
Nous partons pour un circuit inter-îles, en commençant par Raïatea et Tahaa.

L’arrivée à Raïatea par avion est splendide : le lagon apparait dans toute sa splendeur !

Les vols inter-îles sont effectués sur des ATR, petits avions à hélice.

Uturoa est la ville principale de Raïatea et le centre administratif des îles sous le vent.
D’un belvédère situé au-dessus, on constate que c’est une petite ville (le lycée est en bas à gauche).

Sur cette photo panoramique, apparaissent distinctement la barrière récifale
et deux motus (en haut à droite) qui délimitent une passe d’accès au lagon.

Le marché est bien approvisionné en fruits tropicaux.

A l’extérieur, un groupe de musiciens jouent de l’ukulélé.

Pour se déplacer dans l’île, les bus appelés trucks, sont des camions aménagés.

La première journée, nous faisons le tour de l’île de Raïatea en voiture.
La route côtière permet d’avoir de beaux points de vue.

Nous nous arrêtons au Marae Taputaputaea, l’un des plus importants de toute la Polynésie.
Les Marae sont des vestiges de l’ancienne civilisation polynésienne.
Construits sous une forme rectangulaire, ils servaient de lieu de culte et de cérémonies :
l’explorateur Cook a même assisté à un sacrifice humain (un ennemi de la tribu sans doute !).

Les édifices sont en pierre de lave ou de corail.
Certains blocs imposants sont dressés et forment un petit monument.

Le cocotier est une source de revenu pour la population rurale :
la pulpe de noix de coco est mise à sécher et donne le coprah qui sert à fabriquer l’huile de coco.

Le tatouage (devenu tant à la mode) est tout à fait ancien et traditionnel chez les polynésiens.

Le deuxième jour, plongée pour moi, puis excursion en kayak vers un motu.
La distance à parcourir est assez grande et Janine est plus efficace que moi !

Après une heure à « ramer » !, nous arrivons au motu : l’eau est belle et translucide.

Nous marquons une pause sur une plage agréable.

Il faut vite rentrer car l’orage menace. Heureusement, nous y échappons !

Les deux îles Raïatea et Tahaa partagent le même lagon : ça se voit bien sur cette vue aérienne.
Nous faisons une sortie en bateau pour faire le tour de Tahaa.
Cela nous permet de voir de près un motu, type carte postale.

Une sortie snorkelling, dans une petite passe permet d’observer les fonds marins
dans une eau particulièrement translucide mais avec beaucoup de courant rentrant !
Ensuite, nous passons un long moment dans le jardin de corail…
Mais que fait Janine avec tous ces poissons autour d’elle ?

Elle est attaquée par une armada de poissons affamés !

Quelques poissons tropicaux (dédiés à Annie !!).

On cultive la vanille sur certaines îles de Polynésie, en particulier sur l’île de Tahaa.
Elle est réputée pour être l’une des meilleures au monde…mais aussi l’une des plus chères !
Le niveau de vie étant très élevé ici, le coût de la main d’œuvre ne permet pas de concurrencer
celle de la Réunion (pour la vanille Bourbon) et encore moins de Madagascar !
Un sachet de 7 à 8 gousses coûte plus de 40 euros !

Tahiti est, aussi, célèbre pour ses perles.
Elles sont obtenues par une technique assez sophistiquée : on prélève un morceau d’une nacre
 pour le transplanter sur une autre nacre avec un nucleus (petite bille de nacre ronde et blanche).
Au bout de 2 à 3 années d’élevage, on obtient une belle perle aux tons gris lunaire…
mais ça reste quand même une loterie !
Et le prix reste une belle surprise : pas moins de 200 euros une belle perle noire !
A la fin de notre balade en bateau, je fais la photo souvenir avec le pilote.
Aïe ! Aïe !! tu me serres trop fort les épaules !!

4 commentaires:

Fred a dit…

Aujourd'hui 24 décembre, nous préparons le repas du réveillon de Noël sous un temps maussade tandis que vous vous prélassez sur des plages paradisiaques aux eaux chaudes et cristallines ... veinards !
Pour le cadeau de Noël de Jeanine, Jannot je crois que l'idée est toute trouvée ! A toi de choisir le nombre de perles à accrocher au collier...

Bonnes Fêtes à tous les 2.
Céline & Fred

Michel a dit…

Comme Fred et Céline, nous préparons activement le réveillon car les enfants et petits enfants arrivent aujourd'hui.
Peu de temps donc pour dialoguer, mais quand même, nous voulions vous souhaiter un très bon Noël sur ces îles splendides. Profitez-en au maximum.
Les photos sont toujours aussi belles, quant aux commentaires, félicitations Jeannot pour prendre tout ce temps à nous informer et nous faire rêver.

Gros bisous à tous les deux.
Michel + Reine France

Michèle a dit…

Bravo et merci au pédago et au photographe.
Bises et Joyeux Noël

annie et gérard a dit…

je retire ce que j'ai dit sur le photographe, c'est effectivement magnifique et merci d'avoir eu une pensée pour moi au milieu des petits poissons
nous rentrons à peine de Corse, je vous envoie un mail
bises et continuez à vivre nos rêves