mardi 24 mars 2020

OUGANDA : partie 2


Nous quittons les environs de Fort Portal pour le parc national Queen Elizabeth.
Nous nous trouvons à la frontière avec la RDC (Congo Kinshasa). Le parc englobe les lacs George
et Edward (dynastie anglaise oblige !) reliés par un canal sur lequel nous naviguerons. 
Le parc national Bwindi situé plus au sud sera l’étape suivante.


Sur le trajet, nous admirons les collines verdoyantes et cultivées.
Cette région est très riche au niveau agricole car les sols sont d’origine volcanique.


La population cultive de petites parcelles de façon artisanale (tout à la main).
Les cultures sont diversifiées : maïs, millet, pomme de terre, haricot, tomate …
C’est pour l’auto-suffisance, mais il y aussi le thé et le café qui sont vendus. 


Nous franchissons une ligne imaginaire mais combien importante !!
Nous changeons ainsi d’hémisphère !


Sur place, nous allons vérifier ce que l’on nous enseigne à l’école …
En s’évacuant d’un lavabo, l’eau ne tourne pas dans le même sens dans les deux hémisphères.
Eh bien, nous passons de la théorie à la pratique et il y a 4 témoins qui peuvent attester !
L’expérience est édifiante : à 10 m au nord de l’équateur (du côté des ours polaires !), 
l’eau tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (la petite feuille suit le trait noir).


Et à 10 m au sud de l’équateur (du côté des pingouins !), elle tourne dans le sens inverse !


Qu’en est-il sur l’équateur exactement ? Eh bien, l’eau ne tourne pas, elle s’évacue directement !!
Yannick, un naturaliste chevronné a été scotché, et nous aussi ! (revoir la force de Coriolis !).
Mais après recherche sur internet, il semble que l’expérience ne peut pas être visible à ce point ! 


Nous arrivons à notre logement qui est un vrai lodge de brousse (avec porteurs) !
Il est situé à la lisière du parc Queen Elizabeth, en pleine nature, au bord du canal.



Notre bungalow est spacieux et confortable ! la salle de bains attenante est en plein air.
Etant éloignés des parties communes, tout autour, c’est la nature, plutôt la jungle.
Le soir, après le dîner, un gardien nous accompagne à la torche car il y a danger …
Les animaux sauvages sont partout, en particulier les hippopotames qui sortent la nuit.



Nous prenons possession des lieux : Yannick et moi partons explorer les alentours …
Nous avons entendu des grognements qui pourraient être ceux de phacochères …
On s’avance prudemment à travers la végétation assez touffue et là, oh surprise …
un énorme éléphant (un mâle solitaire) est à moins d’une dizaine de mètres devant nous !!


Très grosse frayeur : il semble ne pas nous avoir remarquer, nous reculons doucement !
Il se tourne et nous fait face, bon il faut décamper et nous rejoignons nos épouses dans le bungalow.


En fait, il est tout proche et nous pouvons l’apercevoir du bungalow à travers la végétation.


Ce fut un moment d’adrénaline intense, presque autant que lorsque nous avions été chargés,
Yannick et moi par une éléphante au Burkina Faso en 1975 (la peur de notre vie !).


Notre bungalow domine une petite vallée où l’on observe des animaux sauvages :
Des buffles qui se prélassent dans la rivière et un troupeau de phacochères : 
ceux là sont énormes et très poilus (de race phacochère de forêt géant).




La partie commune est une grande tente où nous prenons les repas,
 bercés par les grognements des hippos en contrebas dans le canal.



Nous partons en safari dans le parc en fin d’après-midi. 
Voici les animaux que nous avons vu :
Les buffles qui peuvent être très nombreux en troupeaux. 





Les éléphants qui se déplacent en famille : mères et petits.




Les antilopes spécifiques au pays : les cobs d’Ouganda (ou cob Defassa).
Les mâles ont des cornes torsadées, mais les femelles en sont dépourvues.




Les phacochères avec parfois de grosses défenses : ils mangent à genoux, les pauvres !




Les warterbuck (ou cob à croissant), là aussi les cornes sont réservées aux mâles uniquement.




Les hippopotames au bord du canal … mais nous les verrons mieux après.



Passons aux choses sérieuses : le roi des animaux, en fait il s’agit d’une lionne solitaire 
bien tranquille qui attire beaucoup de voitures et que ça ne dérange pas le moins du monde !




Nous n’allons quand même pas quitter le parc sans avoir vu sa majesté…
C’est fait le lendemain matin lors d’un dernier safari : quelle chance !



 Mais le clou de la sortie est le léopard, difficile à déceler ; le voyez-vous ?


Il est là, grimpé dans un arbre, allongé langoureusement sur une branche.


Il semble bien inoffensif, tel une peluche que l’on aimerait caresser, mais attention …



En un rien de temps, il est descendu et s’avance en guettant.


Puis il disparait à toute allure et lorsqu’on le retrouve, il a attrapé une proie :
un bébé antilope sous les yeux de sa mère impuissante qui gémit et qui tourne autour.


Le léopard s’en va tranquillement, tenant sa proie par la gorge.



Il va se mettre à couvert pour la manger et peut-être la hisser dans l’arbre avec lui.
D’après notre guide, nous avons assisté à une scène de chasse rarissime (première fois pour lui !).



L’après-midi, nous partons en bateau le long du canal et là, c’est féérique : 
toute la faune semble s’être rassemblée sur les bords, nous en prenons plein les yeux.
Un aigle pêcheur que nous avons vu attraper un poisson !



Des oies d’Egypte.


Un éléphant qui observe des hippos dans l’eau ou hors de l'eau.



Un troupeau de buffles.


Un crocodile du Nil qui à notre approche se jette à l’eau.



Un martin pêcheur aux couleurs flamboyantes.


Un varan.


Phénomène assez rare : un hippo hors de l’eau en plein jour (avec son bébé, déjà gros !).



La suite sans commentaire !