samedi 29 février 2020

NAMIBIE : LE NORD




Après le massif du Brandberg, nous partons découvrir la région de Twyfelfontein.


Là aussi, près de la piste, la population d’un village attend le touriste de passage.
Les villageois sont Herero, peuple qui fut massacré au début du 20ième siècle par l’armée allemande.
Les femmes Herero, comme un symbole fort de revanche se sont emparées de l’habit de l’ennemi.
Elles portent de grandes robes victoriennes et une coiffe symbolisant les cornes d’un taureau. 



Pour la première fois, nous voyons de l’eau (très boueuse) couler dans une rivière.


Le logement suivant est un campement de toile sommaire en pleine brousse.


L’après-midi, il fait une vraie fournaise à l’intérieur de la tente : difficile d’y faire la sieste !
La salle de bains est à ciel ouvert (la nuit c’est étoilé !).


Nous commençons la visite du site de Twyfelfontein par un musée vivant …
un village Damara (encore une autre ethnie de Namibie) présente ses us et coutumes.
Les vêtements se réduisent à une peau de chèvre ceinturant le bassin et décorée d’amulettes.


On nous explique l’usage des plantes médicinales. La langue est à cliquets (claquements de langue).


Les femmes fabriquent des colliers et bracelets à partir de graines et de fragments d’œuf d’autruche.


A la fin, tout le village se rassemble pour effectuer des danses traditionnelles.
Cela s’inscrit dans un programme de développement communautaire, 
et permet à la population locale de profiter du tourisme.



Nous visitons ensuite le site des gravures rupestres de Twyfelfontein inscrit à l’Unesco.
Ces gravures, réalisées dans du grès ocre, se trouvent sur des blocs rocheux dispersés.



Œuvres des bushmen qui vivaient ici, elles datent de 5 000 à 6 000 ans.
On reconnait assez facilement les animaux représentés :
Des girafes, des antilopes


Un éléphant


Sur ce bloc, il y a beaucoup d’animaux parmi lesquels on distingue :


En haut une lionne ayant attrapé une antilope


En bas un lion ayant dans sa gueule une proie


Dans une petite gorge se trouvent des orgues basaltiques bien alignés.



La Welwitschia mirabilis est une plante endémique adaptée à la sécheresse.
Elle peut vivre des centaines d’années dans ce désert hostile et fleurit néanmoins chaque année.


Un autre endroit permet de voir des arbres pétrifiés et fossilisés.
Estimés à 250 millions d’années, ces troncs d’arbres peuvent atteindre 30 m de long.


Voici un ensemble de bûches


Certains troncs laissent encore apparaitre les détails de leur écorce et la texture du bois.


Le paysage alentour est une savane ou steppe aride et desséchée.


Après de nombreux kilomètres de trajet, nous faisons un arrêt au bord de la route : 
Voyez-vous un changement par rapport aux photos du début ?


Il y a toujours la ligne droite … mais tout autour c’est vert ! l’herbe a poussé et les arbres sont verts.


Au début du voyage, on se demandait comment pouvait se nourrir le pauvre cheptel dans le désert.
Eh bien, dans ce pays c’est très variable suivant la région et la période de l’année.
Là où nous sommes, les vaches et les chèvres ont de quoi brouter à satiété.
Mais les petits paysans noirs ne sont pas dans cette région, réservée aux grands domaines !




Nous nous dirigeons vers le plateau du Waterberg : il domine l’horizon tel une citadelle.
Il fait 50 km de long et 16 km de large pour une hauteur maximale de 200 m au-dessus de la plaine.
C’est notre dernière étape en Namibie avant Windhoek pour reprendre l’avion.


Le lodge choisi (plutôt luxueux) est situé au pied des falaises et s’intègre bien au paysage.



Notre bungalow offre une vue imprenable sur la vallée qui pénètre à l’intérieur du plateau.
La végétation est dense : il a bien plu et les acacias sont couverts de jeunes feuilles vert tendre.



A l’entrée du bungalow, il y a le chauffe-eau : l’eau est chauffée par le foyer en dessous.


La grande salle commune est ouverte sur l’immense cirque formé par les falaises.


Tout le secteur autour du lodge constitue une réserve privée dans laquelle on peut déambuler.
Nous faisons une rando (seuls !) sur un chemin qui longe la falaise.
Première rencontre avec le fantôme Belphégor (c’est une termitière !).


Nous voyons de près les roches très rouges formant ce plateau (pierre de sable).
Ce plateau correspond aux reliques d’un désert de sable qui a existé il y a 180 millions d’années.
De beaux blocs sont dispersés et se distinguent bien à travers la végétation verte.



Le haut des falaises est très découpé avec de gros rochers en équilibre.



D’en haut, nous avons une vue infinie sur la plaine en-dessous qui est le début du Kalahari.



Nous rencontrons quelques animaux, comme la fameuse marmotte (un daman du Cap) déjà vue.


Nouveau pour nous, voici des koudous, entourés de babouins.



Nous faisons un game drive (safari en 4x4) et apercevons les animaux suivants … 
Un rhinocéros,


 un deuxième …



 puis un troisième rhinocéros !


Nous sommes descendus de voiture pour mieux les approcher. 
Ils broutent tranquillement sous nos yeux (environ une vingtaine de mètres).
Un ranger reste à proximité en permanence pour éviter qu’ils soient braconnés.


Nous repartons sur les pistes et apercevons une girafe au détour d’un virage.


Plus loin, nous repartons à pied pour voir un deuxième groupe de rhinocéros. 
Cette fois, il y a une mère avec son petit âgé de 8 mois.


Le père surnommé le Bull est un spécimen qui pèse dans les deux tonnes et demi.



D’avoir pu approcher d’aussi près ces grosses bêtes, cela restera gravé dans nos mémoires !
Je le nargue et il s’apprête à charger !


Même pas peur Janine !!


Ainsi s’achève notre voyage en Namibie, pays qui nous a emballé sur tous les plans.
Tout au nord se trouve le parc national d’Etosha que nous avons volontairement esquivé
car dans notre prochaine destination, nous visiterons plusieurs parcs nationaux d’animaux sauvages.
En Ouganda, nous irons dans des coins reculés où l’internet risque d’être très faible.
Par conséquent, nos prochains reportages vont être décalés d’au moins 2 semaines.

Donc à bientôt en Ouganda !