lundi 10 février 2020

LE CAP (AFRIQUE DU SUD)


Nous voilà partis pour un nouveau périple en Afrique.



Nous commençons par la pointe à l’extrême sud de ce continent : la province du Cap.


En arrivant à l’aéroport, nous prenons une voiture de location et débutons le circuit en « rouge ».
Nous enchaînerons ensuite avec le « jaune » sur la péninsule du Cap.


Nous passons la première nuit au Lekkerwijn Historic House, nom un peu difficile à prononcer !
Cette demeure date des années 1650, au moment de l’arrivée des premiers colons hollandais.
L’architecture est typique des maisons hollandaises aux pignons de forme originale.



La maison est comme un petit musée avec tous les meubles et éléments d’époque.


Le gentilhomme Jean prend son petit déjeuner dans la grande salle à manger !



La cour intérieure est entourée d’un vestibule.


Nous commençons les visites par la propriété Babylonstoren (petit clin d’œil à JL et Martine !).
C’est un grand domaine où l’on cultive la vigne et aussi des fruits et légumes très variés.



L’Afrique du Sud est le quatrième producteur de vin au monde, 
et c’est dans la province du Cap, jouissant d’un climat méditerranéen, que se trouvent les vignes. 
Nous sommes justement en plein dans la région des vignes (pas tout à fait par hasard !).


Stellenbosch en est la capitale et nous y faisons une courte halte.
Les constructions de type colonial sont rares, c’est maintenant une ville moderne.


Un petit musée retrace la vie des différentes époques de la colonisation.
On visite quatre maisons anciennes : la première, la plus rustique date de 1709.



La seconde (1789) est caractéristique du Cap du 18e siècle.



La troisième (1803) est meublée dans le style de l’époque 1800-1830.



La quatrième (1850), la plus récente correspond aux années 1840-1870. 


En visitant le domaine Boschendal, nous faisons une dégustation (c’est l’heure de l’apéro !).



Nous passons par la deuxième ville de la région : Franschhoek, qui signifie « coin français ».
Au moment de la révocation de l’édit de Nantes, les huguenots (protestants) 
étaient persécutés en France, et plusieurs familles choisirent de s’exiler et fondèrent cette ville.


Beaucoup de domaines portent toujours les noms français de l’époque, comme la Petite Ferme,
ou comme celui-ci, la Haute Cabrière où l’on jouit d’une belle vue sur la vallée.



Nous quittons cette région viticole et traversons d’autres zones cultivées.
On y produit les fruits que nous retrouvons en plein hiver chez nous (raisins, poires, prunes …).
La main d’œuvre dans ces plantations est entièrement noire et le contremaitre est blanc !
Il nous a interpellé pour nous offrir des pommes, c’est sympa !



Nous passons la deuxième nuit à Caledon (agréable avec une petite terrasse).


Le lendemain, nous quittons la ville en passant à proximité d’un « town ship ».
Celui-ci, en pleine campagne, est de taille modeste par rapport à ceux de la ville du Cap !


Nous poursuivons notre route à travers une région d’élevage et de cultures céréalières.



Mais c’est aussi la deuxième vallée des vins qui est moins connue et moins touristique.



En février, c’est la période des vendanges et la main d’œuvre est toujours noire !


Nous nous arrêtons au domaine Hamilton Russel qui produit un vin de qualité (mais cher !).



Nous nous offrons une dégustation et Janine s’informe et se cultive !


Pendant ce temps je déguste (cuvée chardonnay, sauvignon-sémillon, pinotage, cabernet-sauvignon).


Avant de rejoindre la côte, nous avons une vue panoramique sur la baie de Hermanus.


Nous longeons ensuite la côte propice à l’observation des baleines mais la période débute en juin !


A défaut, nous nous arrêtons à un endroit où se trouvent des pingouins d’Afrique.



                    Ils vivent en colonie et profite de la mer pour s’ébattre et se nourrir.


              
Ils font leur nid à proximité, a demi enterré (la femelle couve et le mâle surveille !).


Les jeunes (juvéniles) se reconnaissent à leur plumage encore brun et duveteux.


Sur les rochers vivent des oiseaux de mer dont des cormorans.




Nous logeons dans la ville du Cap pour le reste du séjour, à Sea Point un quartier chic et résidentiel.
Il est situé directement face à l’océan atlantique, avec un bord de mer bien aménagé.



Il y a bien quelques petites plages entre les rochers, mais personne dans l’eau …
et pour cause, la mer est à 13° !! C’est bien différent de Maurice !


Le quartier est construit à flanc de colline et est dominé par le Lion’s Head (669 m).


Le centre-ville du Cap possède quelques monuments historiques.
Le principal est le château de Bonne Espérance construit pour défendre la ville.
Il est entouré de remparts et abritait les autorités de l’époque (gouverneur, colons …). 



Un autre monument, le City Hall, datant de 1905 fait face à la grand-place.
C’est de ce perron que Nelson Mandela fit son premier discours après sa libération le 11 février 1990.



La ville du Cap est séparée en quartiers par un massif montagneux, appelé Table Mountain.
Il est souvent nimbé d’une couche de nuages qui l’enveloppe en partie.


Un téléphérique nous hisse sur la partie la plus haute : plus de 1000 m au-dessus de la mer.


Tout en haut, une promenade sur un plateau permet de découvrir différents points de vue.
Vue du côté de Sea point et de la partie balnéaire, le lion's Head en bas à droite.



Vue du côté du port, du centre-ville et de l’arrière-pays.
La Table Mountain servait de point de repère aux navigateurs qui relâchaient dans l’immense baie.



Nous partons à la découverte de la péninsule du Cap en longeant la mer par une route scénique.
On voit au début de petites baies protégeant de jolies plages parsemées de « boulders ».


Puis on découvre la grande et profonde baie de Hout Bay.


Un voyage scolaire pose pour la photo (de bons souvenirs pour quelques-uns d’entre-nous !).


Une route en corniche a été taillée dans la montagne.


A la sortie, on découvre une immense plage sauvage mais peu propice à la baignade.


Plus loin, on s’arrête sur une petite plage, davantage protégée, avec quelques baigneurs.


Au bout de cette plage, quelques pingouins les observent d’un œil curieux.


Sur le parking, un groupe de jeunes filles fait un show de danses traditionnelles.





Nous arrivons à l’extrémité de la péninsule marquée par le phare Cape Lighthouse.


Il domine un éperon rocheux qui s’avance dans la mer.


Du phare, on voit un autre éperon rocheux qui n’est autre que le fameux Cap de Bonne Espérance !


Du haut de ce Cap, on aperçoit le phare d’un côté.



De l’autre côté, on domine la côte que suivaient les explorateurs pour contourner
l’Afrique afin de rejoindre les Indes.


Nous pouvons dire que nous avons passé un cap dans notre vie !!


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