Nous voilà partis pour un nouveau
périple en Afrique.
Nous commençons par la pointe à l’extrême sud de ce
continent : la province du Cap.
En arrivant à l’aéroport, nous prenons une voiture de
location et débutons le circuit en « rouge ».
Nous enchaînerons ensuite avec le « jaune » sur la
péninsule du Cap.
Nous passons la première nuit au Lekkerwijn Historic House, nom un peu difficile à
prononcer !
Cette demeure date des années 1650, au moment de l’arrivée
des premiers colons hollandais.
L’architecture est typique des maisons hollandaises aux
pignons de forme originale.
La maison est comme un petit musée avec tous les meubles et éléments
d’époque.
Le gentilhomme Jean prend son petit déjeuner dans la grande
salle à manger !
La cour intérieure est entourée d’un vestibule.
Nous commençons les visites par la propriété Babylonstoren
(petit clin d’œil à JL et Martine !).
C’est un grand domaine où l’on cultive la vigne et aussi des
fruits et légumes très variés.
L’Afrique du Sud est le quatrième producteur de vin au
monde,
et c’est dans la
province du Cap, jouissant d’un climat méditerranéen, que se trouvent les
vignes.
Nous sommes justement
en plein dans la région des vignes (pas tout à fait par hasard !).
Stellenbosch en est la capitale et nous y faisons une courte
halte.
Les constructions de type colonial sont rares, c’est
maintenant une ville moderne.
Un petit musée retrace la vie des différentes époques de la
colonisation.
On visite quatre maisons anciennes : la première, la
plus rustique date de 1709.
La seconde (1789) est caractéristique du Cap du 18e
siècle.
La troisième (1803) est meublée dans le style de l’époque
1800-1830.
La quatrième (1850), la plus récente correspond aux années
1840-1870.
En visitant le domaine Boschendal, nous faisons une
dégustation (c’est l’heure de l’apéro !).
Nous passons par la deuxième ville de la région :
Franschhoek, qui signifie « coin français ».
Au moment de la révocation de l’édit de Nantes, les
huguenots (protestants)
étaient persécutés en France, et plusieurs familles choisirent
de s’exiler et fondèrent cette ville.
Beaucoup de domaines portent toujours les noms français de l’époque,
comme la Petite Ferme,
ou comme celui-ci, la Haute Cabrière où l’on jouit d’une
belle vue sur la vallée.
Nous quittons cette région viticole et traversons d’autres zones
cultivées.
On y produit les fruits que nous retrouvons en plein hiver
chez nous (raisins, poires, prunes …).
La main d’œuvre dans ces plantations est entièrement noire et
le contremaitre est blanc !
Il nous a interpellé pour nous offrir des pommes, c’est
sympa !
Nous passons la deuxième nuit à Caledon (agréable avec une
petite terrasse).
Le lendemain, nous quittons la ville en passant à proximité
d’un « town ship ».
Celui-ci, en pleine campagne, est de taille modeste par
rapport à ceux de la ville du Cap !
Nous poursuivons notre route à travers une région d’élevage et
de cultures céréalières.
Mais c’est aussi la deuxième vallée des vins qui est moins
connue et moins touristique.
En février, c’est la période des vendanges et la main
d’œuvre est toujours noire !
Nous nous arrêtons au domaine Hamilton Russel qui produit un
vin de qualité (mais cher !).
Nous nous offrons une dégustation et Janine s’informe et se
cultive !
Pendant ce temps je déguste (cuvée chardonnay,
sauvignon-sémillon, pinotage, cabernet-sauvignon).
Avant de rejoindre la côte, nous avons une vue panoramique
sur la baie de Hermanus.
Nous longeons ensuite la côte propice à l’observation des
baleines mais la période débute en juin !
A défaut, nous nous arrêtons à un endroit où se trouvent des
pingouins d’Afrique.
Ils
vivent en colonie et profite de la mer pour s’ébattre et se nourrir.
Ils font leur nid à proximité, a demi enterré (la femelle
couve et le mâle surveille !).
Les jeunes (juvéniles) se reconnaissent à leur plumage
encore brun et duveteux.
Sur les rochers vivent des oiseaux de mer dont des cormorans.
Nous logeons dans la ville du Cap pour le reste du séjour, à
Sea Point un quartier chic et résidentiel.
Il est situé directement face à l’océan atlantique, avec un
bord de mer bien aménagé.
Il y a bien quelques petites plages entre les rochers, mais
personne dans l’eau …
et pour cause, la mer est à 13° !! C’est bien différent
de Maurice !
Le quartier est construit à flanc de colline et est dominé
par le Lion’s Head (669 m).
Le centre-ville du Cap possède quelques monuments
historiques.
Le principal est le château de Bonne Espérance construit
pour défendre la ville.
Il est entouré de remparts et abritait les autorités de
l’époque (gouverneur, colons …).
Un autre monument, le City Hall, datant de 1905 fait face à
la grand-place.
C’est de ce perron que Nelson Mandela fit son premier
discours après sa libération le 11 février 1990.
La ville du Cap est séparée en quartiers par un massif
montagneux, appelé Table Mountain.
Il est souvent nimbé d’une couche de nuages qui l’enveloppe
en partie.
Un téléphérique nous hisse sur la partie la plus haute :
plus de 1000 m au-dessus de la mer.
Tout en haut, une promenade sur un plateau permet de
découvrir différents points de vue.
Vue du côté de Sea point et de la partie balnéaire, le lion's Head en bas à droite.
Vue du côté du port, du centre-ville et de l’arrière-pays.
La Table Mountain servait de point de repère aux navigateurs
qui relâchaient dans l’immense baie.
Nous partons à la découverte de la péninsule du Cap en
longeant la mer par une route scénique.
On voit au début de petites baies protégeant de jolies
plages parsemées de « boulders ».
Puis on découvre la grande et profonde baie de Hout Bay.
Un voyage scolaire pose pour la photo (de bons souvenirs
pour quelques-uns d’entre-nous !).
Une route en corniche a été taillée dans la montagne.
A la sortie, on découvre une immense plage sauvage mais peu
propice à la baignade.
Plus loin, on s’arrête sur une petite plage, davantage protégée,
avec quelques baigneurs.
Au bout de cette plage, quelques pingouins les observent d’un
œil curieux.
Sur le parking, un groupe de jeunes filles fait un show de
danses traditionnelles.
Nous arrivons à l’extrémité de la péninsule marquée par le
phare Cape Lighthouse.
Il domine un éperon rocheux qui s’avance dans la mer.
Du phare, on voit un autre éperon rocheux qui n’est autre
que le fameux Cap de Bonne Espérance !
Du haut de ce Cap, on aperçoit le phare d’un côté.
De l’autre côté, on domine la côte que suivaient les
explorateurs pour contourner
l’Afrique afin de rejoindre les Indes.
Nous pouvons dire que nous avons passé un cap dans notre vie !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire