Nous quittons Lüderitz et le bord de mer pour nous enfoncer
plein nord dans le désert.
Il s’agit du Namib (d’où Namibie !), un désert classé à
l’Unesco et célèbre pour ses dunes rouges.
Il recouvre toute la côte ouest de la Namibie sur une
largeur variant entre 80 et 200 km.
Il offre une grande diversité de paysages : montagnes
de granit, plaines, dunes, canyons …
Quelques belles lignes droites nous attendent encore, mais
cette fois sur de la piste.
De temps à autre, nous apercevons des fermes, petites taches
de verdure dans cette aridité.
On se demande comment des troupeaux peuvent trouver à manger
dans cette pierraille.
Ce passage indique que l’on change de domaine et il empêche
les bêtes de passer.
Nous avons trouvé un épineux offrant une belle ombre pour le
pique-nique.
Nous arrivons tôt dans l’après-midi à notre destination.
Il s’agit d’une propriété située au milieu de nulle part,
genre Bagdad Café.
Il y a une station-service, une épicerie, un petit resto, un
camping et des bungalows.
On y élève aussi des animaux (chèvres et moutons).
Nous repartons sur la piste bordée de jolies fleurs,
attention à la traversée d’oryx !
Le paysage change assez vite alternant parties de sable et
parties montagneuses.
Nous prenons pas mal de photos, mais c’est quand même plus
beau dans la réalité.
Dans ce désert de roches, survivent des animaux sauvages
tels des zèbres et aussi un chacal.
Nous arrivons à l’un des endroits les plus visités de
Namibie : Sossusvlei.
Etant situé en plein désert, nous n’avons pas trop le choix
pour le logement,
et il porte bien son nom : Desert Camp.
C’est le lodge le plus économique du coin, où l’on peut
faire soi-même ses repas.
Beau bungalow (climatisé…car jusqu’à 38° dehors !) avec
terrasse qui donne sur la nature.
La piscine est bienvenue après les visites.
Un matin, un gnou est venu nous rendre visite !
Nous y passons deux nuits pour nous permettre de bien
visiter le site.
Il s’agit des
fameuses dunes de sable mondialement connues des photographes et des agences.
Nous faisons une première incursion le soir, à la lumière du
soleil couchant.
Je monte quelques mètres sur cette grande dune (la nommée
45) de plus de 150 m de hauteur.
Pas le temps de la grimper, car on va sur une autre dune (la
Elim) pour le coucher de soleil.
Tôt le lendemain matin, nous allons sur le site même de
Sossusvlei, situé à 60 km de l’entrée du parc.
Seuls les touristes en 4x4 peuvent aller jusqu’au parking
terminal, les autres prennent une navette.
Je m’exerce ainsi à la conduite sur du sable mou et profond,
la voiture peine, c’est un peu stressant !
A l’arrivée, nous découvrons un ensemble de dunes rouges
entourant des parties plates blanchâtres.
Celles-ci correspondent au lit d’une rivière asséchée et
forment comme des salars.
Pour profiter du spectacle, il faut prendre de la
hauteur !
Nous entamons l’ascension d’une dune, avec parfois des passages
pentus où le sable se dérobe.
Nous suivons les traces sur l’arête de la dune et grimpons
petit à petit.
Nous commençons à découvrir de superbes panoramas autour de
nous.
Le sommet est encore loin, et il y a un abandon.
Je continue seul et je parviens au sommet de cette
dune :
Elle est appelée Big Daddy et c’est la dune la plus haute du
monde (325m de hauteur !).
On a devant nous une véritable mer de sable s’étendant à
l’infini (jusqu’à la mer !).
En bas, il y a les parties plates surprenantes de blancheur.
Nous descendons en courant la dune (avec Agathe, une petite
française rencontrée sur place).
Nous cheminons ensuite sur le salar, vaste étendue où la
chaleur s’intensifie.
Dans cette zone très aride subsistent des arbres comme
pétrifiés par la sécheresse.
Leurs branches desséchées s’élancent dans un dernier sursaut
vers le ciel d’un bleu profond.
Avant de quitter cette région, nous faisons une dernière
visite au canyon de Sesriem.
La rivière qui a donné naissance aux salars a aussi creusé
un canyon à proximité.
D’une profondeur d’une trentaine de mètres, il est étonnant
par ses formes.
Il est parfois plus étroit en haut qu’en bas et se parcourt
sur plusieurs centaines de mètres.
Nous reprenons la route, plutôt une piste de tôle ondulée
très prononcée : conduite difficile !
Nous traversons à plusieurs reprises des petits canyons,
d’où un paysage très diversifié.
Finalement, nous arrivons à notre deuxième point de chute
sur la côte atlantique : Swakopmund.
Nous passons trois nuits, pour avoir un peu de détente, dans
une superbe guesthouse.
La ville est la station balnéaire du pays, fréquentée par
les habitants de la capitale et les sud-africains.
Tout comme Lüderitz, elle est isolée du reste du pays par
des centaines de km de désert,
ce qui lui donne un air de bout du monde assez artificiel.
Créée au début des années 1900 par des colons allemands,
elle en a gardé des symboles,
comme par exemple : rue Bismarck, hôtel Zum Kaiser …
Les bâtiments modernes alternent avec l’architecture
coloniale : on a l’impression
d’être dans une petite ville allemande ou dans une station
balnéaire de la Baltique.
Les rues sont très larges, il y a peu de circulation, c’est
très propre et très tranquille.
Le bord de mer est superbement aménagé : grands
palmiers, parterres fleuris et verdoyants.
La plage est très étendue mais peu fréquentée : l’eau
est à 16° et il ne fait pas bien chaud dehors.
Ce panneau donne le ton de l’atmosphère de cette ville :
c’est très strict et réglementé.
Rien à voir avec ce qui se passe sur les plages de Maurice
où la musique retentit partout !
Nous visitons une galerie dédiée aux pierres (précieuses) de
Namibie.
En voilà une qui fait son poids : un quartz qui pèse
plus de 14 tonnes.
Celles-ci sont plus petites mais le prix est quand même
considérable.
3 commentaires:
Encore de superbes photos de desert et de canyon... celle de l'arbre pétrifié dans le salar entouré de sable rouge sous un ciel bleu est digne dun professionnel !
Bonne continuation.
Fred
Quel magnifique désert profitez bien de ces sublimes paysages. Bisous
De bien belles photos qui font rêver! Ce désert est magique. Bonne suite de voyage, bisous!
Florence
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