vendredi 21 février 2020

NAMIBIE : L'OUEST


Nous quittons Lüderitz et le bord de mer pour nous enfoncer plein nord dans le désert.
Il s’agit du Namib (d’où Namibie !), un désert classé à l’Unesco et célèbre pour ses dunes rouges.
Il recouvre toute la côte ouest de la Namibie sur une largeur variant entre 80 et 200 km.
Il offre une grande diversité de paysages : montagnes de granit, plaines, dunes, canyons …


Quelques belles lignes droites nous attendent encore, mais cette fois sur de la piste.


De temps à autre, nous apercevons des fermes, petites taches de verdure dans cette aridité.
On se demande comment des troupeaux peuvent trouver à manger dans cette pierraille.


Ce passage indique que l’on change de domaine et il empêche les bêtes de passer.


Nous avons trouvé un épineux offrant une belle ombre pour le pique-nique.


Nous arrivons tôt dans l’après-midi à notre destination.
Il s’agit d’une propriété située au milieu de nulle part, genre Bagdad Café.
Il y a une station-service, une épicerie, un petit resto, un camping et des bungalows.




On y élève aussi des animaux (chèvres et moutons).


Nous repartons sur la piste bordée de jolies fleurs, attention à la traversée d’oryx !


Le paysage change assez vite alternant parties de sable et parties montagneuses.



Nous prenons pas mal de photos, mais c’est quand même plus beau dans la réalité.



Dans ce désert de roches, survivent des animaux sauvages tels des zèbres et aussi un chacal.


Nous arrivons à l’un des endroits les plus visités de Namibie : Sossusvlei.
Etant situé en plein désert, nous n’avons pas trop le choix pour le logement,
et il porte bien son nom : Desert Camp.


C’est le lodge le plus économique du coin, où l’on peut faire soi-même ses repas.
Beau bungalow (climatisé…car jusqu’à 38° dehors !) avec terrasse qui donne sur la nature.


La piscine est bienvenue après les visites.


Un matin, un gnou est venu nous rendre visite !


Nous y passons deux nuits pour nous permettre de bien visiter le site.
 Il s’agit des fameuses dunes de sable mondialement connues des photographes et des agences.
Nous faisons une première incursion le soir, à la lumière du soleil couchant.


Je monte quelques mètres sur cette grande dune (la nommée 45) de plus de 150 m de hauteur.


Pas le temps de la grimper, car on va sur une autre dune (la Elim) pour le coucher de soleil.



Tôt le lendemain matin, nous allons sur le site même de Sossusvlei, situé à 60 km de l’entrée du parc.
Seuls les touristes en 4x4 peuvent aller jusqu’au parking terminal, les autres prennent une navette.
Je m’exerce ainsi à la conduite sur du sable mou et profond, la voiture peine, c’est un peu stressant !


A l’arrivée, nous découvrons un ensemble de dunes rouges entourant des parties plates blanchâtres.
Celles-ci correspondent au lit d’une rivière asséchée et forment comme des salars.



Pour profiter du spectacle, il faut prendre de la hauteur !


Nous entamons l’ascension d’une dune, avec parfois des passages pentus où le sable se dérobe.


Nous suivons les traces sur l’arête de la dune et grimpons petit à petit.



Nous commençons à découvrir de superbes panoramas autour de nous.



Le sommet est encore loin, et il y a un abandon.


Je continue seul et je parviens au sommet de cette dune :
Elle est appelée Big Daddy et c’est la dune la plus haute du monde (325m de hauteur !).


On a devant nous une véritable mer de sable s’étendant à l’infini (jusqu’à la mer !).


En bas, il y a les parties plates surprenantes de blancheur.


Nous descendons en courant la dune (avec Agathe, une petite française rencontrée sur place).


Nous cheminons ensuite sur le salar, vaste étendue où la chaleur s’intensifie.


Dans cette zone très aride subsistent des arbres comme pétrifiés par la sécheresse.



Leurs branches desséchées s’élancent dans un dernier sursaut vers le ciel d’un bleu profond.


Avant de quitter cette région, nous faisons une dernière visite au canyon de Sesriem.


La rivière qui a donné naissance aux salars a aussi creusé un canyon à proximité.
D’une profondeur d’une trentaine de mètres, il est étonnant par ses formes.
Il est parfois plus étroit en haut qu’en bas et se parcourt sur plusieurs centaines de mètres.


Nous reprenons la route, plutôt une piste de tôle ondulée très prononcée : conduite difficile !


Nous traversons à plusieurs reprises des petits canyons, d’où un paysage très diversifié.



Finalement, nous arrivons à notre deuxième point de chute sur la côte atlantique : Swakopmund.
Nous passons trois nuits, pour avoir un peu de détente, dans une superbe guesthouse.


La ville est la station balnéaire du pays, fréquentée par les habitants de la capitale et les sud-africains.
Tout comme Lüderitz, elle est isolée du reste du pays par des centaines de km de désert,
ce qui lui donne un air de bout du monde assez artificiel.
Créée au début des années 1900 par des colons allemands, elle en a gardé des symboles,
comme par exemple : rue Bismarck, hôtel Zum Kaiser …
Les bâtiments modernes alternent avec l’architecture coloniale : on a l’impression 
d’être dans une petite ville allemande ou dans une station balnéaire de la Baltique.



Les rues sont très larges, il y a peu de circulation, c’est très propre et très tranquille.


Le bord de mer est superbement aménagé : grands palmiers, parterres fleuris et verdoyants.


La plage est très étendue mais peu fréquentée : l’eau est à 16° et il ne fait pas bien chaud dehors.


Ce panneau donne le ton de l’atmosphère de cette ville : c’est très strict et réglementé.
Rien à voir avec ce qui se passe sur les plages de Maurice où la musique retentit partout !


Nous visitons une galerie dédiée aux pierres (précieuses) de Namibie.
En voilà une qui fait son poids : un quartz qui pèse plus de 14 tonnes.


Celles-ci sont plus petites mais le prix est quand même considérable.


3 commentaires:

Fred a dit…

Encore de superbes photos de desert et de canyon... celle de l'arbre pétrifié dans le salar entouré de sable rouge sous un ciel bleu est digne dun professionnel !
Bonne continuation.
Fred

Monique a dit…

Quel magnifique désert profitez bien de ces sublimes paysages. Bisous

Florence a dit…

De bien belles photos qui font rêver! Ce désert est magique. Bonne suite de voyage, bisous!
Florence