Après avoir atteint la pointe extrême sud de l’Afrique, nous
remontons vers le nord (Namibie).
En deux heures d’avion, nous arrivons en Namibie, dans la
capitale …
Au fait, connaissez-vous le nom de cette ville ?
Petite présentation du pays : il fait une fois et demi
la France pour seulement 2,5 millions d’habitants
S’il y a si peu d’habitants, c’est que le pays est assez
inhospitalier, comportant deux célèbres déserts :
Le Kalahari où vivaient les bushmen et le Namib, l’un des
plus vieux déserts au monde.
Le pays a été longtemps sous domination sud-africaine,
subissant lui aussi l’apartheid.
Maintenant, on trouve une situation analogue à son
voisin : les afrikaners (d’origine allemande ici)
détenant le pouvoir économique et une population noire ayant
du mal à s’en sortir.
La Namibie est un pays en vogue offrant de nombreux sites
touristiques remarquables.
Nous allons passer deux semaines et demi à essayer d’en
faire le tour.
Pour cela, nous avons loué une voiture adaptée : un
Toyota Fortuner 4x4 !
Surélevé, avec des pneus larges et bien crantés, il convient
parfaitement à la piste.
Au fait, la capitale … c’est Windhoek, ville peu connue et
qui a peu d’intérêt.
Nous partons donc directement plein sud à travers le désert
du Kalahari.
La route est goudronnée, large et tout en ligne droite.
Des aires de repos sont prévues : l’ombre de l’acacia
n’est pas suffisante.
Le tropique du Capricorne traverse la Namibie en son milieu.
Nous sommes surpris de voir que tout est clôturé, impossible
de s’écarter de la route !
Tout le long de la route, des kilomètres de grillage
délimitent d’immenses domaines.
Les fermes sont très dispersées, certaines aux entrées
verdoyantes dans ce quasi désert.
Les axes principaux sont goudronnés, mais beaucoup de routes
secondaires sont des pistes.
Heureusement, elles sont larges et roulantes (90-100 km/h)
avec parfois de la tôle.
Nous suivons le lit d’une rivière asséchée avant d’arriver à
notre première étape.
C’est un éco-lodge ayant beaucoup de charme.
En fin d’après-midi, nous partons en safari « privé »
en plein désert du Kalahari.
Nous apercevons quelques animaux sauvages à travers la
savane :
Des springboks qui
détalent à la moindre alerte.
Des autruches qui ont délaissé leur nid rempli d’œufs.
Des antilopes Oryx, aux longues cornes très droites.
Ces masses de paille dans l’arbre sont des nids d’oiseaux
construits ensemble.
C’est en quelques sorte un HLM pour moineaux (jusqu’à une
centaine de couples !).
Mais l’intérêt principal de la sortie est de profiter du
décor sauvage et des couleurs.
Le désert du Kalahari est formé de rubans de dunes
rouge-orangé parallèles.
Le lendemain, nous reprenons la piste dans la vallée et
passons devant des fermes
plus modestes qui font uniquement de l’élevage de chèvres et
moutons.
Mais les domaines sont toujours très vastes et les animaux
sont dispersés (points blancs).
Nous ne verrons pas de bushmen par ici, ils ont été
repoussés dans des contrées éloignées.
La piste blanche en montagne russe nous fait traverser les
cordons dunaires.
Comme il a plu (un peu !), alors la végétation s’est
réveillée : quels contrastes de couleurs !
Nous nous arrêtons pour observer un type d’arbre très
particulier.
Le quivertree ou « arbre carquois » (utilisé pour
faire des carquois par les bushmen)
est un aloès indigène capable de résister à de grandes
sécheresses.
Le nouveau logement est dans une ferme en pleine brousse. Il
faut refermer le portail !
Autour de la ferme, il y a le bétail rassemblé.
Notre bungalow (très confortable) donne directement sur la
campagne.
L’étape suivante nous emmène à travers un désert rocailleux
sur un site fabuleux.
Il s’agit du Fish River Canyon, le deuxième plus grand
canyon au monde.
Plusieurs points de vue permettent de bien appréhender son
côté grandiose.
A cette saison, la rivière ne coule plus. Quelques vasques
d’eau perdurent.
Nous reprenons la route, plutôt la piste et croisons une
ligne de chemin de fer.
Plus loin, nous apercevons le train qui transporte du minerai
vers la mer.
C’est justement notre destination, mais le trajet est
long :
Nous faisons un pique-nique au bord de la Fish River, qui
est à sec !
Janine me prépare un sandwich aux sardines !
Nous retrouvons la route goudronnée qui traverse des zones
désertiques rocailleuses.
Les lignes droites sont impressionnantes et même à 120 km/h,
ça n’avance pas vite !
Il y en a aussi long devant que derrière !!
Le décor change, laissant place à des parties plus
sablonneuses où vivent des chevaux sauvages.
C’est à la fois fascinant et presque inquiétant d’être seuls
dans cette immensité !
Nous n’avons rencontré aucun cycliste sur ce trajet !!
Tout au bout se trouve la petite ville portuaire de Lüderitz, construite par les chercheurs de diamant.
Complètement isolée du reste du pays, elle vit grâce à son
port qui exporte les richesses minérales.
Autour de la ville se trouvent toujours des zones diamantifères interdites au public.
La population est d’origine germanique et l’on retrouve ses
traces dans les constructions.
Nous logeons en bord de mer : l’accueil est partout
extrêmement chaleureux,
Lüderitz est connu par les kite surfeurs, mais nous n’en a
vu aucun (info pour Fred !).
Après le gibier de brousse, nous avons savouré les produits
de la mer :
2 commentaires:
Les couleurs de la savanes sont superbes et les animaux croisés différents de ceux de Tanzanie.
Luderitz accueil effectivement un championnat de vitesse en kite.
Impressionnante la Impressionnant traille du Fish Canyon !
Bonne continuation pour notre part nous avons commencé notre séjour en Thaïlande. Le premier post du blog a été mis en ligne ce matin.
Bises
Fred & Céline
Bonjour Janine, jean,
Des couleurs magnifiques, des vues grandioses.
C'est superbe comme tout ce que vous nous faites partager.
A très bientôt.
Bises de nous deux.
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