dimanche 31 décembre 2023

LE CANYON COLCA : partie N°3



Nous quittons la belle ville d'Arequipa pour prendre de la hauteur, en grimpant sur l'Altiplano.
On passe en peu de temps à une altitude comprise entre 3000 et 4000m dans des paysages arides.


On y croise un train (très long) qui transporte du minerai des Andes vers la côte pour l'exportation.


Nous faisons un arrêt pour "reprendre notre souffle" : nous buvons des infusions de coca ou autres
 pour mieux supporter le mal d'altitude (maux de tête, souffle court).



L'endroit est perdu au milieu de nulle part, seulement quelques bâtisses, dont une chapelle.



Au loin s'élève le majestueux cône du volcan Misti.


Dans la boutique souvenirs, j'ai acheté de beaux bonnets péruviens !


Une formation très particulière sur l'Altiplano : le Bofedales, c'est un genre de tourbe
 plus ou moins spongieuse dû à l'écoulement de sources d'eau. Gros contraste de couleurs !


On peut apercevoir un troupeau de vigognes (de la même famille que les lamas, mais sauvages).


Les voici de plus près !



Tout à côté, se mélangeant parfois avec les vigognes, on trouve des lamas et des alpagas (domestiques).



On continue à prendre de l'altitude pour passer le col de Patapampa à 4910 m d'altitude !


De là, on a une belle vue sur la Cordillère des Andes et sur ce volcan qui "éternue" toutes les 1/2 heures.


Nous redescendons pour arriver dans le canyon de Colca qui se situe aux alentours de 3500 m d'altitude
D'en haut, nous voyons la ville de Chivay, capitale typique du canyon.


Les femmes portent le costume traditionnel.


Nous continuons notre route jusqu'au village suivant Yanque,
où nous allons séjourner 2 jours dans une charmante guest-house.



C'était le premier dîner, pour le deuxième Yannick a déclaré forfait (mal d'altitude !).


Yanque est situé au creux d'un magnifique paysage de montagnes. 
Nous faisons une première rando vers le site archéologique de Uyo-Uyo.
Du fond de la vallée bien cultivé (maïs et pommes de terre), nous allons grimper vers les terrasses.



Les ruines du village datent de l'époque coloniale espagnole, lorsque les conquistadors sont arrivés
 dans la région et ont obligé la population locale à descendre dans la vallée pour mieux la contrôler !


Sur le chemin du retour, nous passons dans les terrasses cultivées en maïs...


et nous nous arrêtons à un champ où travaille un "campesino".


Yannick donne un coup de main pour bêcher les pommes de terre !


Le lendemain matin, nous faisons une halte sur la place du village Yanque 
où des femmes en costumes traditionnels tiennent un petit marché.






Nous continuons notre route le long du canyon où coule le rio Colca.



Nous allons au mirador "La Croix du Condor", pour essayer d'apercevoir le fameux Condor.



On le cherche dans ce profond canyon...


On l'a vu, mais de très loin !!


Par contre, on a pu admirer sur place les costumes colorés des femmes :
mêmes genres de jupes et de chapeaux.



Nous continuons la découverte du canyon en allant voir le geyser de Pinchollo,
perché à 4 400 m d'altitude, au bout d'une longue piste.



Il manque le bruit assourdissant du jet de vapeur : ça bouillonne dur !
En fait, de l'eau du torrent s'infiltre dans le sol et ressort sous pression comme d'une cocotte minute !


A côté, il y a des émanations volcaniques qui ont bien coloré le terrain.


En revenant, nous passons dans le village de Maca dont l'église a souffert d'un tremblement de terre.


Derniers paysages du canyon de Colca aux 35 000 ha de cultures en terrasses.



Nous quittons le canyon pour nous diriger vers le lac Titicaca, en continuant la route sur l'Altiplano.



Juste avant d'arriver au lac, nous nous arrêtons pour visiter le site archéologique de Sillustani.
A l'époque pré-inca, les dignitaires Collas, ancêtres des Aymaras, étaient inhumés,
 au plus près du ciel, dans des chullpas (tours funéraires) en pierre.



le site est grandiose et domine la vallée.



Les Incas firent de même et dressèrent leurs propres tours chullpas, plus hautes et plus belles,
aux pierres polies et parfaitement agencées.




Les plus grandes tours dominent le lac d'Umayo : c'est de là, chaque matin, 
que renaissait le soleil, et avec lui, les morts à la vie.