mardi 26 décembre 2023

La Vallée sacrée des Incas (dernière partie)




 On quitte Cuzco pour la vallée du rio Urubamba appelée vallée sacrée des Incas.
Cette région très fertile était le grenier des Incas.


Ils cultivaient principalement le maïs, au fond de la vallée, 
mais aussi sur d'innombrables terrasses aux tracés vertigineux.
Le premier village rencontré est Pisac (à 3 000 m d'altitude).


Une porte inca permettait de contrôler les entrées sur le site,
voici d'ailleurs l'un des derniers survivants qui arrive !


Pour une petite faim, rien ne vaut un bon épi de maïs bouilli, variété blanche à gros grains (choclo).


ou bien un cuy farci et rôti dans un four à bois.


La fin de la vallée sacrée se termine par le village de Ollantaytambo.



Au dessus du village, une forteresse inca surveillait l'accès au chemin du Machu Picchu.



Un agencement des pierres toujours aussi précis, cette fois avec des niches.


et d'énormes blocs aux formes trapézoïdales (avec des joints antisismiques).


Nous faisons un trajet d'une heure sur une piste pour rejoindre la communauté Patacancha.
Le village est isolé dans la montagne et l'une des familles nous accueille et nous habille !



L'homme est un chaman, il est accompagné de sa mère et de sa fille.
Il nous invite à une cérémonie rituelle pratiquée par les Quechuas, descendants des Incas.
Sur un tapis sont disposés tout un tas d'objets servant d'offrandes.


Le but est de faire des offrandes aux divinités de la nature pour obtenir leur bienveillance.
A l'aide de feuilles de coca, de chicha (bière de maïs) et autres dons, il sollicite la clémence
de la Pachamama (la Terre mère) et des divers Apus qui sont les dieux 
de la nature comme ceux des montagnes, des volcans, des rivières, de la pluie
pour qu'ils les aident et favorisent leur vie quotidienne.


Ce type de cérémonie est toujours pratiquée, en général au niveau d'un village,
pour apaiser un volcan en éruption par exemple, ou demander de bonnes récoltes.
Les incantations se font en langue quechua et se terminent par le sacrifice d'un mouton.

Direction maintenant le Machu Picchu que l'on ne peut rejoindre que par le train ou un trek de 4 jours.
Le rio Urubamba s'enfonce dans un canyon où il n'y a de place que pour le train et le torrent.


Le train débouche dans la petite ville d'Aguas Calientes et traverse le bourg en pleine rue.



Ici transitent les visiteurs venus pour le Machu Picchu.
Des navettes les emmènent, avec des tranches horaires précises, à l'assaut du site.
Nous partons parmi les premiers du matin et arrivons dans d'épais nuages.

 
Mais au bout d'une heure, les nuages s'estompent peu à peu et dans une ambiance quasi mystique,
la montagne dévoile son trésor devant une foule admirative !


Le Machu Picchu est une forteresse inca construite au sommet d'une montagne,
quasiment inaccessible et dominant le rio Urubamba tout en contre-bas.


Des terrasses surplombent la forteresse et un chemin en escalier permet de rejoindre le site.




On arrive au niveau des différents édifices dont il ne reste que les murs,
mais l'emplacement des maisons est bien visible.
Le mystère demeure : s'agit-il d'une capitale religieuse, d'une résidence pour l'empereur Inca
ou juste d'un lieu de culte consacré au dieu du soleil ?




Cette construction est appelée le temple aux trois fenêtres (toujours de forme trapézoïdale).


 Et celle-ci, le temple du soleil, une tour avec de nombreuses fenêtres et un autel au centre.


Le circuit nous amène dans la partie basse d'où l'on a d'autres belles vues sur le site.



Au revoir Machu Picchu, l'une des sept nouvelles merveilles du monde selon l'Unesco !


De retour à Aguas Calientes, nous déjeunons à l'intérieur du marché :
menu traditionnel: soupe et caldo de gallina (ragoût de poulet).



Le train nous ramène à Ollantaytambo où nous faisons une autre excursion vers les greniers des incas.


La ville en contre-bas et la forteresse qui la domine.

 
Nous entrons par hasard dans un élevage de cuys (cochons d'Inde !).



Nous retournons vers Cuzco en empruntant un autre itinéraire à travers la vallée sacrée.


Nous faisons un arrêt aux "cirques" de Moray qui sont d'anciennes terrasses agricoles incas.
Elles servaient semble t-il à faire des essais de différentes cultures...



Un autre arrêt est pour observer les salines de Maras : le site occupe tout le fond de la vallée.


Une source d'eau, après avoir traversé des couches de sel gemme sort de la montagne saturée de sel.
Avant même l'époque inca, des bassins de décantation permettaient de récupérer le sel.
Maintenant, le site s'est développé et dépasse les 4 000 bassins de sel cristallisé.


En altitude, il faut boire beaucoup... pourquoi pas un peu de Chicha (bière de maïs fermenté).


Nous terminons notre périple au cœur du Pérou par un séjour de deux jours chez l'habitant.
Une famille de la communauté Umasbamba nous accueille en musique.


Le déjeuner prévu est une spécialité de la montagne appelée Pachamanca.
Dans un four creusé dans la terre et chauffé à blanc, on répartit tout un tas d'ingrédients
sur des pierres très chaudes : viande de poulet et porc et des légumes divers.



On protège les aliments par des toiles et on recouvre le tout de terre pour laisser cuire à l'étuvée.
Cette technique de cuisson existe aussi dans d'autres pays, comme en Polynésie !


On place ensuite les aliments cuits dans différents plats et il n'y a plus qu'à se servir !


Mon assiette est bien remplie, accompagnée d'une bouteille de vin rouge chilien : bonne ambiance !!


Nous logeons à l'étage et la nuit s'avère particulièrement froide (12° dans la chambre !).


Nous vivons au rythme de la famille et du village, en aidant au besoin...






On a même repris du service dans l'école !


La petite église du village où se pratique le syncrétisme (christianisme et chamanisme).


Un élevage à grande échelle de cochons d'Inde.


Chaque région et même chaque village a ses costumes traditionnels différents !
Et quand il y a de beaux mannequins pour les mettre en valeur, c'est le top !


La femme qui nous accueille est une spécialiste du tissage, ainsi que sa mère.


Remarquez au passage les longues tresses qui se terminent par des nœuds !
Et surtout le sourire qu'on a trouvé partout au Pérou !


Nous terminons notre reportage ici et vous disons un grand Adios sous la protection du Condor!





















1 commentaire:

Jeannine a dit…

Janine, Jean, un grand merci pour nous avoir permis de faire ce magnifique voyage en votre compagnie.