jeudi 28 janvier 2016

CÔTE OUEST de l'île du sud (Nouvelle Zélande)


Nous nous dirigeons maintenant vers l’ouest, en traversant des paysages montagneux.

Notre logement se trouve à la campagne, dans une maison de caractère, en bois.

C’est chez l’habitant, et Donald, le propriétaire kiwi, nous a gentiment accueillis.

A proximité, se trouvent les Pancake Rocks, des formations rocheuses en bord de mer.
De nature calcaire, elles ont été érodées par la mer qui s’y engouffre.
Les vagues pénètrent à l’intérieur de cavernes et ressortent dans un grand fracas.

Dans l’une d’elles, l’eau est propulsée vers le haut et jaillit dans un panache d’écume !
C’est ce que l’on appelle le trou du souffleur.

 Les Pancake rocks ressemblent à des couches de « crêpes » empilées, d’où le nom !

Une photo prise dans un moment de calme : on voit très bien le relief !

Et maintenant, la grosse vague vient tout submerger dans un fracas assourdissant !

Nous continuons la visite de la région en remontant une rivière dans le parc national Paparoa.
La vallée est encadrée par de hautes falaises verticales de calcaire.

La promenade est agréable, dans un cadre de végétation luxuriante.

On peut traverser la rivière sur un pont suspendu (très solide !).

La région bénéficie d’un micro climat subtropical (très humide !) et l’on y trouve
la variété de palmiers Nikau, la seule qui pousse à des latitudes aussi basses.
Leur particularité est d’avoir un bulbe en haut du tronc.

Nous descendons progressivement le long de la côte ouest qui présente des aspects très sauvages.

Les quarantièmes rugissants, venant de l’Antartique, se brisent sur les plages et falaises rocheuses.

Il y a bien des endroits occupés par de grandes prairies pour l’élevage…

mais la plus grande partie est laissée à Dame Nature : forêts, ajoncs, genêts…le bush !!

C’est notre voiture de location (Nissan Tiida) avec conduite à droite !

La côte est assez inhospitalière, et les premiers explorateurs n’ont pas pu y accoster !

Cependant, après la découverte de filons d’or dans les années 1850,
des villes côtières se sont développées, comme Greymouth.
Le site d’une ancienne cité de chercheurs d’or a été restauré : Shantytown.

Un petit train à vapeur nous emmène à l’intérieur de la forêt,
là où les forestiers allaient couper les arbres qu’ils débitaient dans une scierie locale.

Pour trouver l’or, il fallait d’abord concasser des tonnes de terre, cailloux et autres matériaux
à l’aide de broyeurs actionnés par de grandes roues à aube.

Ensuite, le travail se faisait à la main en récupérant les pépites au fond des batées,
alignées ici, en dessous les unes des autres.

Le village était développé, avec toutes les commodités d’une petite ville de l’époque.

Et l’oiseau kiwi…il a beau vivre ici…toujours pas vu !
La plante derrière le panneau s’appelle harakeke et est endémique du pays.
Les Maoris l’utilisaient dans divers domaines,
 et en particulier pour se fabriquer des vêtements avec les fibres des feuilles.
A défaut de kiwi, voici un autre oiseau qui ne vole pas et qui lui ressemble : le weka.

 Bon, on ne sait plus trop où se diriger…la mère patrie est bien loin !!

Continuons quand même à descendre le long de cette côte jusqu’aux glaciers…
En effet, l’étape suivante est le parc national Westland qui abrite deux glaciers.

Mais il n’y a pas qu’un long nuage blanc sur le pays, il y a aussi des nuages noirs chargés de pluie !
Notre séjour sur cette côte ouest est  très arrosé !!
C’est naturellement une région très pluvieuse (environ 3 m d’eau par an !),
mais cette année ça bat des records (El Niño ?).
L’eau ruisselle de partout, même sur la côte soumise aux embruns.

Il nous aura fallu attendre un moment d’accalmie pour faire l’excursion au glacier Franz Josef.
Il se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la côte et seulement
 à trois cents mètres d’altitude, au milieu de la forêt subtropicale luxuriante.
C’est seulement ici, et en Amérique du sud, que l’on peut voir des glaciers aussi bas !

Une petite marche d’approche est quand même nécessaire pour apercevoir ce glacier.

Tout du long, nous pouvons voir de nombreuses cascades bien alimentées, vu ce qui tombe.
Le glacier se trouve au fond d’une vallée.
Quelques années auparavant, il était à l’endroit même où nous marchons.
Nous devons nous arrêter à une certaine distance de sa base (mesures de sécurité).
Les premiers séracs se distinguent bien, tandis que le haut se perd dans les nuages !

Nous ne pourrons pas voir le deuxième glacier (Fox), car le chemin d’accès a été fermé
pour cause d’inondation et d’éboulement de terrain.
Une vue de la côte (avec beaucoup de bois flotté !), avant de rentrer à l’intérieur des terres…

Nous traversons une petite chaîne de montagnes en laissant les nuages noirs derrière nous.
Le pluie cesse, mais le long nuage blanc est toujours là, et bien bas.
La route longe la rivière Haast qui s’étale dans la vallée.

 Nous arrivons à l’extrémité nord du lac Wanaka.

Ce lac s’étale sur une très grande étendue, en épousant les formes des montagnes.

Nous nous arrêtons dans la ville située au bord du lac et qui porte le même nom  Wanaka,.
C’est une petite station de vacances, d’été comme d’hiver, très agréable,
avec beaucoup de possibilités de promenades à pied ou en vélo.
L’endroit doit être certainement bien plus agréable encore par beau temps,
lorsque les montagnes alentour se reflètent dans le lac !
Nous n’irons pas voir le mont Aspiring, car les sommets sont dans les nuages…
nous nous contentons d’une sortie au petit lac Diamant.

Pour ceux qui ont du mal à s’endormir le soir, vous pouvez essayer de compter les moutons !

dimanche 24 janvier 2016

CHRISTCHURCH - PARC ABEL TASMAN (nord de l'île du sud)


Nous allons de Wellington, dans l’île du nord, à Christchurch, dans l’île du sud, en avion (45 mn).
La ville de Christchurch fut fondée en 1840 par des émigrants écossais,
qui y établirent une colonie anglicane (d’où le nom de la ville).
La ville est maintenant devenue le centre commercial et administratif de l’île du sud.
C’est même la deuxième plus grande ville, après Auckland, de la Nouvelle Zélande.
Malheureusement, un tremblement de terre a dévasté tout le centre-ville le 22 février 2011.
Les dégâts sont encore visibles et l’atmosphère est assez étrange,
entre les vestiges du séisme qui subsistent et les nouveaux bâtiments qui sont reconstruits.
Le plus impressionnant est la façade de la cathédrale entièrement détruite.

Le tramway passe devant un immeuble encore debout, mais entièrement fermé.

Un autre tramway (de type anglais) s’engage dans la partie en complète rénovation.

Beaucoup d’efforts ont été accomplis, et de beaux immeubles ont vu le jour.

Voici le nouveau Novotel, mais l’environnement n’est pas top !

Une belle rue de commerces a été créée, mais ça manque de vie !

Nous quittons Christchurch pour faire un tour complet de l’île du sud pendant trois semaines.
Nous louons une voiture et partons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
L’étape N°2 sur la carte est la ville de Kaikoura, située sur la côte est.

En arrivant, nous allons observer une colonie d’otaries qui se prélassent sur un ilot rocheux.

Et je prends la pose !

Une société gérée par des Maoris organise des sorties en mer pour observer des baleines.
Du bateau, nous pouvons voir la côte surmontée de nuages blancs…
En arrivant ici, les premiers Maoris ont appelé ce pays : « le pays au long nuage blanc » !
Et il faut reconnaitre que le ciel est souvent nuageux, même en été !!

Des dauphins viennent à notre rencontre.

Voici l’albatros royal, l’oiseau roi des mers du sud, dont l’envergure peut dépasser 3 m !

Et voici notre premier cétacé en vue.

C’est un cachalot géant de la famille des baleines.
Il peut atteindre 15 à 20 m de long et peser entre 40 et 60 tonnes.
 C’ est le quatrième plus grand mammifère marin et  il respire donc de l’air.
Il va rester en surface 15 à 20 mn, pour bien « s’oxygéner ».

Là, il se cambre, avant de plonger.

Il ne reste que la queue qui s’élève dans les airs.

Le voilà reparti dans les 1000 m de profondeur pour près d’une heure !

Nous continuons notre route vers le nord et faisons quelques arrêts :
Une nouvelle colonie d’otaries à fourrure de Nouvelle Zélande (le nom complet !) avec des bébés !

Une vue de la côte sauvage : c’est tranquille ici !

Tiens une mouette noire à bec rouge !!
Pour les puristes : « l’huîtrier variable », un oiseau endémique de la Nouvelle Zélande.

Nous arrivons dans la région Marlborough au nord-est de l’île.
On y cultive de la vigne (qui est arrosée au goutte à goutte) dans un environnement assez aride.

Le vin de Nouvelle Zélande est plutôt bon : Armand, tu pourrais venir !

Notre étape N°3 est le parc national Abel Tasman.
Nous avons un aperçu d’une partie du parc depuis notre logement.

Nous partons en excursion d’une journée, avec un transfert en bateau.
Le départ a lieu sur un parking, et le tracteur va nous emmener jusqu’à la mise à l’eau.

Un arrêt devant le « Split Apple Rock » reconnu comme élément du patrimoine national.
Cette grosse boule de granite symbolise une pomme qui a été coupée en deux,
mais il n’y a pas d’explication à ce phénomène !

Le bateau nous dépose sur la magnifique plage d’Anchorage.

Nous allons revenir au point de départ en parcourant plus de 15 km sur un sentier littoral.
De temps en temps, nous avons un beau point de vue sur la côte et la mer.

A d’autres moments, nous nous enfonçons à l’intérieur dans une végétation particulière :
Ici, des bruyères arborescentes, grandes comme des arbres (un intrus s’y cache !).

Là, des fougères arborescentes (cette fois, c’est une intruse !).

Mais les fougères sont parfois aussi grandes que des arbres.

Une plage parfaite dans sa forme en croissant.

Quelques autres vues du parcours.

Une halte rafraichissante : je me baigne en Nouvelle Zélande (à 20°) !

A l’arrivée, nous découvrons la plage à marée basse (c’est presque le Mt St Michel !)..