mardi 19 janvier 2016

PARC TONGARIRO - WELLINGTON


Après Rotorua et Taupo, nos deux dernières étapes dans l’île du nord sont Turangi et Wellington.

Turangi est une petite ville de campagne bordée par la rivière Tongariro.

Cet endroit est mondialement connu pour la pêche à la truite.
Les pêcheurs viennent de très loin pour essayer de sortir ce trophée tant convoité.
La pêche se fait exclusivement à la mouche et la taille des prises doit faire au moins 40 cm !
Malheureusement, après le carnage de Jean Roques ici même (!!), les pêcheurs s’évertuent en vain !

Turangi est aussi la porte d’entrée du parc national Tongariro
qui regroupe les sommets volcaniques les plus hauts de l’île du nord.
C’est un fabuleux terrain d’action pour les randonneurs et le « Tongariro Alpine Crossing »
est considéré comme l’un des plus beaux treks au monde.
Nous nous lançons dans cette aventure non sans avoir été avisés des difficultés :
20 km, pas de ravitaillement, 1000 m de dénivelé positif, 1200 m en négatif,
et 7 à 8 h de marche sur un terrain accidenté.
Le départ a lieu directement dans un terrain de roches volcaniques, à une altitude de 1100 m.

Heureusement, des passages sont aménagés à travers les blocs et coulées de lave.

La première partie se fait au pied du volcan Ngauruhoe, qui s’évertue à se cacher dans les nuages !

On monte progressivement dans un paysage lunaire.



Derrière nous, la vue porte loin sur la plaine à l’horizon.


Nous sommes complètement immergés dans cet univers d’apocalypse.

Et le volcan continue à jouer à cache-cache avec nous !

Nous traversons une étendue plate qui nous rappelle « la plaine des sables » de La Réunion.

De façon inattendue, le fameux volcan Ngauruhoe s’est dégagé…pendant quelques minutes.

Volcan parfait, il a servi de décor dans le film « Le Seigneur des Anneaux ».


L’ascension continue lentement pour atteindre l’altitude de 1900 m.
Nous ne sommes pas seuls sur le chemin et la progression se fait à la même allure !

Nous atteignons le « cratère rouge » et là waouh !!


C’est la dernière grosse montée pour dominer l’ensemble.

La descente (pas facile dans des cendres volcaniques) nous laisse entrevoir de jolis lacs.

Admirons ces trois lacs couleur émeraude dans ce décor volcanique, avec des fumerolles !!

Nous faisons la pause pique-nique près de l’un deux.

En nous éloignant, nous pouvons encore contempler ce site…

avec en particulier, le volcan rouge en fond de toile !


La descente nous emmène sur un autre versant du parc Tongariro.
Quelques fleurs se sont adaptées au terrain rocheux !

Au loin, la plaine avec un lac et l’arrivée tout en bas !
La descente est interminable (près de 3 h), car il faut redescendre à 800 m d’altitude.

Très heureux que ça se termine !!
Pour Janine cela a été dur, mais ça en valait la peine !!

Nous passons une journée entière de repos (bien mérité !) à Turangi,
avant de reprendre la route pour Wellington.
Tout au sud du parc Tongariro, se trouve le volcan enneigé Ruapehu (2797 m).
Des stations de ski ont été aménagées sur ses pentes et fonctionnent en hiver (juillet –août).

La campagne est toujours vallonnée et verdoyante, avec ses points blancs !!

Notre dernière halte dans l’île du nord est la ville de Wellington,
qui, comme chacun le sait, est la capitale de la Nouvelle Zélande !
Elle abrite les bâtiments officiels dont le parlement : voici la partie ancienne de style victorien…

et voici la partie moderne (à remarquer le ciel bleu, ce qui est rare dans ce pays !).

La Nouvelle Zélande fait partie du Commonwealth, et l’influence anglaise est omniprésente.
Cette ancienne demeure en témoigne !

Un « cable car » permet d’accéder à un point de vue au-dessus de la ville.
On peut constater qu’elle est construite le long d’une baie découpée et fermée.

Nous passons une demi-journée à visiter le musée Te Papa (et il fait beau dehors !).
L’arbre aux fleurs rouges est endémique du pays et s’appelle pohutukawa (nom maori).

Le musée est immense et occupe 5 niveaux.
Nous n’évoquerons que la partie consacrée à la culture Maorie.
Pour naviguer, les Maoris fabriquaient des embarcations élaborées,
comme ce très long canoë profilé dont la base est taillée dans un seul tronc d’arbre.

Cette construction sur pilotis servait de rangement pour les provisions,
 les armes et toutes les richesses de la tribu.

La maison commune (ou marae) servait de lieu de culte et de rassemblement.
Elle était très ouvragée avec un intérieur décoré de sculptures.

Voici des exemples de sculptures : la langue est toujours exagérément tirée !

L’un des symboles du pays est le kiwi.
C’est un oiseau craintif, qui ne sort que la nuit, par peur des prédateurs,
car il ne vole pas. Il est quasiment impossible de l’observer dans la nature…
le voici donc, mais empaillé (vu dans le musée !).
A noter que les néo-zélandais sont aussi appelés kiwis (en rapport avec cet oiseau !).

Dans quelques jours, nous nous retrouverons dans l’île du sud…

4 commentaires:

Monique a dit…

Bravo Janine pour la rando et bravo Jean pour les photos du volcan,c'est vrai qu'on se croirait dans la plaine des sables à la Réunion... Bises un peu fraîches de Hyeres

Jeannine a dit…

Bravo, vous gardez la forme !
En ce moment, j'ai tendance à "hiverner" au coin du feu :-).
Et il faut un peu se forcer pour des petites marches par 5°.......
Bises de nous deux et bonne continuation.

Anonyme a dit…

Bonjour les voyageurs!
Vous êtes mignons sur les photos! Ca change de Tahiti, pas vrai?!? Bon périple, envoyez nous des petites nouvelles de temps en temps...
Laetitia (la prof de musique, of course)

annie et gérard a dit…

la nouvelle zélande me parait très variée, mais à part les paysages fabuleux du volcan je n'ai pas encore retrouvé les photos de mon neveu, j'attends la suite....
un grand bravo à Jeanine qui a eu du mérite car la rando me parait être plutôt longue
sympa la queue de la baleine aussi
pour nous tout va bien neige et bientôt corse de nouveau et pas mal de randos vu le climat plutôt doux que nous avons
bonne route
grosses bises