vendredi 1 janvier 2016

RANGIROA


La Polynésie est divisée en cinq archipels (entourés de noir sur la carte).
Les îles de la Société sont toutes des îles « hautes ».
Nous partons maintenant dans l’archipel des Tuamotu constitué uniquement d’îles « basses ».

Dans le cas d’une île « basse », l’île est tellement basse…qu’il n’y a même plus d’île du tout !
Au fil des années, le volcan central s’est affaissé … jusqu’à disparaitre complètement !
Il ne reste plus que le lagon ceinturé par sa barrière récifale et ses motus alignés en pointillés.
C’est ce que l’on appelle un atoll.

Un atoll est constitué d’îlots de quelques dizaines ou centaines de mètres de large,
séparés par des chenaux ou des passes permettant la communication entre le lagon et l’océan.
La mer est bleu foncé tandis que le lagon est d'un bleu plus clair.

Sa hauteur ne dépasse pas les 2 mètres !! Il est donc vulnérable aux phénomènes climatiques !
Le lagon est alors une petite mer intérieure dont la profondeur varie entre 20 et 30 mètres.
Près de 400 atolls existent dans le monde, dont la majorité se trouve dans l’océan Pacifique.
L’archipel des Tuamotu en compte, à lui seul, 78 !

Nous découvrons tout d’abord l’atoll de Rangiroa, qui est le deuxième plus grand atoll du monde.
Il pourrait contenir l’île de Tahiti tout entière, avec ses 75 km de long et 35 km de large.
Rangi, de son petit nom, est le plus peuplé et le plus prisé des atolls des Tuamotu.
Notre pension se trouve au bord du lagon sur une plage de corail.

Pour marcher ou se baigner, il est indispensable d’avoir des chaussures plastiques.

Durant notre séjour, nous subissons une journée de fortes pluies…
mais le lagon garde toujours ses belles couleurs !

Un problème majeur sur les atolls est l’approvisionnement en eau courante.
On utilise, soit les eaux de pluies récupérées dans de grandes citernes plastiques,
soit l’eau d’un puits mais qui est forcément saumâtre. L’eau douce est une denrée rare ici !
Pour boire, il faut acheter de l’eau en bouteilles…ou de la Hinano !

Le village principal d’Avatoru est situé sur un grand motu, là où se trouve également l’aérodrome.
Une route goudronnée de 13 km va d’un bout à l’autre.
 Nous nous lançons à l’assaut de cette route sur des engins sommaires !

Un chenal de communication entre la mer et le lagon montre l’étroitesse du motu.
Voici le côté lagon…

puis le côté mer avec le grand large.

Nous passons près d’une cocoteraie, la ressource principale (pour le coprah),
en dehors du tourisme.

La route se termine au niveau de la passe principale de Tiputa.

Voici à quoi ressemble une passe vue d’avion.

Pour les bateaux, c’est le seul passage possible pour pénétrer à l’intérieur du lagon.
Ne pas confondre passe et chenal de communication !
Vue de la côte jonchée de morceaux de coraux morts, l’arrivée par la mer ne semble pas si aisée !

Nous traversons cette passe en bateau pour arriver dans le paisible village de Tiputa.
Les maisons, comme celle-ci, sont vastes, aérées et bien entourées de verdure.

Comme partout en Polynésie, les églises de toutes confessions se disputent les fidèles.

A l’occasion de Noël, l’intérieur a été joliment décoré de fleurs et de plantes.

La journée de mauvais temps nous a empêchés de faire la sortie prévue au lagon bleu :
C’est le seul contre temps que nous ayons eu de tout notre séjour en Polynésie !
Nous pouvons quand même le voir lors de notre départ : il parait que c’est magnifique !!

Ayant déjà fait deux plongées bouteille à Raïatea, j’enchaine ici avec deux autres plongées.
Elles se font aux abords de la passe principale, côté océan.
C’est là que l’on peut trouver tous les poissons aux aguets, prêts à se bouffer les uns les autres…
chaîne alimentaire oblige, du plus gros au plus petit !
Fort heureusement, les plongeurs sont exempts de cette chaîne !!

Lors des deux plongées, j’ai effectivement vu toutes sortes de poissons,
qu’il va m’être difficile de bien montrer en photos.
J’ai beau avoir un nouveau super appareil photo aquatique (le Canon AW 130),
je n’ai pas réussi à faire de super clichés !
Soit le photographe n’est pas bon, soit les conditions ne le permettent pas !
Une excuse… !! C’est qu’à 25 m de profondeur, même avec une bonne visibilité,
les couleurs deviennent uniformément bleues,
car les rayons infra-rouge sont arrêtés dès les premiers mètres de profondeur !
C’est bien l’impression que j’ai eue : celle d’être dans « le Grand Bleu ».
Un banc de bécunes avec des plongeurs.

Une tortue qui broute le corail.

Un poisson appelé « royalement » Napoléon !

Un baliste.

Un perroquet (sans couleurs !!).

Une belle carangue.

Un poisson coffre.

Des barracudas, de la même famille que les bécunes.

 J’ai pu entendre le cri des dauphins, mais sans les voir, ce n’est pas de chance !
Un jeune de la pension les a vus et m’a passé ses photos (aussi bleues que les miennes !).

Il a vu aussi des requins marteaux, mais par 45 à 50 mètres de profondeur !

Mais revenons sur terre, comme c’est la nouvelle année, nous allons le dire avec des fleurs :
Nous vous souhaitons à tous une très bonne et heureuse année !

6 commentaires:

Famille VARGA a dit…

Nous vous souhaitons nous aussi une très bonne année 2016.

Merci pour toutes ces magnifiques photos !!

Et bonne fin de voyage.

Michèle a dit…

Tous nos vœuxxx pour cette nouvelle année. Que votre beau voyage soit toujours aussi plein de belles découvertes. Continuez à nous faire rêver.
Bises

Régine a dit…

Merci de vos voeux ensoleillés. Toute la famille vous souhaite une bonne année et profitez bien de votre voyage. Bises

Michel a dit…

Encore merci de nous faire rêver.
Bonne et heureuse année à vous deux. Profitez bien encore de ce magnifique voyage avant...
d'en préparer un autre.

A bientôt pour la suite...
Nous, nous allons vers la neige qui est enfin tombée dans les Alpes françaises.

Biz de Reine France et Michel.

Monique a dit…

On vous souhaite une nouvelle année aussi riche en sublimes paysages... Et beaucoup de bonheur. Bisous de Monique et Robert

Jeannine a dit…

Merci pour vos voeux.
A notre tour, nous vous offrons les nôtres, bonne et heureuse année 2016.
Et merci de nous faire rêver.
Bises de nous deux.