AUCKLAND - ROTORUA

Deuxième étape de notre périple :  la Nouvelle Zélande.

Et là, nous prenons un petit «coup de vieux», car nous franchissons la ligne de changement de date.

Départ de Papeete le 6 janvier à 8h du matin et arrivée en Nouvelle Zélande le 7 janvier à 12h45,

après seulement 5h40 de vol… du coup, notre journée du 6 janvier n’aura duré qu’une seule heure !

En voyageant d’est en ouest, on « remonte » le temps en franchissant différents fuseaux horaires…

mais cela s’arrête brusquement à la ligne de changement de date où l’on bascule sur le jour d’après.

La Nouvelle Zélande est l’un des premiers pays sur la carte à commencer un jour nouveau.

En hiver, la France a juste 12h de retard par rapport à nous, ici.

Quand vous vous levez, nous nous couchons…ou presque ! …et en plus,

nous sommes vraiment de l’autre côté de la terre par rapport à vous (avec la tête en bas !!).

Notre séjour dans ce pays va durer un mois, en plein été (hémisphère sud oblige !).

D’une superficie inférieure à  la moitié de la France, la Nouvelle Zélande est composée de deux îles.

 Elle se trouve à l'une des extrémités de la ceinture de feu du Pacifique.

L’an dernier, nous étions à l’autre extrémité, au Chili.

Nous arrivons à Auckland, la ville la plus importante du pays,

mais qui n’est pas la capitale (celle-ci étant… ?).

Le changement de climat avec la Polynésie est brutal.

Finis les tropiques, nous sommes en zone tempérée, avec un temps variable…

Les premiers jours sont pluvieux et la température fraîche pour l’été !

Auckland est une ville agréable, avec de larges avenues et beaucoup de verdure.

Deux constructions emblématiques de cette ville :

Un grand pont qui enjambe un bras de mer (mais ce n’est quand même pas le Golden Gate Bridge !)

Et une grande tour de télécommunications appelée la Sky Tower d’une hauteur de 328 m !

La population est cosmopolite, d’origine européenne pour la majorité,

 mais il y a aussi beaucoup d’asiatiques et d’indiens.

Certaines maisons, construites en bois, rappellent l’influence anglaise (de type victorien).

De grands parcs, avec de vieux arbres, agrémentent la ville.

A little bit expensive but so much good !!

Nous passons une demi-journée à visiter le musée d’Auckland (dehors, il pleut !).

Cela nous permet de mieux connaître la civilisation Maorie.

Originaires d’Asie du sud-est, les Maoris ont migré à travers le Pacifique,

d’abord en Polynésie française (les tahitiens sont des Maoris !).

Puis, ils sont descendus vers le sud et sont arrivés en Nouvelle Zélande entre l’an 1000 et l’an 1400.

Les Maoris sont donc les premiers habitants de ce pays,

mais ont subi  l’invasion des conquérants européens.

Maintenant, ils gèrent quelques sites touristiques

et font des spectacles pour montrer leurs danses traditionnelles.

La société moderne néo-zélandaise a même récupéré leur danse phare : le haka !

Pour impressionner leurs adversaires, les guerriers Maoris écarquillent les yeux, tirent la langue,

trépignent et se frappent la poitrine en poussant des cris rauques.

Cela a marché car les All Blacks ont ainsi battu nos pauvres rugbymen !

Nous louons une voiture pour visiter l’île du nord, en commençant par Rotorua.

Sur le trajet, nous découvrons un paysage de campagne verdoyante.

Comme à Tahiti, il y a des vaches, mais ici, ça semble plus normal !

Toute la région centrale de l'île du nord  présente un relief volcanique.

Les paysages sont constitués d’anciens volcans : des cônes endormis et des cratères remplis d’eau.

Le lac bleu, avec notre charmante hôtesse Monique.

Le lac qui devrait être vert !

 Le grand lac Tarawera avec de superbes fougères arborescentes en premier plan.

Nous visitons un site volcanique en activité, situé en lisière de Rotorua.

Le parc géothermal Te-Puia est géré par la communauté Maorie et occupe une petite vallée.

Des sentiers sillonnent ce parc et permettent d’observer de près l’activité volcanique.

Des petits cratères d’où s’échappent des fumerolles.

De l’eau chaude et sans doute acide !

Des mares de boue en ébullition.

De temps en temps, ça fait « flop…flop » et la bulle de boue éclate.

C’est étonnant de voir de la boue volcanique!

Un site plus grandiose où « explosent » des geysers.

Plusieurs geysers s’activent ensemble, une à deux fois par heure.

Ils s’élèvent dans le ciel à près d’une dizaine de mètres de hauteur.

Pour nous loger, nous avons choisi « Air B & B », agence par internet de logement chez l’habitant.

Et pour notre premier essai, c’est un coup de maître !!

Monique nous a accueillis comme des amis.

Elle nous a emmenés sur différents sites, et fait faire une ballade dans la forêt de séquoias.

Nous avons vraiment passé de bons moments ensemble, à discuter autour d’un verre de vin !

Merci Monique pour ton merveilleux accueil !!