mardi 29 janvier 2013

PUERTO PRINCESA


La première île que nous visitons, pendant une quinzaine de jours, s’appelle Palawan. La liaison se fait par avion, aussi bien l’aller que le retour. Les vols intérieurs sont fréquents et très abordables.
Nous arrivons à Puerto Princessa, la grande ville de l’île, où nous restons  trois jours.

L’arrivée se fait au-dessus de la mer, et nous permet de voir quelques ilots entourés d’eau turquoise et de coraux : c’est prometteur !

L’hôtel est accueillant, avec un jardin très verdoyant : il s’appelle « Ibiscus Garden Inn ».

Jean ne tarde pas à trouver une position relaxante !

Le climat nous convient parfaitement : chaud et légèrement humide (de quoi transpirer un peu si l’on s’agite trop !), idéal le soir pour manger dehors en tee-shirt et bermuda !
Un tour en ville permet de découvrir le « taxi local ». Il s’agit d’un tricycle, mais avec une carrosserie différente de celle de Manille.
Il parait que sur chaque île le look change !

A certaines heures de la journée, les taxis font le ramassage scolaire !
Et pas de règles contraignantes : ceinture de sécurité, places assises, nombres d’enfants… !

Ce n’est pas un magasin de vente de cocottes, mais tout simplement un restaurant de rue.
Chaque cocotte contient un plat différent et les clients choisissent, un peu comme dans un self !

Nous faisons une excursion d’une journée pour découvrir une autre curiosité géologique.
Ces collines sont des formations karstiques (calcaire creusé de grottes),
 de même nature que la baie d’Along par exemple.

Pour accéder au site, nous utilisons une embarcation à l’allure particulière.
La forme des bateaux est partout identique dans ce pays :
une barque équilibrée par deux flotteurs, comme un petit trimaran (très stable !).
De loin, cela fait penser à une araignée géante posée sur l’eau.


D’ordinaire, ces reliefs karstiques abritent des grottes plus ou moins grandes, creusées par les infiltrations d’eau qui dissolvent le calcaire.
Cette fois, c’est carrément une rivière qui coule à l’intérieur.
Il est possible d’y accéder en bateau, et c’est bien organisé.


Jean est devant et a en charge l’éclairage à l’aide d’une torche électrique !

L’entrée dans la montagne montre déjà le relief érodé.

A l’intérieur, la rivière coule entre des formes surprenantes.
Nous la remontons sur 1,5 km et tout du long, se succèdent de grandes salles (dépassant les 60 m de haut), des stalagmites et stalactites.

Dans le bateau, nous avons fait connaissance avec une famille philippine de Manille.
L’accueil de la population est très agréable : les philippins sont gentils et curieux
 et établissent rapidement le contact.

Ces varans de belle taille peuvent impressionner.

La plage de Sabang bordée de cocotiers…
C’est la première photo de plage d’une longue série !

Un jeepney va transporter tous ces sacs de charbon de bois…
Heureusement, nous avons notre mini-bus touristique…

Par contre, pour quitter Puerto Princesa et remonter vers le nord, nous n’avons pas d’autre choix que le bus public, transport à la fois de passagers mais aussi de marchandises !
A l’arrière un congélateur a été installé au-dessus des caisses…
et il reste encore tous ces paquets à charger !

Le bus nous emmène à Port Barton, et Janine s’est installée à une fenêtre à l’avant.

Un arrêt en cours de route permet de vérifier le chargement :
Le congélateur a pris un air penché, mais reste bien arrimé !
Des passagers voyagent sur le toit du bus, de l’autre côté de la route.



jeudi 24 janvier 2013

MANILLE


Changement de pays…changement radical à tous points de vue !!

   Manille est une mégapole : environ 12 millions d’habitants et plus de 20 millions en comptant les périphéries urbaines. C’est une vraie fourmilière, à l’image des autres grandes métropoles d’Asie. Sa situation en bord de mer, avec un port naturel, en fait un centre économique international. La ville est très étendue : peu de constructions en hauteur sauf dans les quartiers d’affaires.

L’activité est aussi bien sur terre qu’en mer où des élevages quadrillent l’eau.

Des buildings s’élèvent vers le ciel, mais c’est difficile de rivaliser avec ceux de Dubaï.

En dehors des quartiers modernes, la ville a gardé un caractère traditionnel : des échoppes, des constructions vétustes et une population grouillante.

La circulation est à certaines heures complètement saturée et contribue à la pollution de l’air. Pour se déplacer, on peut utiliser un véhicule étonnant : il s’agit d’un jeepney. Il n’existe qu’aux Philippines (fabrication nationale). Il a été inventé à partir des jeeps des Américains qui ont séjourné ici longtemps après la deuxième guerre mondiale.

La ville est très animée avec ses nombreux piétons et véhicules.


Quel plaisir de voir cette jeunesse riante et mixte ( !) : ça change d’Oman !

Les jeunes constituent une part importante de la population : la moyenne dépasse les 5 enfants par famille . Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas réussi à faire passer une loi sur la contraception et l’avortement à cause du poids de l’église catholique.

La colonisation espagnole a laissé un important héritage (90% de la population est catholique). Les Philippines sont le seul pays chrétien d’Asie, parmi les pays bouddhistes ou musulmans.
La vieille ville entourée de remparts abrite des monuments anciens.

La cathédrale est imposante avec sa grande coupole.

L’église Saint Augustin est la plus ancienne de Manille. C’est un pur joyau baroque de l’époque coloniale, mais la façade est en restauration.

Certains vont dire que je ne suis pas à la hauteur !! Mais la statue est placée sur un socle plus haut que moi !

Dans les environs de Manille, se trouve une curiosité géologique : le lac Taal.
Pour y arriver, après un trajet en bus, nous prenons un tricycle, moyen de transport local.
Comment va-t-on pouvoir s’installer là-dedans à deux ?

Et si tout simplement, je prenais la place du conducteur avec Janine bien calée dans le side-car !

La descente avec les nombreux virages est assez épique.

Le site est connu des géologues et plus spécialement des volcanologues. A l’origine, l’intérieur d’un énorme volcan s’est effondré formant une vaste caldeira de 20 km sur 15 km occupée par le lac Taal. A la suite, un autre volcan est sorti au milieu du lac et est toujours en activité.

Un bateau permet d’accéder à l’île.

Un volcan secondaire avec des fermes aquacoles sur le lac Taal.

Le volcan sur l’île abrite lui aussi un petit lac.
 On aperçoit, en arrière plan, l'ancienne caldeira.

Des fumerolles s’échappent de divers endroits et la berge du lac est recouverte de dépôts soufrés. Ce volcan est considéré comme l’un des plus petits volcans en activité du monde.

Nous quittons Manille pour séjourner sur l’île de Palawan. Nous allons nous reposer (!!) après ce début de voyage très chargé. L’internet ne sera peut-être pas toujours disponible, et nous aurons moins de choses à dire : le blog sera plus espacé…




mardi 22 janvier 2013

DU MOYEN ORIENT AUX PHILIPPINES


Après le sultanat d’Oman, nous revenons dans les émirats arabes unis :
 il y en a 7 mais le plus important est l’émirat d’Abu Dhabi (3/4 de la superficie) suivi de l’émirat de Dubaï.
La ville d’Abu Dhabi possède, comme Dubaï, de grands buildings modernes.

 C’est surprenant qu’ils soient parfois construits si près les uns des autres :
 on pourrait presque se serrer la main d’une tour à l’autre !

Toujours plus fort dans l’architecture qui défie les lois de la pesanteur !

La mosquée de Mascate est déjà très impressionnante, mais celle d’Abu Dhabi la surpasse largement.
Construite de 1996 à 2007, elle est la plus grande mosquée au monde. Dans cette région du globe, les superlatifs sont courants et il y a comme une surenchère.
Tout en marbre, elle fait penser au Taj Mahal, en bien plus grand !

La salle principale de prière (des hommes) fait quand même 6000 m².
Il y a des incrustations de nacre dans le marbre, et le lustre en impose dans le style kitch.

Revenus à Dubaï, nous ne voulions pas rater une chose étonnante…
Des badauds sont derrière des baies vitrées pour observer ce qu’il y a à l’intérieur…

Il s’agit tout simplement de pistes de ski avec un télésiège !!
La structure est immense et complètement fermée.
Cela fonctionne toute l’année, même en plein été, lorsque la température extérieure atteint  les 45°.

Le monde est petit : nous retrouvons chez Gaëlle et Régis des amis d’Albertville.
Ils sont venus aussi faire un circuit à Oman.

Notre première partie de voyage se termine et nous en profitons pour remercier chaleureusement nos hôtes, Gaëlle et Régis, qui nous ont permis de refaire un périple dans le désert avec Jeannine et Yannick.

Deuxième partie du voyage :
LES PHILIPPINES
    Après deux semaines au Moyen Orient, notre voyage se poursuit aux îles Philippines, cette fois-ci pour près de deux mois : notre intention étant de passer les rigueurs de l’hiver, bien au chaud sous les tropiques !
    Nous avons déjà été dans cette région du monde, en Indonésie, et ce fut l’un de nos plus beaux voyages. C’est pourquoi, nous avons choisi les îles Philippines bien moins connues en France que l’Indonésie, et Bali en particulier.

    Le climat, chaud et humide, est idyllique toute l’année. Les températures ne descendent que très rarement en dessous de 25°C. Les îles offrent une grande diversité de paysages. Sur les côtes, des plages de sable blanc côtoient des plages de sable noir. A l’intérieur des terres, des montagnes alternent avec des pitons karstiques et des volcans (car les Philippines se trouvent également sur la ceinture de feu du Pacifique tout comme l’Amérique Centrale).

    L’archipel des Philippines est le plus grand du monde (plus de 7000 îles). Il s’étire sur 2000 km du nord au sud et sur 1000 km d’est en ouest. Sa superficie est de 300 000 km² et le nombre d’habitants dépasse les cent millions. Comme le pays a subi la colonisation américaine de 1898 à 1935, et que de plus, la présence américaine a été importante après la deuxième guerre mondiale, la plupart des gens parlent couramment l’anglais, bien que la langue officielle soit le Tagalog.
    Comme il y a beaucoup d’îles, il nous fallait du temps pour avoir un bon aperçu ! Notre plaque tournante est la capitale Manille où nous passons les trois premiers jours.