Al Hamra est une grande oasis. Avec le développement économique,
l’ancienne ville a été abandonnée, mais il reste pratiquement tous les bâtiments en place.
Les maisons, en pisé, sont encore bien conservées.
Nous avons l’impression de nous promener dans une ville fantôme, sans aucune vie.
Un gamin nous sert de guide.
Il reste quand même quelques maisons encore occupées, dont une qui est un musée témoin de la vie d’autrefois.
Une femme nous prépare de grandes galettes.
Une autre fait griller du café.
La visite se termine par une dégustation de thé au gingembre ou de café à la cardamome.
L’ancienne ville borde la palmeraie.
Nous pique-niquons bien installés sur un tronc de palmier.
Pour mieux apprécier la vie dans une oasis, nous passons la nuit dans une guesthouse du village de Misfah.
Les habitants continuent d’y vivre dans des maisons traditionnelles.
Il est facile de comprendre pourquoi certains villages anciens ont été abandonnés, par manque de commodité.
Il faut porter les affaires à travers des passages étroits.
La chambre, aux petites fenêtres, a beaucoup de charme.
Nous passons l’après-midi à déambuler autour du village.
Alors que les palmeraies occupent en général le fond plat des wadis, celle de Misfah est accrochée sur le flanc de la montagne.
Pour arroser les plantations, l’eau du wadi est captée en amont à une source au milieu de rochers.
Elle est canalisée sur une longue distance dans un falaj.
Un ouvrier (du Bangladesh !) monte au palmier dattier pour élaguer les palmes mortes.
Un apprenti-ouvrier tente de faire de même !
La montagne la plus haute du pays est le Jabal Shams. Sur la route pour y accéder se trouve l’oasis de Ghul avec des cultures maraîchères très étendues.
Au sommet, nous pouvons admirer un grand canyon : les dimensions sont impressionnantes, surtout la profondeur !
Ce massif est de nature sédimentaire, et une rivière l’a profondément entaillé.
Il est possible de pénétrer dans le canyon en 4x4, en roulant dans le lit à sec du wadi.
Les parois sont vertigineuses et la voiture paraît bien petite !
Nous traversons le Hajar occidental par le wadi Bani Awf.
C’est un spectaculaire parcours à travers une montagne qui semble impénétrable.
La piste est très accidentée et seuls les 4x4 peuvent monter ou descendre certaines pentes.
Au milieu du trajet, nous partons à la découverte de l’oasis de Balad Sayt.
Pour y accéder à pied, il faut franchir un très étroit canyon plutôt impressionnant.
L’oasis se trouve à l’intérieur d’un cirque.
Des jeunes filles dans une ruelle sont inquiètes d’être observées par des touristes !
Le dernier bivouac pour la dernière nuit à Oman a lieu sur un terrain de foot isolé
(malheureusement il n’y a pas d’herbe, que des cailloux !).
Le retour sur Dubaï se fait par une très belle route à travers un paysage minéral.
Ce pays est vraiment l’eldorado pour un géologue !!
3 commentaires:
superbe les déserts et les canyons, ça change des jungles equatoriales
vous n'avez jamais parlé température quelle était la moyenne
je pense que c'est un voyage que j'aurais aimé faire
bisous des sédentaires aux pieds gelés et gavés de galettes des rois !!!!
Les montagnes sont très impressionantes. ça semble certaines scènes de cinéma ^o^
Tous ces oasis de montagne nous rappellent les désert du Sud de la Tunisie. Ces palmeraies nous font envie. Céline & Fred
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