L'INTERIEUR D'OMAN : DEBUT

Après avoir longé la côte, notre itinéraire nous fait pénétrer à l’intérieur du pays. Les paysages désertiques se succèdent avec alternance de parties rocailleuses et de parties sablonneuses. Sur le trajet, nous traversons quelques villes avec de petits commerces : épiceries, quincailleries, tailleurs, coiffeurs…

Dans ce pays, les salons de coiffure sont surtout destinés aux hommes : pour la coupe des cheveux mais surtout pour la taille de la barbe (Jean hésite à entrer !).

La séparation hommes-femmes en public est très nette.

D’une manière générale, les femmes sortent très peu. Ce sont les hommes qui s’occupent de tout à l’extérieur (c’est étonnant de ne voir que des hommes pousser le caddy dans la supérette par exemple !). Ils sont habillés de djellabas blanches immaculées et les femmes sont tout de noir vêtues et souvent voilées.

Sur cette photo, des jeunes filles attendent leur leçon d’auto-école, et les garçons sont au fond près des voitures !

De nombreux forts et tours de guet témoignent des rivalités qui existaient entre les différentes communautés. Ils sont construits en pisé (terre).

En voici un exemple un peu en ruine

 Beaucoup ont été restaurés et sont flambants neufs, par exemple :

Le fort de Rustaq

La citadelle de Nizwa

Le wadi Bani khalid est un wadi classique : très verdoyant au fond avec la palmeraie, des villages blancs, le tout cerné de montagnes arides.

Mais il est réputé pour ses piscines naturelles, ce qui est très surprenant dans cet environnement désertique.

 Pour beaucoup de monde, le mot désert signifie dunes de sable. Le sultanat d’Oman a son « vrai » désert de sable, appelé Wahiba Sands, qui fait 150 km de long sur 90 km de large.

Des tribus de bédouins, autrefois nomades, sont maintenant semi-sédentarisées.

Le dromadaire est bien sûr incontournable.

Les dunes s’élèvent à plusieurs dizaines de mètres de hauteur,

 et c’est un réel plaisir de les gravir.

Les cordons dunaires sont alignés nord-sud et s’étendent à l’infini.

Le 4x4 est le véhicule le plus répandu à Oman (toujours de grosses cylindrées V6 ou V8 !), il peut faire ses preuves dans cet univers de sable.

Ces dromadaires les  regardent passer, un brin amusés !

Mais le désert n’est pas que du sable : il peut être montagneux.

Le plateau de Sayq se trouve dans le massif du Hajar occidental. Pour y accéder, une route impressionnante a été construite : très large chaussée, infrastructures de béton tout le long, éclairage en plein désert, pentes très raides (la route est accessible seulement aux 4x4 !). Le pays est très riche et réalise partout de gros investissements en infrastructures de toutes sortes (et sans aucun péage !).

Le village de Sayq est situé sur un plateau à plus de 2000 m d’altitude. Sayq se prononce « sec », ce qui correspond bien à son environnement !

Il faut nettoyer l’emplacement pour installer le bivouac (travail des hommes !).

Le soleil se couche derrière les montagnes, et déjà la fraîcheur tombe.

Dans la journée, il fait bon, mais la nuit, nous avons froid !

En fait, Sayq est une station climatique. Lorsqu’il y a la fournaise en bas pendant l’été (des températures qui dépassent les 40 à 45 degrés), il fait bon venir se réfugier ici.

Ainsi, de belles demeures toutes récentes ont été construites.

 (ce ne sont pas des hôtels mais des maisons particulières !)

Un peu plus bas, dans une vallée, se trouve un vieux village abandonné.

 Les conditions de vie y étaient à l’opposé de celles des nouvelles villas.

Un dernier habitant nous invite à lui rendre visite !

D’autres villages vivent toujours comme avant en continuant de pratiquer la culture en terrasses.

Les terrasses peuvent occuper tout un pan de montagne :

 Et lorsque les arbres fruitiers sont en fleurs, ça doit être magnifique !

En quittant le plateau de Sayq, nous pique-niquons sur une aire superbement aménagée, mais seulement occupée par les chèvres locales qui attendent les touristes pour manger

(ce qui se comprend, vu ce qu’elles ont à brouter dans le coin !!).