samedi 8 décembre 2012

MONTERRICO


Pour terminer notre voyage au Guatemala, nous passons trois jours à Monterrico, afin de nous « reposer ». Ce village aux allures de petite station balnéaire est situé sur la côte Pacifique. En semaine c’est le calme plat ; il s’anime le week-end lorsque les citadins viennent y faire la fête.

Nous arrivons à Monterrico le mercredi après-midi et nous sommes pratiquement les seuls clients de l’hôtel.
 Nous logeons dans un petit bungalow au toit de palmes au milieu d’un jardin verdoyant.

Tout à côté se trouve une piscine ô combien exotique !
Pourquoi les piscines en France ne sont-elles pas entourées de cocotiers ?

Ce que voit Jean lorsqu’il fait la planche.

Janine se baigne moins longtemps puis se détend dans un hamac.

L’hôtel se trouve sur la plage et s’appelle « Cafe del sol ».
Nous « travaillons » sur le blog mais en sirotant un rafraîchissement !

Nous faisons une excursion au lever du jour dans des lagunes en retrait de la côte.
 Elles sont bordées de mangroves.

La barque avance silencieusement, poussée par une perche, afin de bien observer les oiseaux aquatiques.

Dans le lointain, on aperçoit des formes fugitives :
les trois volcans qui entourent la ville d’Antigua.

Voici la mangrove rouge aux racines aériennes impressionnantes.

Et la mangrove blanche aux racines plus petites mais plus denses qui servent de protection aux espèces vulnérables.

Les canaux servent de voie de communication, pour les gens mais aussi pour les véhicules.

La côte de l’océan Pacifique est une plage rectiligne de sable volcanique noir, comme au Costa-Rica et au Nicaragua.
Jean en profite pour faire du footing.
Il revient « épuisé », n’ayant pas pu aller jusqu’au bout de la plage !

L’océan n’est pas si pacifique que cela !
Mais Jean affronte allégrement les gros rouleaux …

Et se fait blackbouler jusqu’au bord dans un tourbillon d’écume.

Un vol de pélicans dans le soleil couchant.

Nous avons la chance d’assister au cycle de vie des tortues marines. En pleine nuit, nous partons, accompagnés d’un garde, à la recherche d’une tortue venue pondre. Nous en trouvons une dans le noir, « protégée » par des responsables du centre de protection des tortues. Pendant toute la durée de la ponte (jusqu’à 1 h), elle ne doit, en aucun cas, être dérangée. On nous autorise à la photographier lorsqu'elle regagne la mer, sans la gêner dans sa progression.

Un des responsables récupère immédiatement tous les œufs (parfois jusqu’à 90) pour les soustraire aux prédateurs (chiens, oiseaux …). Ils sont ensuite mis à incuber dans le centre pendant environ 45 jours.

Le lendemain, nous assistons à la libération de bébés tortues. Ils sont placés sur le sable à quelques mètres de l’eau. C’est toute une colonie qui va rejoindre son milieu naturel.

Les images sont impressionnantes : ces fragiles créatures face aux grosses vagues.
C’est le début d’une longue aventure pour ces bébés tortues.

La toute dernière image est celle d’un lever de soleil. Il se fait au-dessus de la mer, comme le coucher de soleil, car la plage est orientée Est- Ouest.
C’est le symbole de la renaissance pour les Mayas. En extrapolant, c’est aussi le symbole de la nouvelle ère qui va débuter le 21 décembre. Les plus optimistes (dont les chamans) disent que ça sera un renouveau de l’humanité qui va se traduire par plus de fraternité, d’humanisme …
FIN DU VOYAGE AU GUATEMALA….

RENDEZ-VOUS DEBUT JANVIER POUR UN GRAND ET LONG PERIPLE…

HASTA LUEGO !


« La paciencia es un arbol de raiz amarga, pero de frutos muy dulces »

« La patience est un arbre aux racines amères, mais aux fruits (tellement !) savoureux »

 « Vino…sagrado dulce tormento qué haces afuera ? Vente para dentro ! »

« Vin…sacré doux tourment, (mais) que fais-tu dehors ? viens t’en à l’intérieur ! »

vendredi 7 décembre 2012

COBÁN


   Cobán et ses environs constituent la dernière étape de notre circuit dans le nord-est du Guatemala. C’est une région de montagnes verdoyantes et la nature y est très généreuse. 
  
Pour y parvenir, nous traversons une rivière sur un bac
(propulsé par deux moteurs de hors-bord sur le côté).


 Le climat est très humide et convient parfaitement aux orchidées.






La ville de Cobán présente assez peu d’intérêt, mais ses environs sont magnifiques.
Nous faisons une excursion dans un mini bus touristique :
le pare-brise a bien souffert (la visibilité est très réduite !).


 C’était soit ce mini bus, soit le colectivo publico dans un camion benne.


 Sur le trajet, nous découvrons un magnifique panorama de collines verdoyantes.


Le relief est de type karstique et abrite de nombreuses grottes naturelles.
Nous en visitons une, appelée grotte de Lanquín.
A l’entrée se trouve un gros bloc surnommé fémur.
En dessous surgit une rivière provenant de la colline.


L’intérieur de la grotte est constitué de vastes salles où l’on peut observer des concrétions calcaires classiques. Le chemin est particulièrement humide et glissant. 

 

Cette grotte est un lieu de cérémonie Maya. Elle abrite l’esprit d’un dieu et les Mayas viennent faire des offrandes. Ce dieu est symbolisé par un stalagmite de pierre et pour porter chance, on le touche en prononçant : « mucha suerte Zultaca ».
 

 Le circuit se poursuit à travers un paysage de cultures de maïs bien sûr, mais aussi de café et de cardamome (le Guatemala est le premier exportateur mondial vers, principalement, les pays du Golfe qui l’utilisent pour parfumer leur café).


 Une rivière serpente à travers les collines, elle constitue l’attrait majeur de notre excursion.


Nous devons faire l’ascension d’une falaise qui la surplombe.


 Arrivés au mirador, nous avons une superbe vue sur la profonde vallée.

  
Dans ce canyon, on découvre des piscines naturelles et le spectacle est prodigieux.
Cela fait penser au site de Agua Azul au Mexique.


 En amont de ces bassins, un torrent disparait en partie dans un gouffre. Les piscines constituent en fait un pont naturel au-dessus de cette rivière.


Ces piscines d’eau bleu azur ou vert émeraude suivant l’éclairage sont propices à la baignade. 




L’eau, pure et translucide, est à une bonne température.
Nous sommes particulièrement heureux de nous ébattre dans cette eau cristalline !


Jean saute même d’une piscine à l’autre.


 L’environnement contribue à la magie du lieu.


Le cadre se prête à la méditation.


   Nous avons été enthousiasmés par cette baignade et …nous allons poursuivre dans ce sens
(sans chercher à vous provoquer, vous qui n’avez pas les mêmes conditions !!).
Ne ratez pas le dernier article dimanche pour vous "évader !".

Allez, un dernier petit effort pour l’espagnol car ce sont les dernières phrases !
« No tengas trato con parientes, ni deudas con ausentes »
« Ne fais pas de promesse avec la famille, ni de dettes avec des absents »
« El puente que hoy destrozas podría ser el que algún día tendrás que cruzar »
 « Le pont qu’aujourd’hui tu détruis pourrait être celui qu’un certain jour tu auras à emprunter »
Les nouvelles :
« La paciencia es un arbol de raiz amarga, pero de frutos muy dulces »
« Vino…sagrado dulce tormento qué haces afuera ? Vente para dentro ! »