Nous arrivons à notre
dernière étape en Polynésie : l’atoll de Fakarava.
On vous le dit d’entrée :
c’est de loin notre coup de cœur…
Nous avons fini par y
trouver un vrai petit coin de paradis, mais qui se mérite !!
En nous accompagnant, nous
espérons vous faire rêver à d’autres horizons !!
L’arrivée est comme à
Rangiroa : un immense lagon bordé de motus.
Fakarava est divisée en
deux parties : le nord avec un village, l’aéroport et des
pensions.
Nous y passons quelques
jours, déjà fort agréables :
Le bungalow spacieux donne
directement sur l’eau.
Nous faisons un peu de
kayak, de vélo jusqu’au village (18 km en tout, c’est bien
Janine !)…
Je pousse un peu plus
loin, jusqu'au bout du motu, côté nord.
Des noix de coco, ouvertes
en deux, sont mises à sécher pour en extraire le coprah.
Je roule sur une piste
d'une dizaine de km à l'intérieur du motu.
Voici la plage PK 9,
réputée pour être l'une des plus sauvages et des plus belles de
Polynésie.
La piste s'arrête au
niveau de la passe nord, large de 1,6 km.
Même un cocotier a réussi
à pousser sur ce sol constitué de débris de coraux.
Nous faisons aussi une
excursion au lagon vert (parfois bleu suivant les circonstances).
Le tee shirt blanc sert à régler la balance des blancs pour la couleur du lagon (vert ou bleu ?)
Nous apprécions bien
l'environnement, très reposant !!
Et puis, nous rejoignons
notre coin de paradis dans l’extrême sud.
Très isolé, il faut
faire 20 minutes de voiture puis une bonne heure de bateau.
Voilà la pension qui
donne directement sur le lagon (la seule sur ce petit motu).
Notre bungalow est le
premier de la rangée, avec Janine sur la terrasse…
Depuis le temps que Janine
voulait un bungalow les pieds dans l’eau !!
On aperçoit un petit
requin juste en dessous !
Devant les bungalows,
l’eau n’est pas profonde, mais pleine de vie (sans danger !).
Il y a des poissons
tropicaux, des requins pointe noire (devenus des animaux familiers
pour nous !).
Un gros poisson y séjourne
également : c’est un Napoléon (beau nom !).
Quand on se baigne, on se
croirait dans un aquarium !
Prenez le temps de
visionner la vidéo : c’est encore plus vivant !
(Napoléon et pointe noire)
Continuons la visite de la
pension : le restaurant est installé entièrement au-dessus de
l’eau.
On y mange vraiment bien
(buffet, mauvais pour moi, car trop gourmand !).
De la table, on aperçoit
la vie foisonnante dans l’eau (gros et petits attendent les
restes !).
Nous faisons rapidement le
tour du motu : quelques maisons de pêcheurs,
et l’ancienne église
avec un autel recouvert de nacre.
Pas de magasin, aucun
véhicule, pas de bruit, internet très faible !!!
Nous passons quelques
jours paradisiaques très loin de l’agitation du monde !
Le lagon de Fakarava
communique avec la mer par seulement deux passes.
L’une est au nord, et
l’autre au sud…et nous sommes installés carrément dessus.
En voici une maquette :
la pension est sur le côté opposé.
Elle montre des dimensions
raisonnables : une profondeur qui dépasse à peine les 30
mètres.
Du coup, je me lance dans
des plongées avec bouteille.
Selon les marées, je fais
une première plongée avec un courant sortant,
puis une seconde très
spectaculaire avec un courant rentrant.
Les requins gris (plus
gros que les pointes noires !) sont au milieu et attendent leurs
proies.
Par 20 mètres de fond,
nous sommes posés et assistons à leur ballet.
Il y en a des dizaines qui
tournent devant et au-dessus de nous.
La vidéo a été prise
par le moniteur de plongée ! Le type qui vous regarde, c’est
moi !
Nous faisons aussi du
snorkelling (Janine et 2 ou 3 autres personnes).
Cela se passe juste devant
la pension, mais aussi au milieu de la passe ainsi que de l’autre
côté.
Il faut choisir les bons
moments pour avoir les courants qui nous transportent sans efforts !
Première rencontre :
une murène (jamais sympathique !).
En s’avançant, on
découvre le fond : c’est un tapis ininterrompu de coraux.
Pas très colorés il est
vrai, mais jamais vus sur une telle étendue !!
En fait, toute la passe
est remplie de coraux, depuis la surface jusqu’au fond :
incroyable !
Parfois, il n’y a que
quelques dizaines de cm de profondeur, mais avec beaucoup de vie !
La vidéo est
spectaculaire : d’abord un baliste puis plein de poissons
tropicaux.
Ou bien, c’est plus
profond, et on peut alors apercevoir plusieurs sortes de requins.
Il y a bien sûr les
pointes noires reconnaissables avec la pointe de l’aileron noire…
Vidéo : un premier
pointe noire, puis un deuxième accompagné par une rémora.
Vidéo : Janine est
dans les parages !
Et les requins gris :
un peu curieux, ils remontent des profondeurs pour venir vers nous…
Quand plusieurs d’entre
eux commencent à tourner autour de celui qui est à la traine,
Il y a de quoi s’inquiéter
(je rattrape vite le groupe) !
Vidéo : c’est
assez édifiant de voir autant de requins autour de soi !
On ne compte plus le
nombre d’heures passées dans l’eau : c’est le plus beau
snorkelling jamais fait !
Mais les richesses de la
passe sud ne s’arrêtent pas là !
Un bateau nous emmène sur
d’autres motus inhabités.
On débarque et le bateau
revient nous chercher deux heures après.
Cette fois, nous sommes
bel et bien au bout du bout du monde !!
Il n’y a que nous pour
profiter de ces images de paradis perdu.
On passe même d’un motu
à l’autre en traversant un chenal à l’eau translucide.
On finit par arriver sur
un îlot digne de Robinson Crusoé !
A la pension, on parle
d’excursion aux sables roses…
On comprend pourquoi :
le sable de corail garde en partie sa couleur d’origine.
C’est vrai que nous
avons tendance à utiliser facilement des superlatifs…
mais cette fois, notre
vocabulaire n’est pas assez riche : admirez !!
Il y a de l'orage dans l'air : mais ça repart aussi vite que c'est venu (averses tropicales).
Deux dernières images, pour
vous saluer tous depuis ce petit coin de paradis.
Nous quittons cet endroit
avec vraiment de la nostalgie, mais le voyage continue !!