Après Huahine, nous
faisons une étape d’une journée à Bora Bora (déjà visité).
Le lagon à la sortie de
l’aéroport est d'un bleu vu nulle part ailleurs !
Pour rejoindre notre
pension, un bus « truck » nous emmène.
Ce sont des bus
traditionnels (en bois) qui desservent les villages de la Polynésie.
Nous profitons de la seule
belle plage publique de l’île : la plage Matira.
Bora Bora est l’une des
îles de Polynésie parmi les plus visitées.
Mais les touristes restent
tous « agglutinés » dans les resorts aux bungalows sur
pilotis.
Celui-ci à proximité de
notre pension est un bas de gamme (dans les 500 euros la nuit !).
Plus modestement, nous
nous contentons d’une Hinano face au soleil couchant.
En survolant la barrière
de corail on comprend mieux comment elle est faîte :
A droite, la houle de la
mer vient se briser sur des hauts fonds coralliens.
Ensuite, les vagues
brisées s’écoulent sur un platier de faible profondeur.
Puis l’on trouve les
motus qui ceinturent le lagon.
Bora Bora présente un
cadre exceptionnel avec son île centrale volcanique.
Après les îles «hautes»,
nous allons dans les îles «basses» appelées atolls, aux Tuamotu.
On retrouve bien la
ceinture de motus, mais plus rien à l’intérieur, que le lagon !!
La première étape est
l’atoll de Rangiroa, le plus vaste de toute la Polynésie,
et le deuxième en taille
dans le monde (75 km de long sur 35 km de large).
Nous logeons dans la même
pension qu’il y a 2 ans,
mais cette fois dans une
chambre avec vue sur la plage et sur le lagon.
Le matin, en ouvrant les
yeux, on voit le lagon directement du lit !
La vie se concentre sur le
motu principal (magasins, écoles, mairie…),
mais on peut dire que
c’est très tranquille : peu de circulation, des vélos !!
Sur le quai, en bordure de
passe, des pêcheurs prennent de grosses prises : des becs de
cane.
Le bord du lagon est une
succession de rochers de coraux et de petites plages.
Le lagon est comme une
vraie mer intérieure : on ne distingue pas la rive opposée.
Sur le motu, il y a des
plantations de cocotiers dont on récolte le coprah.
Nous sommes au milieu du
motu à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.
Il n’y a aucun relief
ici pour se protéger en cas de tsunami ou de violente tempête.
En arrivant, nous avons
survolé le vignoble de Rangiroa.
Une prouesse : 6
hectares de vignes ont été plantées à la fin des années 90.
C’est le seul vignoble
de toute la Polynésie, et il produit quand même 36 000
bouteilles par an !
Le blanc sec est bon et a
pris le goût du terroir (du corail c’est-à-dire du calcaire).
L’une des richesses de
Tahiti est la perle noire.
Il y a des fermes
perlières sur plusieurs îles dont Rangiroa.
Nous avons droit aux
explications : on introduit un petit noyau rond (jaune) dans une
huitre,
qui en deux ans va
l’entourer d’une fine couche de nacre.
Cela demande beaucoup de
travail de précision mais aussi de maintenance,
avant d’arriver à la
récolte puis à la vente.
Le prix varie en fonction
de la taille et de la qualité (de 80 à 1300 euros la perle).
Pour les colliers, cela
commence à 12 000 euros (pas pour Janine !).
Nous faisons une excursion
d’une journée entière sur le lagon.
Avant d’arriver à
destination, nous naviguons plus d’une heure sur un lagon agité !
Nous avons traversé tout
le lagon pour arriver sur des motus isolés.
Notre capitaine nous
dépose sur le rivage et nous partons en exploration.
Aucun bruit sinon le
clapot, une nature vierge sublime, c’est le bout du monde !!
Peu de commentaires à
faire : nous profitons de moments inoubliables.
Un petit chenal nous
permet de faire du snorkelling dans une eau vraiment translucide !
De beaux et nombreux
bénitiers sont fixés sur les patates de coraux.
Une jeune naïade essaie
d’en décrocher un !
En s’approchant de la
barrière de corail, on tombe sur des récifs acérés (toujours de
coraux !).
Ils enserrent de petites
piscines naturelles où certains font des exploits.
D’autres se contentent
de faire de la figuration !
où tout simplement de se
baigner comme Janine !
Il nous faut retraverser
un grand chenal pour aller au pique-nique.
Toujours des vues avec des
nuances de couleur superbes.
Pendant notre escapade, le
capitaine nous a préparé le repas.
Il fait cuire au barbecue
du pain de coco (farine, sucre, eau, noix de coco râpée) :
c’est fameux !
Au menu : poisson cru
à la Tahitienne, filet de bec de cane, poulet grillé, et gâteau
choco-coco.
Nous mangeons au bord du
lagon et donnons les restes à des prédateurs…
Les requins pointe noire
sont très nombreux à tourner en rond dans l’attente !
Un des aides en a attrapé
un par l’aileron dorsal (c’est justement la pointe noire).
Après le repas, nous
devons rejoindre le bateau en traversant le chenal rempli de requins…
Sont-ils rassasiés ? Nous envoyons Janine en éclaireur…elle en ressort indemne !
Au retour, nous faisons
une dernière halte à l’aquarium…
Un nuage de poissons nous
attend à la descente dans l’eau (attirés par un peu de
nourriture !).
La plupart sont des
perches pagaie aux nageoires ventrales orangées.
Un poisson perroquet aux
couleurs bleutées.
Un baliste qui mange le
corail avec son bec corné.
Les
pointes noires, que l’on voit cette fois en pleine eau, sont bien plus gros (1,5 à 2 m de long).
Au fond, un requin dormeur
s’est réveillé !
Nous rentrons en musique,
enchantés de cette journée.
1 commentaire:
Plein de choses à dire pour ce nouveau post :
Céline : "Moi non plus Jeanine, je n'en veux pas des colliers à 12 000€ !"
Fred : "Jannot, ta photo sur le palmier est un peu osée..."
Céline et Fred : "On mangerait bien ce repas du bout du monde avec vous... Vous nous en envoyez un peu en Colissimo ?"
Céline : "Je viens de chercher la recette du pain de coco. Je vais la tester, même si je sais qu'il n'aura pas le même goût que le vôtre..."
Céline et Fred : "Vous nous donnez vraiment envie avec toutes ces magnifiques photos !"
Fred : "Dommage Jannot, tu n'auras pas réussi à te débarrasser de Jeanine cette fois-ci, les requins ont l'air trop bien nourris !"
On vous embrasse bien fort tous les deux. Bonne continuation !
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