jeudi 27 février 2020

NAMIBIE : Le Nord Ouest


Le dernier jour à Swakopmund, nous partons faire une excursion à Sandwich Harbour.
L’endroit se trouve à une centaine de km au sud et est assez difficile d’accès.
Nous y allons avec l’agence Red Dunes Safari, dirigée par JP qui sera notre chauffeur.
Dans la voiture (un Mitsubishi 4x4), un autre touriste, danois, fait la sortie avec nous.


Au début, nous longeons la côte où se trouvent de vastes étendues de marais salants.


Des flamands (roses !) y trouvent leur bonheur, comme chez nous à Hyères !


JP a l’œil ! il s’est arrêté, a creusé un trou dans le sable et en a sorti ce petit gecko.
Inoffensif et semblant en plastique, il est bien fragile dans cet univers de sable.


Nous rencontrons des pêcheurs : ce sont des sud-africains qui viennent faire une saison
de pêche (une dizaine de jours), sur cette côte très poissonneuse.


Nous passons sur une zone de sable étonnamment rouge.



Le passage se rétrécit entre mer et dunes : heureusement c’est marée basse !



Il faut être expérimenté pour rouler dans ces conditions plutôt délicates.
C’est bien le cas de JP qui n’hésite pas à partir à l’assaut des dunes.


Il nous dépose en haut pour un superbe point de vue.
Nous découvrons le site de Sandwich Harbour qui est une lagune au pied des dunes.
Son nom provient d’un petit port qui permettait d’exporter du guano avant les années 1950.



La vue est prodigieuse et sur les photos, on distingue à peine les voitures tout en bas !


Le désert du Namib s’étend jusqu’à la mer et les dunes rencontrent l’océan !


Janine prend goût à descendre les dunes en courant ! la voiture nous attend en bas.



Et là JP fait bien les choses : il débouche le champagne rosé sud-africain.


Nous trinquons à votre bonne santé et aussi à la nôtre !


Des petits en-cas permettent de bien savourer ce moment !


Nous repartons, cette fois à travers les dunes, en faisant un gymkhana.
Certaines descentes sont assez vertigineuses et impressionnantes.



Dans les dunes, nous croisons quelques animaux que vous reconnaîtrez facilement !

 

Avant de quitter Swakopmund, nous faisons un tour au marché artisanal pour quelques souvenirs.


Les vendeuses sont typiques : celle en tenue très habillée est une Herero, l’autre une Himba.


Les Himba, tout comme les bushmen sont connus suite aux reportages à leur sujet.
Les femmes Himba ont la particularité de s’enduire les cheveux d’une graisse ocre.
Cela donne une coiffure particulière : des tresses enduites prolongées par des queues en crin.
Ces vendeuses quittent leur région d’origine pendant trois mois pour faire une saison touristique !



Nous partons maintenant vers le nord en longeant la mer sur la Skeleton Coast (côte des squelettes).
Peut-être le nom vient-il des nombreuses épaves échouées près du rivage ?


Il faut dire que la côte est souvent baignée par un épais brouillard dû au courant froid marin.
Ce courant remonte de l’Antarctique et est riche en nutriments d’où une vie marine intense.
Les poissons pullulent : les pêcheurs sortent surtout des cabillauds, minimum 50 cm de long !


Nous arrivons à Cape Cross, célèbre pour abriter une des plus grandes colonies d’otaries à fourrure.
Difficile d’imaginer une plus grande concentration d’animaux sur un espace relativement restreint !
La colonie est évaluée à plus de 100 000 otaries, sans compter les petits !



Ces petits à la couleur bien noire sont quasiment en crèche ou s’ébattent dans l’eau pendant
 que les parents s’en vont à la recherche de nourriture dans l’océan.
Les otaries consomment plus de poissons que n’en pêchent la Namibie et l’Afrique du Sud réunies !



Il faut pouvoir supporter la forte odeur nauséabonde qui émerge de cet endroit !


Au bord de la piste, nous faisons un arrêt pour admirer les belles couleurs de cette petite lagune.


Elle produit de très jolis cristaux de sel.


Nous nous enfonçons maintenant à l’intérieur du pays : plus de photos de lignes droites !
Nous faisons étape à Uis, dans une guesthouse tenue pour la première fois par un namibien noir !
Le cadre est simple et agréable, avec une petite piscine pour nous rafraîchir (nous retrouvons les 38°)


Le propriétaire nous emmène sur les monticules d’une ancienne mine d’étain (fermée en 1990).




C’est le moment d’admirer un coucher de soleil sur le massif du Brandberg.
L’occasion est encore propice à fêter l’évènement.


Nous partons dans le massif du Brandberg où se trouve le plus haut sommet de Namibie (2573 m)


Une femme guide nous emmène à travers un dédale de roches.



Les éléphants du désert qui vivaient ici sont partis : reste ce petit animal, un daman du Cap !


L’intérêt de cette promenade est de découvrir des peintures rupestres très anciennes.
Elles sont datées entre 2000 et 5000 ans et sont bien conservées.


Un personnage blanc a donné le nom au site de « White Lady » .
Il se distingue assez mal et de plus c’est un homme !


On peut reconnaitre certaines formes comme :
Un zèbre


Des antilopes


C’est bien une femme cette fois !


Nous nous arrêtons à un petit village Himba situé près de la piste.
Les cases, toutes simples, sont recouvertes de boue séchée.
C’est un village très pauvre qui ne survit qu’avec le passage des touristes.




Ils ont perdu leur cheptel suite aux années de sécheresse et sont descendus plus au sud.
La belle teinte acajou qui recouvre leur corps provient d’une pierre rouge (hématite) 
réduite en poudre très fine et mélangée à de la graisse animale. 
Cela rend leur peau soyeuse et la protège du soleil.



La peau de chèvre en chignon indique que la femme est mariée.


En dehors de leur coiffure spéciale, les femmes portent beaucoup de colliers et bracelets.
Celle-ci nettoie les bracelets qu’elle porte aux chevilles.
Malgré leur dénuement, les Himba restent souriants et sont très accueillants sans être racoleurs.


Aucun commentaire: