En quittant Rodrigues, nous survolons le lagon dans sa
partie la plus large.
Cela fait vraiment penser aux lagons de Polynésie avec tous
les différents tons de bleu.
En arrivant sur Maurice, nous apercevons le site de Tamarin
avec ses sept cascades.
Maurice est densément peuplé et des villes se sont
développées jusqu‘à l’intérieur de l’île.
C’est là que vit la majorité de la population mauricienne,
le pourtour côtier ayant été aménagé
pour le
tourisme : resorts avec plages privées, stations balnéaires pour
vacanciers et retraités !
La canne à sucre occupe la plupart des zones cultivées et
sert à fabriquer du sucre et surtout du rhum.
(la gamme de base
tient plus de l’alcool à brûler !).
A notre arrivée de France, nous avons fait un premier séjour
au sud-est du pays.
Maintenant, nous allons séjourner une dizaine de jours dans
le nord.
Comme pour Rodrigues, nous avons fait une présentation
complète de Maurice l’an dernier.
Nous allons donc simplement relater quelques-unes de nos
occupations.
La plus importante consiste à se balader en bord de mer pour
profiter de belles vues.
Etant basés à Bain Bœuf, nous partons de cette plage soumise
à l’érosion et à la montée des eaux !
En partant vers la droite, nous nous dirigeons vers la
pointe nord de l’île
avec au large l’île du Coin de Mire, un point de repère
caractéristique.
Le sentier littoral, très varié, alterne les parties
rocheuses et les petites plages.
De grosses villas ont été construites en bord de mer et
limitent le passage.
L'une d'elles, imposante, est dotée d'une piscine à
débordement !
Nous passons près d’un cimetière où se trouve un énorme
ficus de plus de 100 ans d’âge.
Nous arrivons au cap Malheureux, la pointe extrême nord de
l’île.
On y trouve une petite église au toit rouge qui est un lieu
de pèlerinage (surtout pour les touristes !).
Le dimanche matin a lieu une messe en créole suivie par de
nombreux fidèles.
A proximité, il y a un temple hindou, et de là, on peut
entendre l’appel de la mosquée.
Cela montre que la population de Maurice est multi
culturelle et vit en bonne harmonie !
En partant vers la gauche de Bain Bœuf, nous faisons
également une agréable promenade.
Nous passons devant la villa Miramar où Janine se sent comme
chez elle !
Nous longeons la mer et ses petites baies accueillantes.
Des baigneurs plus nombreux annoncent la proximité de
Pereybère.
C’est une petite station balnéaire où se concentre une
quantité incroyable de retraités français !
Il y a toutes les commodités de la vie courante : petit
supermarché, marchand de fruits et légumes …
En continuant en bord de mer, nous pouvons aller de
Pereybère à Grand Baie.
La promenade est un peu plus difficile vu que les grosses
villas occupent tout le front de mer.
La loi mauricienne les autorise à construire jusqu’à la limite
de la marée haute.
Le passage se fait alors sur les rochers et rend
difficilement accessibles de jolis sites « réservés ».
Ainsi de magnifiques plages sont quasi privées, à l’usage
exclusif de riverains et d’hôtels.
Celle-ci, superbe, est bordée par un immense resort en
construction.
Voici la plage « privée » de l’hôtel Royal Palm,
là où venait le président Chirac !
Nous atteignons une immense baie au fond de laquelle se
trouve la grande ville du nord.
Grand Baie est la station balnéaire par excellence avec tous
ses commerces.
Il y a bien une plage, mais la baie est remplie de
bateaux !
Nous faisons une incursion à l’intérieur de l’île pour
visiter le domaine de La Bourdonnais.
L’allée principale, bordée d’arbres centenaires, conduit au
château.
Cette demeure coloniale était au cœur d’une vaste plantation
de canne à sucre.
Elle fut construite entre 1856 et 1859 par le planteur
Christian Wiehe, d’origine danoise.
De style colonial, la maison est entourée d’une grande
varangue.
La salle à manger pouvait accueillir de nombreux convives
autour de la grande table en acajou.
Le salon, de style Napoléon III, présente de beaux meubles
en palissandre noirci.
Le bureau-bibliothèque du maître de maison est en bois
précieux.
La chambre à coucher est aussi en palissandre, avec une
armoire aussi haute que large.
De la varangue à l’étage, on a une belle vue sur le domaine
transformé en jardins.
On y trouve de vieux arbres, dont des flamboyants de couleur
rose-mauve.
Le flamboyant classique est de couleur rouge-orangée.
Comme à Rodrigues, nous passons la majeure partie du temps
sur les plages.
Pour nous déplacer, nous utilisons les bus publics
(pratiques mais sources de frayeur !).
N’ayant pas accès aux plages « privées », nous
allons sur les plages publiques,
et celle que nous affectionnons particulièrement est la
plage de Mont Choisy.
Très étendue (au moins 3 km de long) et bordée d’une forêt
de filaos, c’est la plage rêvée !
En semaine, elle est quasi déserte, seulement occupée par
quelques vacanciers.
L’allée centrale permet de marcher, courir ou jouer à la
pétanque !
Nous y passons la journée en nous ravitaillant aux kiosques
locaux.
Le stand de Stéphanie nous fournit en ti-punch et déjeuner.
Installés dans nos hamacs, nous mangeons, puis sans tarder,
nous faisons la sieste !
Lorsque c’est le week-end ou jour férié, la plage change
totalement d’aspect.
Sur le sable et dans l’eau, il y a beaucoup de monde.
Des groupes familiaux mauriciens s’installent avec renfort de
matériel.
Ce n’est pas le simple pique-nique de chez nous : on
apporte réchaud pour cuisiner,
table, chaises, natte et toute la vaisselle. Ils passent la
journée, bien installés,
et parfois dorment sur place. On les voit manger et boire
tout au long de la journée.
Cela se passe dans une ambiance festive, avec rires, musique
et danse.
Nous sommes parmi eux et profitons de cette joie de
vivre : c’est l’île Maurice authentique !
Rien à voir avec ce qui se passe juste à côté, dans le
prolongement de la plage.
On y trouve le Club Med et d’autres resorts installés à la
Pointe des Canonniers.
Nous faisons une excursion à la journée, à bord d’un
catamaran de 40 touristes !
Nous embarquons et débarquons du catamaran à bord de ce
frêle esquif !
Direction l’île Plate, où nous nous baignons dans un joli
lagon.
Le déjeuner se fait sur place autour d’une grande table.
Puis on nous emmène à l’îlot Gabriel et nous continuons à
profiter d’un cadre paradisiaque.
Le retour se fait sur une mer très agitée, avec une forte
houle.
Cela n’empêche pas de faire la fête à bord du bateau à l’arrivée.
Nous allons quitter mon frère Roland et ses amis et faisons
un dernier repas de fête !
J’ai réussi à faire un dessert : crumble à l'ananas frais, citron vert et fruit de la passion… excellent !
pour une certaine
circonstance, que certains comprendront !!
3 commentaires:
Cela nous fait bien rêver pour nous aujourd'hui c'était la reprise du boulot
À bien des égards cette île nous fait penser à notre Polynésie
Bises Laurent et Christine
Sympa le sentier littoral de la côte Nord et le domaine La Bourdonnais.
Nous n'y sommes pas passés car nous logions sur La Gaulette.
Nous avions adoré la plage de Mont Choisy et l'église Cap Malheureux.
Montez sur le rocher du Morne Brabant si vous descendez dans le Sud la vue sur le lagon et l'ile aux Bénitiers y est superbe.
Bises à tous les 2.
Fred & Céline
Eh oui j'ai oublié que Jean avait pris un an de plus... Bisous quand même et bonne continuation
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