mardi 4 février 2020

MAURICE


En quittant Rodrigues, nous survolons le lagon dans sa partie la plus large.
Cela fait vraiment penser aux lagons de Polynésie avec tous les différents tons de bleu.


En arrivant sur Maurice, nous apercevons le site de Tamarin avec ses sept cascades.


Maurice est densément peuplé et des villes se sont développées jusqu‘à l’intérieur de l’île.
C’est là que vit la majorité de la population mauricienne, le pourtour côtier ayant été aménagé
pour le tourisme : resorts avec plages privées, stations balnéaires pour vacanciers et retraités !


La canne à sucre occupe la plupart des zones cultivées et sert à fabriquer du sucre et surtout du rhum.
 (la gamme de base tient plus de l’alcool à brûler !).


A notre arrivée de France, nous avons fait un premier séjour au sud-est du pays. 
Maintenant, nous allons séjourner une dizaine de jours dans le nord.


Comme pour Rodrigues, nous avons fait une présentation complète de Maurice l’an dernier.
Nous allons donc simplement relater quelques-unes de nos occupations.
La plus importante consiste à se balader en bord de mer pour profiter de belles vues.
Etant basés à Bain Bœuf, nous partons de cette plage soumise à l’érosion et à la montée des eaux !


En partant vers la droite, nous nous dirigeons vers la pointe nord de l’île 
avec au large l’île du Coin de Mire, un point de repère caractéristique.


Le sentier littoral, très varié, alterne les parties rocheuses et les petites plages.


De grosses villas ont été construites en bord de mer et limitent le passage.
L'une d'elles, imposante, est dotée d'une piscine à débordement !


Nous passons près d’un cimetière où se trouve un énorme ficus de plus de 100 ans d’âge.


Nous arrivons au cap Malheureux, la pointe extrême nord de l’île.
On y trouve une petite église au toit rouge qui est un lieu de pèlerinage (surtout pour les touristes !).


Le dimanche matin a lieu une messe en créole suivie par de nombreux fidèles.


A proximité, il y a un temple hindou, et de là, on peut entendre l’appel de la mosquée.
Cela montre que la population de Maurice est multi culturelle et vit en bonne harmonie !


En partant vers la gauche de Bain Bœuf, nous faisons également une agréable promenade.
Nous passons devant la villa Miramar où Janine se sent comme chez elle !


Nous longeons la mer et ses petites baies accueillantes.



Des baigneurs plus nombreux annoncent la proximité de Pereybère.


C’est une petite station balnéaire où se concentre une quantité incroyable de retraités français !


Il y a toutes les commodités de la vie courante : petit supermarché, marchand de fruits et légumes …


En continuant en bord de mer, nous pouvons aller de Pereybère à Grand Baie.
La promenade est un peu plus difficile vu que les grosses villas occupent tout le front de mer.
La loi mauricienne les autorise à construire jusqu’à la limite de la marée haute.
Le passage se fait alors sur les rochers et rend difficilement accessibles de jolis sites « réservés ».



Ainsi de magnifiques plages sont quasi privées, à l’usage exclusif de riverains et d’hôtels.


Celle-ci, superbe, est bordée par un immense resort en construction.


Voici la plage « privée » de l’hôtel Royal Palm, là où venait le président Chirac !



Nous atteignons une immense baie au fond de laquelle se trouve la grande ville du nord.


Grand Baie est la station balnéaire par excellence avec tous ses commerces.
Il y a bien une plage, mais la baie est remplie de bateaux !



Nous faisons une incursion à l’intérieur de l’île pour visiter le domaine de La Bourdonnais.
L’allée principale, bordée d’arbres centenaires, conduit au château.


Cette demeure coloniale était au cœur d’une vaste plantation de canne à sucre.
Elle fut construite entre 1856 et 1859 par le planteur Christian Wiehe, d’origine danoise.


De style colonial, la maison est entourée d’une grande varangue.


La salle à manger pouvait accueillir de nombreux convives autour de la grande table en acajou.


Le salon, de style Napoléon III, présente de beaux meubles en palissandre noirci.


Le bureau-bibliothèque du maître de maison est en bois précieux.


La chambre à coucher est aussi en palissandre, avec une armoire aussi haute que large.


De la varangue à l’étage, on a une belle vue sur le domaine transformé en jardins.


On y trouve de vieux arbres, dont des flamboyants de couleur rose-mauve.
Le flamboyant classique est de couleur rouge-orangée. 


Comme à Rodrigues, nous passons la majeure partie du temps sur les plages.
Pour nous déplacer, nous utilisons les bus publics (pratiques mais sources de frayeur !).


N’ayant pas accès aux plages « privées », nous allons sur les plages publiques,
et celle que nous affectionnons particulièrement est la plage de Mont Choisy.
Très étendue (au moins 3 km de long) et bordée d’une forêt de filaos, c’est la plage rêvée !


En semaine, elle est quasi déserte, seulement occupée par quelques vacanciers.
L’allée centrale permet de marcher, courir ou jouer à la pétanque !



Nous y passons la journée en nous ravitaillant aux kiosques locaux.
Le stand de Stéphanie nous fournit en ti-punch et déjeuner.


Installés dans nos hamacs, nous mangeons, puis sans tarder, nous faisons la sieste !



Lorsque c’est le week-end ou jour férié, la plage change totalement d’aspect.
Sur le sable et dans l’eau, il y a beaucoup de monde.


Des groupes familiaux mauriciens s’installent avec renfort de matériel.
Ce n’est pas le simple pique-nique de chez nous : on apporte réchaud pour cuisiner,
table, chaises, natte et toute la vaisselle. Ils passent la journée, bien installés,
et parfois dorment sur place. On les voit manger et boire tout au long de la journée.


Cela se passe dans une ambiance festive, avec rires, musique et danse.
Nous sommes parmi eux et profitons de cette joie de vivre : c’est l’île Maurice authentique !


Rien à voir avec ce qui se passe juste à côté, dans le prolongement de la plage.
On y trouve le Club Med et d’autres resorts installés à la Pointe des Canonniers. 



Nous faisons une excursion à la journée, à bord d’un catamaran de 40 touristes !


Nous embarquons et débarquons du catamaran à bord de ce frêle esquif !


Direction l’île Plate, où nous nous baignons dans un joli lagon.


Le déjeuner se fait sur place autour d’une grande table.


Puis on nous emmène à l’îlot Gabriel et nous continuons à profiter d’un cadre paradisiaque.



Le retour se fait sur une mer très agitée, avec une forte houle.


Cela n’empêche pas de faire la fête à bord du bateau à l’arrivée.


Nous allons quitter mon frère Roland et ses amis et faisons un dernier repas de fête !
J’ai réussi à faire un dessert : crumble à l'ananas frais, citron vert et fruit de la passion… excellent !
pour une certaine circonstance, que certains comprendront !!




 

3 commentaires:

Laurent a dit…

Cela nous fait bien rêver pour nous aujourd'hui c'était la reprise du boulot
À bien des égards cette île nous fait penser à notre Polynésie
Bises Laurent et Christine

Fred a dit…

Sympa le sentier littoral de la côte Nord et le domaine La Bourdonnais.
Nous n'y sommes pas passés car nous logions sur La Gaulette.
Nous avions adoré la plage de Mont Choisy et l'église Cap Malheureux.
Montez sur le rocher du Morne Brabant si vous descendez dans le Sud la vue sur le lagon et l'ile aux Bénitiers y est superbe.
Bises à tous les 2.
Fred & Céline

Monique a dit…

Eh oui j'ai oublié que Jean avait pris un an de plus... Bisous quand même et bonne continuation