Après Santo Antao, nous partons visiter trois autres îles
parmi celles situées au nord.
Les vols avions nous font passer d’abord par Sal, qui est
l’île « plaque tournante » du pays.
Nous y retrouvons Magali, tout juste en vacances, et mon
frère Roland, arrivant tous deux de Praia.
Île de Sal
Nous passons une demi-journée à découvrir cette île, ce qui
est amplement suffisant !
En fait, l’île de Sal, très plate, est fréquentée par de nombreux
touristes venus profiter de la mer :
beaucoup viennent pour des sports nautiques (wind-surf,
kite-surf…), les autres pour la plage.
Tout est concentré dans une immense station balnéaire où les
seuls cap-verdiens présents
sont les employés ou
bien ceux qui suppléent aux besoins des touristes.
Les quelques
attractions touristiques sont :
Des anciennes salines situées à l’intérieur d’un volcan.
Un site de côte rocheuse où s’engouffre la mer (il y a aussi
bien en Bretagne…dixit Roland !).
A côté, une cavité profonde où le soleil se reflète dans
l’eau d’où le nom « d’œil bleu » !
Le port de pêche, Palmeira, avec la répartition des poissons
(ici des maquereaux-bonites).
En fin d’après-midi, en un coup d’aile, nous arrivons à
l’île de Sao Nicolau.
Île de Sao Nicolau
Changement d’environnement : le petit hôtel n’est
peut-être pas magique mais est bien agréable !
Un magnifique bougainvillée en façade.
Nous logeons au premier étage, dans un appartement avec
balcon,
et vue sur la plage de sable volcanique noir.
La ville s’appelle Tarrafal (nom très répandu au Cap Vert),
et de là, nous partons
à la journée faire des randonnées à l’intérieur de l’île
très montagneux.
Jour 1 : ascension du Monte Gordo, le plus haut sommet de l’île (1312 m).
Ce qui
surprend au départ, c’est de marcher dans une forêt d’eucalyptus et de pins.
De voir tant
d’arbres au Cap Vert, c’est surprenant (surtout venant de Sal…quel
contraste !).
En s’élevant,
on dépasse la végétation et l’on a de magnifiques vues sur toute l’île.
D’un côté, le
versant plus arrosé et donc un peu plus verdoyant et habité.
De l’autre
côté, le versant complètement aride et minéral, avec de jolies couleurs.
Nous terminons
la journée dans la zone très verdoyante de cultures maraîchères
(irriguées !).
On y voit le
fameux dragonnier, arbre millénaire et emblématique (fréquent aussi aux
Canaries).
Jour 2 : trek ardu qui fait changer de
vallée.
Nous partons
du village de Pico Agudo et croisons des paysans portant de lourds fardeaux.
Puis, nous
apercevons les lacets qui vont nous amener au col.
La
progression est régulière et Roland a bien la forme !
D’en haut,
nous avons une vue générale sur la vallée de départ,
et aussi sur
celle où l’on va descendre.
Le village
tout en bas s’appelle Covoada et a la particularité d’être complètement
isolé.
Aucune voie
carrossable n’y parvient. Il est seulement ravitaillé à dos de mule !
il est
pourtant bien habité, avec des enfants qui doivent aller à l’école dans la
vallée d’où on vient.
Pour ne pas
revenir sur nos pas, nous devons descendre vers la mer par un chemin scabreux.
La fin est un
peu périlleuse sur une dalle en pente.
Nous arrivons
en bord de mer à proximité d’un village de pêcheurs abandonné.
Dernier jour : encore un trek de changement de
vallée.
Mais auparavant,
nous nous arrêtons en bord de mer pour observer le site de Carbeirinho.
La côte
rocheuse a été sculptée par les vagues de l’océan.
Peu
d’explications à donner : il faut seulement admirer !
Le site est
très isolé, et pour y parvenir, il faut utiliser un 4X4, qui a même du mal à
s’en sortir.
Nous enchaînons
avec une longue marche d’ascension à partir du village Ribeira da Prata.
Sur le
chemin, nous pouvons voir les conditions de vie des gens habitant ici :
travail des
terrasses, portage de l’eau…
Magali
retrouve des enfants, pour ne pas se dépayser pendant ses vacances !
Au col, nous
pouvons apprécier le chemin parcouru depuis le bas.
Il est temps
de reprendre des forces avant de redescendre !
Le village
Praia Branca où nous devons aller se trouve tout en bas !
Ce fut un
très beau dernier trek… bien contents de rentrer à Tarrafal dans un
aluguer !
Île de Sao Vicente
Il faut seulement 15 minutes d’avion pour
changer d’île !
Mindelo est
la ville principale de Sao Vicente et en même temps la « capitale »
des îles du nord.
C’est une
ancienne ville coloniale et l’on peut y voir des édifices datant de la présence
portugaise.
L’ancien
palais du gouverneur arbore une couleur rose pastel osée !
Le marché aux
poissons nous montre de beaux spécimens.
La ville est
située dans une grande baie dont une partie est une belle plage de sable blanc.
En quittant
Mindelo, nous entrons dans un univers entièrement minéral d’origine volcanique.
Nous allons
du côté du village de Calhau entouré d’anciens volcans.
Nous faisons
une promenade de plus de deux heures à travers ces paysages lunaires.
Ensuite
baignade à Baia Das Gatas.
1 commentaire:
Belle randos familiales. Certaines sur lave à Sao Vicente nous rappellent des paysages de Lanzarote.
Bonne suite de voyage.
Céline & Fred
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