jeudi 12 janvier 2017

MENDOZA et ses ENVIRONS


Nous quittons Salta par un bus de nuit. Il y a 2 catégories de sièges : cama (lit) et semi-cama.
Nous avons choisi cama, et Janine semble bien à son aise !
 
 
Arrivés au petit matin à La Rioja, nous attendons 3h pour prendre un autre bus…
Le El Rapido nous amène à destination... le soir !
 
 
Peu d’intérêt sur le trajet : le paysage est vraiment monotone !
 
 
En tout, il nous aura fallu près de 20h de bus pour aller de Salta à Mendoza.
En Argentine, les distances s’annoncent en heures de trajet et non pas en km !
Sur la carte, vous avez tous les itinéraires possibles de bus dans le pays (sinon, c’est l’avion !).
En rouge, notre trajet de nuit et en jaune celui de jour.
 
 
Nous sommes donc maintenant à Mendoza, à plus de 1000 km à l’ouest de Buenos Aires.
Située au pied des Andes, la ville n’est qu’à 700 m d’altitude : il y fait très chaud dans la journée,
mais les nuits sont assez fraîches…c’est une destination de vacances.
D’autant plus que la ville est très agréable : beaucoup d’arbres (dont des platanes)
le long des rues et sur les nombreuses places.
 
 
 
La place d’Espagne se distingue par ses décors en azuleros et ses lampadaires en fer forgé.
 
 
Pour une fois, vous n’aurez pas droit à la place principale avec tous les monuments historiques,
 puisque qu’un tremblement de terre, en 1861 a laissé très peu de vestiges.
Voici plutôt une jolie avenue piétonne où il fait bon prendre un verre, de jour comme de nuit !
 
 
 
On peut flâner aux portes de la ville dans l’immense parc San Martin,
 le long de l’allée des platanes, ou autour du lac …
 
 
 
Comme à Salta, après 2 jours de repos en ville, nous louons une voiture…
le même modèle (que vous reconnaitrez sur les photos) et pour la même durée de 4 jours.
Nous partons tout d’abord à l’assaut des Andes, sur la nationale 7…
la grande transversale qui relie Buenos Aires à Santiago du Chili.
Des vacanciers s’arrêtent au lac de Potrerillos pour des activités aquatiques.
 
 
Entre-autres, il est possible de descendre le rio Mendoza en rafting…
 
 
Bon, il y a bien de jolis remous, mais la couleur de l’eau n’est pas engageante !
 
 
Plus haut, nous passons au site du pont de l’Inca : arche recouverte de concrétions calcaires.
 
 
La vallée reste large tout en montant en altitude (le rio est plus étroit mais toujours rouge !).
 
 
Nous arrivons près de la frontière avec le Chili à un peu plus de 3000m d’altitude.
Ici se trouve le parc provincial de l’Aconcagua où nous faisons une petite marche.
 
 
Le but est d’approcher au plus près la fameuse montagne de l’Aconcagua.
 
 
Nous nous contenterons de l’admirer de loin !
Car l’ascension peut laisser rêveur : c’est le plus haut sommet de toute l’Amérique !
 
 
Malheureusement, pour ceux qui rêvent de records, il n’atteint pas les 7000m ! (sommet à gauche)
 
 
En redescendant, nous passons la nuit dans le village d’Uspallata.
Cela nous fait plaisir de retrouver une végétation digne de ce nom :
de grands saules pleureurs
 
 
une allée bordée de peupliers géants.
 
 
Nous avons déjà parlé de vin à Salta…eh bien, ce n’est rien à côté de Mendoza.
En effet, la province de Mendoza produit 65% du vin d’Argentine.
 
 
Il y a des vignes à perte de vue, mais qui doivent être irriguées (l’eau est distribuée par canal).
 
 
 
En dehors des vignes, il y a toutes sortes d’autres cultures, irriguées elles aussi :
des arbres fruitiers protégés des oiseaux par des filets,
 
 
en particulier des pêchers, mais aussi des cultures maraîchères etc …
 
 
Nous vous emmenons visiter la Bodega Fournier, l’une des plus célèbres dans la vallée de Uco.
Le bâtiment surprend par son allure futuriste (on est loin des châteaux du Bordelais !).
 
 
Sous le toit (genre soucoupe volante) il y a 4 niveaux, dont 2 enterrés.
Le premier niveau sous terre contient toutes les cuves (ciment, inox et chêne).
 
 
Tout est entièrement automatisé (contrôles, vidanges, remplissages des fûts…)
 
 
Le deuxième niveau enterré contient toutes les barriques de chêne (plus de 10 000 !).
Le vin y séjourne de 3 à 18 mois suivant la qualité élaborée.
 
 
Nous pouvons justement goûter aux différents produits, du basique au premium !
Bon, j’ai goûté à tous les crus, et les hauts de gamme sont fameux !!
 
 
Le dimanche après-midi, nous allons au bout de la vallée de Manzano Historico.
C’est un lieu champêtre, verdoyant où coule un torrent.
 
 
Il y a un monde fou et tout le monde pique-nique, à renfort de barbecue.
Les gens (modestes) sont venus dans de vieilles guimbardes, et passent la journée en famille.
 
 
L’accueil est chaleureux et on me propose à boire (étonnés de voir des français !).
 
 
Dans ce pays, il y a bien sûr de belles voitures récentes, mais on peut encore
voir circuler de vieilles Renault 12, des 504 Peugeot et des Ford Taunus…
 
 
Le lendemain, nous allons à 150 km au sud de Mendoza, à San Rafael.
Lorsqu’on quitte les zones cultivées, on retrouve des étendues désertiques,
genre pampa de buissons épineux qui s’étend à l’infini.
Pas âme qui vive devant…
 
 
et pas davantage derrière !
 
 
A San Rafael, grande ville sans intérêt, on s’engage dans une vallée appelée « El cañon del Atuel ».
Tout en bas coule un torrent qui permet de faire du rafting, la couleur de l’eau est plus engageante !
 
 
 
En amont, des barrages et 3 centrales hydroélectriques ont été aménagées.
 
 
 
En remontant cette vallée, sur à nouveau de la piste, on découvre de superbes paysages.

 
Un profond canyon.
 
 
Des formes étonnantes de relief.
 
 
 
Et même encore des montagnes colorées !
 
 
Sur la route du retour, nous nous arrêtons là où de grands saules pleureurs forment une arche.
Une famille argentine (de Salta) y est également arrêtée.
 
 
Nous engageons la conversation et passons un petit moment ensemble.
Les argentins sont vraiment très gentils, accueillants et disponibles…
Une fois, une voiture a même fait un détour pour nous emmener à notre hôtel !
Avant de partir, nous nous faisons la bise !
 
 
Nous terminons par une visite d’une bodega, plus classique « La Rural »,
développée à la fin des années 1800 par un immigrant italien Rutini.
 
 
 
Les tonneaux sont fabriqués à partir de chêne français (principalement) ou américain.
La fabrication du vin suit le même processus qu’en France,
mais la chaleur aidant le degré alcoolique atteint 14 voire 15° !
 
 
 A la dégustation, nous avons une pensée pour vous et levons notre verre à votre santé !
 
 

5 commentaires:

Monique a dit…

Robert a dit avec envie "14 à 15 deg c'est de l'apéritif c'est plus du vin"...De loin on trinque avec vous et bonne continuation dans ces paysages enchanteurs par leur beauté.
Bisous de nous deux

Michèle a dit…

A la vôtre! Notre verre ne contient que du rosé du Var, pas aussi alcoolisé.
Toujours des reliefs étonnants. Vous faites vraiment de belles découvertes, merci de nous les faire partager.
Bises de nous 2

Jeannine a dit…

Bonjour du Vietnam,

Même d'ici, nous vous suivons.... À la vôtre !!!
Tout cela est très intéressant.
Bonne continuation.
Bises de nous deux.

Florence a dit…

Il y a de très bons vins en Argentine! Les vins de Bordeaux sont pas mal non plus, nous vous accueillerons avec plaisir pour venir les déguster (il ya aussi maintenant des chais tout aussi modernes!) Merci de nous faire partager vos tribulations et vos rencontres. Bises de nous 4

Phengdy a dit…

Coucou les photos du cascade est vraiment tres impressionant!!!
J'aimerais bien y aller un jour