LA REUNION : partie 1

 

ÎLE DE LA REUNION : Janvier – février 2021

En salle d’embarquement à Hyères, direction Orly …

Après un vol direct au départ de Paris d’une nuit entière, nous arrivons à La Réunion le 15 janvier,
en milieu de matinée, et nous récupérons notre voiture de location directement à l’aéroport.
Les formalités d’arrivée sont simples (test PCR obligatoire), puisque nous restons en France
et qu’il n’y a pas encore de restrictions de voyage, genre motif impérieux !
Nous filons sur la côte ouest prendre possession de notre logement, chez Capucine Location.

Il y a 3 petits logements chez un particulier et nous occupons le bungalow « Badamier ».
C’est le nom de l’arbre tropical en plein milieu du jardinet qui fait une ombre bienfaisante.

Le logement est un grand studio, bien aménagé à l’intérieur,
 et nous apprécions surtout son jardin où nous passons beaucoup de temps …
Janine y exerce ses talents d’artiste …

Si, si la chaise longue est utilisée !

Notre logement se trouve à moins de 10 mn à pied de la plage.
C’est celle de La Saline les Bains, très étendue …
Vue vers le sud

Vue vers le nord

Comme j’adore courir en bord de mer, c’est idéal !

En fait, toute cette partie de la côte ouest est une plage ininterrompue bordant un lagon
protégé du large par une barrière de corail, et donc sans requins !!
Cela s’étend sur une vingtaine de km et c’est une zone naturelle protégée (sans jet ski ou autres …)

Nous sommes au sud, et en remontant vers le nord (1/4h à pied), on arrive à la plage de l’Ermitage,
plage bordée d’une forêt de filaos appréciable pour l’ombre et pour y installer nos hamacs !

Nous y retrouvons mon frère Roland et son ami Jean Raymond déjà sur place depuis mi-décembre.
Chacun s’occupe à sa façon : baignade, sieste ou lecture dans le hamac …

Janine apprécie particulièrement la baignade : pas de vague, eau chaude,

la voilà qui sort de l’eau.

C’est ce qui s’appelle avoir les pieds en éventail !

Venant de notre bungalow par la plage, je termine mon footing à l’ombre des filaos…

avec la température ambiante, je ruisselle, mais c’est à peine si je peux me rafraîchir dans la mer …

Comme la plage est immense, les gens sont dispersés et en semaine, c’est tranquille.
Le week-end, il y a davantage d’animation et c’est agréable de voir les locaux barbotter dans l’eau.

Il est difficile de vraiment nager car il y a peu d’eau (on a tout le temps pied)
et il faut faire attention aux coraux qui sont présents un peu partout.

L’eau est très claire et l’on peut donc facilement observer les fonds marins particulièrement riches : 

beaux coraux en bon état, beaucoup de variétés de poissons tropicaux (c’est une surprise pour nous)
Le problème, c’est que l’on a peur d’abimer ces coraux et aussi de se blesser dessus, vu le peu d’eau.

Dès le premier jour, Roland nous fait découvrir sa « cantine », à deux pas de la plage.
Nous y prenons pratiquement tous nos déjeuners, des plats créoles typiques et savoureux.
Tous les bars et restaurants, ici, sont ouverts en respectant la distanciation.

Peu de temps après notre arrivée, un couple d’amis de Roland, venu de France, nous a rejoint.
Il s’agit de Philippe et Anny, retraités aussi, avec qui nous constituons un groupe de bons vivants !

Nous logeons séparément, mais nous pouvons nous retrouver en dehors de la plage …
en particulier le soir pour partager un apéro ou autre.
Roland nous a invités avec d’autres amis de La Baule de passage également.
A table, le boudin créole, les bouchons réunionnais et le ti punch …

Nous avons invité nos voisins de bungalow pour manger ma première tarte tropicale,
à la mangue et à l’ananas, délicieuse aux dires des convives et de Janine.

Nous faisons une cure de fruits tropicaux : ananas, mangues, fruits de la passion et bananes.

Avec notre voiture de location, nous partons faire des escapades de temps à autre.
L’île possède en son centre trois grands cirques d’origine volcanique, et
le volcan « Piton de la Fournaise », encore en activité, occupe tout le quart sud-est.

Notre première sortie a lieu dans le nord de l’île, à Dos d’Âne, pour observer le cirque de Mafate.

Au départ, le sentier de randonnée surplombe la rivière des galets de près de 1000 m de hauteur.

Nous arrivons à un point de vue qui englobe tout le cirque de Mafate.

Le sentier, assez escarpé, longe la falaise et offre des points de vue similaires.

Nous passons près d’une roche appelée « verre bouteille », un point de repère dans le paysage.

Puis nous montons sur une crête qui permet de dominer des deux côtés :
Toujours le cirque de Mafate vu d’encore un peu plus haut.

Et de l’autre côté, Dos d’Âne qui s’étale dans un petit cirque bien aménagé en cultures.

Le sentier nous ramène à notre point de départ et l’on voit même jusqu’à la mer.

D’ordinaire, on peut aussi observer le cirque de Mafate d’un autre point de vue : le Maïdo.
Mais suite à un incendie dans ce secteur, l’accès au sommet est momentanément interdit.
Alors, en prenant la route du Maïdo, nous bifurquons sur la route forestière 9,
encore appelée route forestière des tamarins.

Nous faisons une promenade qui permet de voir ces grands arbres que sont les tamarins.

Dans le même secteur, on peut aussi voir d’autres arbres bien plus grands et impressionnants,
les cryptomérias, qui forment de grandes forêts.

Un peu plus bas, on a de beaux points de vue vers le lagon.

Une autre fois, nous partons à La Fenêtre, pour observer le cirque de Cilaos.

La route monte vers les Makes en traversant des champs de canne à sucre
et permet de voir que la région côtière est bien urbanisée.

En arrivant à La Fenêtre (qui porte bien son nom !), on découvre tout le cirque de Cilaos.
On aperçoit à l’intérieur différents hameaux, dont le bourg de Cilaos, au fond,
qui est surplombé par le Piton des Neiges, le plus haut sommet de l’île.

Nous partons faire la rando au piton Cabris pour avoir d’autres points de vue.
Le sentier est très escarpé et pentu : c’est assez physique !

Nous apercevons en contre-bas la route d’accès, tout en virages, qui permet d’entrer dans le cirque.

Dernière vue sur Cilaos, la prochaine fois, nous serons dedans !

Pour terminer ce premier blog, revenons à la plage de La Saline, cette fois en fin d’après-midi.
Le ciel est très noir et menaçant sur les hauteurs, mais la plage reste ensoleillée.

Alors c’est un moment convivial partagé : apéro-coucher de soleil !
Notre groupe de six convives se trouve réuni une fois de plus !!