lundi 4 décembre 2017

HAWAÏ : ÎLE DE MAUI


Maui est la deuxième île prévue à notre programme. Elle est moins développée que O’ahu,
mais reste très touristique et bien sûr américanisée : quartiers résidentiels, centres commerciaux,
 complexes balnéaires, grands axes routiers et grosses voitures pour chauffeurs qui vont avec !
Tout est super bien organisé, très propre (poubelles, toilettes), et les gens sont très aimables.
Comme cela se voit sur la carte, l’île est occupée aux deux tiers par le volcan Haléakala.
 
 
A cause d’une météo toujours incertaine, nous partons à l’ascension de ce volcan dès notre arrivée.
Cette autre carte permet de se rendre compte que le volcan a deux versants contrastés :
le coté Est, très arrosé, est verdoyant et l’autre côté Ouest, toujours ensoleillé, est plus aride.
 
 
Nous montons par le côté Est sur une excellente route : large et en pente douce.
Cela ne ressemble pas à nos routes de montagne, et pourtant nous passons du niveau de la mer
 à plus de 3000 m en seulement 60 km (ce qui est, d’après notre guide, un record mondial !).
 
 
Le paysage de roches volcaniques se déploie devant nous, jusqu’à la mer dans le lointain.
 
 
Arrivés au sommet, on découvre un univers lunaire à demi caché par quelques nuages.
 
 
Nous partons en randonnée à l’intérieur de ce vaste territoire volcanique.
Il s’étale sur des kilomètres et est le résultat d’une longue érosion d’un volcan très imposant.
 
 
Sur cette roche volcanique pousse une plante endémique appelée « sabre d’argent ».
 
 
Cette espèce d’oiseau est protégée : cela ressemble à une perdrix rouge de chez nous.
 
 
La météo alterne entre pluie (on a pris une bonne rincée), nuages et éclaircies.
 
 
 
Il y a même un début d’arc en ciel au-dessus des cônes volcaniques.
 
 
On se trouve dans un univers vaporeux presque irréel.
 
 
De retour au niveau de la mer, on rejoint notre logement très agréable avec sa grande terrasse.
 
 
Nous sommes sur la côte Ouest, dite côte sous le vent et protégée des intempéries.
C’est là que se concentrent l’ensemble des installations touristiques.
Comme c’est très étalé, la plage à certains endroits est déserte.
 
 
Nous allons faire un tour à Lahaina, la station balnéaire la plus importante de l’île.
 
 
Bien que très fréquenté, le centre-ville garde beaucoup de charme,
avec ses constructions en bois qui rappellent le Far West américain.
 
 
La curiosité est cet arbre : Il s’agit d’un banian (encore !), mais tout à fait exceptionnel.
Importé des Indes et planté en 1873, il occupe toute une place.
On voit le gros tronc (au fond à droite) duquel partent des branches
qui prennent appui sur des racines devenues à leur tour de nouveaux troncs.
 
 
Vu de plus loin, cela montre bien l’étendue de cet arbre.
 
 
En quittant Lahaina, nous avons un aperçu sur les montagnes volcaniques qui la surplombent.
 
 
Nous allons maintenant sur la côte Est, dite côte au vent, directement exposée aux intempéries.
Et comme il y a toujours la dépression tropicale, nous constatons que c’est bien arrosé !
Nous empruntons la route de Hana qui longe toute la côte sud-est, sur le flanc du volcan Haléakala.
La végétation est luxuriante, avec de grands arbres dont des eucalyptus.
 
 
Au détour de virages, on aperçoit des pans de forêt tropicale humide.
 
 
 
Sur un petit sentier, on peut observer différentes plantes :
 
 
Un tulipier du Japon, encore arbuste mais qui deviendra un gros arbre.
 
 
Un pandanus aux très nombreuses racines aériennes.
 
 
Les villages sont rares : celui-ci cultive le tarot (un peu la pomme de terre tropicale).
 
 
N’oublions pas que nous sommes sur le flanc du volcan :
alors des coulées de lave sont venues se jeter dans la mer et donne ce paysage chaotique.
 
 
La petite plage est toute de sable vraiment noir.
 
 
La mer s’engouffre dans de mini-tunnels de lave.
 
 
Et parfois, elle jaillit contre les falaises !
 
 
La lave, en coulant, peut se refroidir brusquement en enfermant de l’air et créer un tunnel.
Nous entrons dans un tel tunnel : il est gigantesque (une dizaine de mètres de haut et de large).
 
 
Nous le parcourons sur plusieurs centaines de mètres (pour la partie ouverte au public).
 
 
A un endroit, les parois semblent couvertes de chocolat fondu !
 
 
La route de Hana est un cul de sac. Sur le retour, les ruisseaux et cascades ont augmenté de débit.
 
 
 
Le sol étant détrempé, un gros arbre s’est couché barrant la route (plus d’une heure d’attente).
 
 
L’île de Maui est célèbre pour les kite-surfeurs, avec le site de Hookipa beach.
Notre ami, Denis, kite-surfeur chevronné, nous l’a vanté comme étant un endroit fabuleux.
Il y est venu et y a trouvé des conditions idéales pour le kite-surf.
 
 
La plage est aménagée pour y passer de longs moments à attendre et observer.
 
 
Mais la baignade n’est pas du tout recommandée pour de simples nageurs !
 
 
Nous avons attendu et observé, malheureusement, les conditions n’étaient pas bonnes.
Nous n’avons vu qu’un seul kite-surfeur, mais sans nul doute expérimenté.
 
 
Il descendait en surfant de grosses vagues, puis repartait à l’assaut de ces mêmes vagues.
 
 
 
Il y avait aussi quelques surfeurs et véliplanchistes, mais ça semble réservé à des pros.
 
 
Les sportifs affrontent les vagues, sous l'œil endormi d'un phoque.
 
 

1 commentaire:

Monique a dit…

Coucou de Hyeres ou le soleil est revenu. Ce matin gym en tee-shirt au bord de mer...alors que samedi matin de gros flocons sont tombés pendant 20 min!
Les paysages volcaniques sont très beaux et les commentaires toujours bien préparés par Jeannot bisous de nous deux Monique