Maui est la deuxième île prévue à notre programme. Elle est
moins développée que O’ahu,
mais reste très touristique et bien sûr américanisée : quartiers
résidentiels, centres commerciaux,
complexes balnéaires,
grands axes routiers et grosses voitures pour chauffeurs qui vont avec !
Tout est super bien organisé, très propre (poubelles,
toilettes), et les gens sont très aimables.
Comme cela se voit sur la carte, l’île est occupée aux deux
tiers par le volcan Haléakala.
A cause d’une météo toujours incertaine, nous partons à
l’ascension de ce volcan dès notre arrivée.
Cette autre carte permet de se rendre compte que le volcan a
deux versants contrastés :
le coté Est, très arrosé, est verdoyant et l’autre côté
Ouest, toujours ensoleillé, est plus aride.
Nous montons par le côté Est sur une excellente route :
large et en pente douce.
Cela ne ressemble pas à nos routes de montagne, et pourtant
nous passons du niveau de la mer
à plus de 3000 m en
seulement 60 km (ce qui est, d’après notre guide, un record mondial !).
Le paysage de roches volcaniques se déploie devant nous,
jusqu’à la mer dans le lointain.
Arrivés au sommet, on découvre un univers lunaire à demi
caché par quelques nuages.
Nous partons en randonnée à l’intérieur de ce vaste
territoire volcanique.
Il s’étale sur des kilomètres et est le résultat d’une
longue érosion d’un volcan très imposant.
Sur cette roche volcanique pousse une plante endémique
appelée « sabre d’argent ».
Cette espèce d’oiseau est protégée : cela ressemble à
une perdrix rouge de chez nous.
La météo alterne entre pluie (on a pris une bonne rincée),
nuages et éclaircies.
Il y a même un début d’arc en ciel au-dessus des cônes
volcaniques.
On se trouve dans un univers vaporeux presque irréel.
De retour au niveau de la mer, on rejoint notre logement
très agréable avec sa grande terrasse.
Nous sommes sur la côte Ouest, dite côte sous le vent et
protégée des intempéries.
C’est là que se concentrent l’ensemble des installations
touristiques.
Comme c’est très étalé, la plage à certains endroits est
déserte.
Nous allons faire un tour à Lahaina, la station balnéaire la
plus importante de l’île.
Bien que très fréquenté, le centre-ville garde beaucoup de
charme,
avec ses constructions en bois qui rappellent le Far West
américain.
La curiosité est cet arbre : Il s’agit d’un banian
(encore !), mais tout à fait exceptionnel.
Importé des Indes et planté en 1873, il occupe toute une
place.
On voit le gros tronc (au fond à droite) duquel partent des
branches
qui prennent appui sur des racines devenues à leur tour de
nouveaux troncs.
Vu de plus loin, cela montre bien l’étendue de cet arbre.
En quittant Lahaina, nous avons un aperçu sur les montagnes
volcaniques qui la surplombent.
Nous allons maintenant sur la côte Est, dite côte au vent, directement
exposée aux intempéries.
Et comme il y a toujours la dépression tropicale, nous
constatons que c’est bien arrosé !
Nous empruntons la route de Hana qui longe toute la côte
sud-est, sur le flanc du volcan Haléakala.
La végétation est luxuriante, avec de grands arbres dont des
eucalyptus.
Au détour de virages, on aperçoit des pans de forêt tropicale
humide.
Sur un petit sentier, on peut observer différentes
plantes :
Un tulipier du Japon, encore arbuste mais qui deviendra un
gros arbre.
Un pandanus aux très nombreuses racines aériennes.
Les villages sont rares : celui-ci cultive le tarot (un
peu la pomme de terre tropicale).
N’oublions pas que nous sommes sur le flanc du volcan :
alors des coulées de lave sont venues se jeter dans la mer
et donne ce paysage chaotique.
La petite plage est toute de sable vraiment noir.
La mer s’engouffre dans de mini-tunnels de lave.
Et parfois, elle jaillit contre les falaises !
La lave, en coulant, peut se refroidir brusquement en
enfermant de l’air et créer un tunnel.
Nous entrons dans un tel tunnel : il est gigantesque
(une dizaine de mètres de haut et de large).
Nous le parcourons sur plusieurs centaines de mètres (pour
la partie ouverte au public).
A un endroit, les parois semblent couvertes de chocolat
fondu !
La route de Hana est un cul de sac. Sur le retour, les
ruisseaux et cascades ont augmenté de débit.
Le sol étant détrempé, un gros arbre s’est couché barrant la route (plus d’une heure d’attente).
L’île de Maui est célèbre pour les kite-surfeurs, avec le
site de Hookipa beach.
Notre ami, Denis, kite-surfeur chevronné, nous l’a vanté
comme étant un endroit fabuleux.
Il y est venu et y a trouvé des conditions idéales pour le kite-surf.
La plage est aménagée pour y passer de longs moments à
attendre et observer.
Mais la baignade n’est pas du tout recommandée pour de
simples nageurs !
Nous avons attendu et observé, malheureusement, les
conditions n’étaient pas bonnes.
Nous n’avons vu qu’un seul kite-surfeur, mais sans nul doute
expérimenté.
Il descendait en surfant de grosses vagues, puis repartait à
l’assaut de ces mêmes vagues.
Il y avait aussi quelques surfeurs et véliplanchistes, mais
ça semble réservé à des pros.
Les sportifs affrontent les
vagues, sous l'œil endormi d'un phoque.
1 commentaire:
Coucou de Hyeres ou le soleil est revenu. Ce matin gym en tee-shirt au bord de mer...alors que samedi matin de gros flocons sont tombés pendant 20 min!
Les paysages volcaniques sont très beaux et les commentaires toujours bien préparés par Jeannot bisous de nous deux Monique
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