lundi 1 janvier 2024

LA CÔTE SUD et AREQUIPA : partie N°2

 

Nous quittons Lima, en véhicule privé, pour parcourir une partie de la côte sud.
Nous voyageons maintenant à 4 : Jeannine et Yannick (des amis de toujours) nous ont rejoints.


Nous faisons notre première étape sur la péninsule de Paracas, une réserve désertique en bord de mer.
Ces paysages désolés et coupés du monde ont beaucoup de charme.




Nous déjeunons sur place dans un petit resto en compagnie de notre sympathique chauffeur Pedro.


L'une des plages est aménagée pour la baignade...mais pas pour nous (eau toujours froide !).


L'étape suivante où nous passons la nuit est la petite oasis de Huacachina.
Notre hôtel, au style rétro et qui a beaucoup de charme, se trouve au bord de la lagune.



C'est l'image parfaite de l'oasis entourée de dunes de sable.




Yannick et moi grimpons sur l'une des dunes, ce qui nous donne une vue panoramique sur toute l'oasis.



Tout autour, des dunes de sable où l'on peut soit se promener, soit faire un tour en buggy...


ou soit faire du sand-board et ça glisse bien!


Nous continuons notre route en passant par des vallées verdoyantes entourées de montagnes arides.


Nous arrivons à Nazca et embarquons dans un petit coucou pour survoler les célèbres "lignes" de Nazca



Bien placés (un hublot par personne), nous observons la terre ferme, avec d'abord une vue sur la vallée.


Puis apparaissent les différentes figures gravées dans le sol.
Ces géoglyphes tracés à même le désert sont très anciens et leur signification reste un mystère.
Ils représentent différentes formes (animales, végétales ou autres), seulement bien visibles du ciel !
Voici la baleine


Le singe à l'extraordinaire queue en spirale.


Le chien


Le condor au dessin très élaboré de 130m d'envergure.


L'araignée


Le lézard long de 120m (coupé en deux par la route), l'arbre et les mains.



Un peu plus loin, nous pouvons voir, d'un mirador, d'autres géoglyphes appelés "lignes" de Palpa.
Une famille de plusieurs personnes gravées dans la colline.


Tout près de Nazca, se trouve un aqueduc en partie souterrain, jalonné de puits pour accéder à l'eau.
Construit entre 200 et 900 de notre ère, il servait à irriguer les champs alentour.



Notre itinéraire nous ramène vers Lima, en faisant un arrêt à Paracas pour faire une excursion en bateau.


Nous nous dirigeons vers les îles Ballestas où l'on exploite le guano depuis très longtemps.



Les îles sont peuplées de fous blancs, de cormorans, de pélicans 
et de manchots de Humboldt dont la taille ne dépasse pas les 60cm.



Des lions de mer se prélassent sur les rochers.



De retour à Lima, nous prenons en fin d'après-midi un avion qui nous emmène à Arequipa (en 1h 15).
Nous commençons notre acclimatation à l'altitude, la ville étant à 2350m.
Arequipa est surnommée la ville blanche car les constructions sont faîtes en sillar,
une roche volcanique de couleur claire. Elle est classée au patrimoine de l'Unesco.
Premières images de la ville : la place d'Armes entourée d'arcades sur 2 niveaux.




Au centre, une fontaine de bronze cernée de palmiers et au fond la cathédrale.


Imposante et surmontée de 2 campaniles, la façade de la cathédrale borde tout un côté de la place.


Dans le coin opposé de la place, se trouve l'église jésuite de la Compagnie de Jésus.


La façade baroque a été sculptée dans le sillar avec des motifs très travaillés.


A l'intérieur de l'église, un immense retable de bois sculpté doré trône au fond du chœur.
Les jésuites ont excellé dans les motifs chargés et les décors imposants.


A côté, on pénètre dans un cloître bien restauré.


Les rues du centre historique sont bordées de belles demeures, il est très agréable de s'y promener !




Une ruelle typique et un fronton qui montrent bien les constructions en pierre blanche.


Voici la rue et l'entrée du monastère de Santa Catalina.


Cet immense couvent de carmélites est le plus grand du monde.
Véritable ville dans la ville, il a été fondé en 1579. Durant 4 siècles, quelques 170 nonnes
et leurs 300 servantes vécurent coupées du monde. Les religieuses étaient les filles cadettes
des grandes familles et étaient vouées à cette vie de recluses, mais dans une certaine opulence.


Le très beau cloître des Orangers entièrement peint d'un bleu Majorelle.


Voici l'intérieur d'une "cellule" de nonne qui pouvait être plus ou moins grande suivant la richesse
 de la famille. A côté, il y avait une cuisine à ciel ouvert où officiaient des servantes.


On déambule à l'intérieur de ce couvent à travers tout un tas de ruelles.




Une placette et l'église du couvent avec son dôme.


Nous faisons un tour dans la campagne environnante pour y voir des terrasses cultivées,
 et en arrière-plan le cône majestueux du volcan Misti (5 825m) qui domine toute la région.


Des vaches laitières et au loin un autre volcan au sommet blanc, le Chachani (6 075 m).


Dans le pays, on élève des taureaux de combat qui s'affrontent dans des arènes.


Le responsable de l'agence qui a organisé notre circuit est un français, François.
Il habite à Arequipa et lors de notre rencontre, il nous a invité dans un restaurant typique.



A côté du resto, une place couverte de palmiers ! 
Avec 300 jours de soleil par an et un climat tempéré, c'est une ville idéale, comme Hyères les Palmiers !


Nous faisons un tour au marché central San Camilo, en compagnie de François.
On y découvre des étals de viande, de fruits en pyramides...



et surtout des stands de pommes de terre aux nombreuses variétés (près de 4 000 !)



Pour éviter des ruptures, des pommes de terre sont déshydratées et peuvent se conserver des années. 
Il y a, à côté, des épis de maïs noirs utilisés pour faire la boisson chicha morada.




















1 commentaire:

Jeannine a dit…

Heureuse de bien admirer les lignes de Nazca sans le mal de l'air.
Merci Jean.