mardi 14 janvier 2014

SENEGAL : DAKAR


Nos deux enfants, Magali et Thierry, travaillent maintenant tous les deux à Dakar…
alors, nous les avons rejoints pour passer les fêtes de fin d’année ensemble !

Le Sénégal est un pays de connaissance puisque nous y avons vécu dix ans.
Nous en sommes partis en 1988, et vingt-cinq ans après…ce fut comme des retrouvailles !
Voici un petit reportage (en trois volets) qui va rappeler bien des souvenirs
 à ceux qui, comme nous, ont vécu dans ce pays.
La capitale, Dakar, est construite à l’extrémité de la presqu’île du Cap Vert.
Le centre-ville, appelé le « Plateau », a peu changé.
La place de l’Indépendance.

Le marché Kermel, de style arabo-mauresque.


La rue du CCF (centre culturel français).

Des immeubles modernes jouxtent des bâtiments de style colonial.

Le marché Sandaga entouré de ses rues commerçantes.

En quittant le « Plateau », nous passons dans le quartier de Soumbédioune.
C’est un « village » de pêcheurs situé en plein centre-ville.

La plage est entièrement occupée par les pirogues, et le même spectacle
a toujours  lieu en fin d’après-midi lors du retour de pêche.
Les poissons (on ne peut plus frais !) sont mis en vente et l’offre est spectaculaire !

Beaucoup de variétés, parmi lesquelles,
des barracudas, des carpes rouges, des lottes,

des « thiofs » ou mérous pour faire le « thié bou dienne ».

Le spectacle est haut en couleur !!

Un peu plus loin, en sortant de ville, se trouve le fameux canal 4,
 véritable égout à ciel ouvert qui se jette dans la mer à proximité de Soumbédioune.

Des chambres à coucher complètes sont exposées sur le trottoir.

Dans le cœur de Dakar, on circule en « taxi jaune », presque tous déglingués !
Il n’y a pas de compteur, il faut marchander la course (de 1 à 3 euros) !
Ici, une station de lavage.
Des bus ou des cars permettent de rejoindre les quartiers périphériques.
Les cars bleus et jaunes, appelés très injustement « cars rapides »,
étaient déjà là à notre époque…
et ce sont les mêmes véhicules,
bringuebalants, rouillés et rafistolés de toutes parts.

Sur les trottoirs des vendeurs font commerce de tout…

Comme le Sénégal est producteur d’arachides, on trouve d’excellentes cacahuètes
conditionnées en bouteilles recyclées.

En vingt-cinq ans, la ville de Dakar s’est considérablement étendue
 et occupe maintenant toute la presqu’île du Cap Vert.
De nouvelles constructions continuent de voir le jour, et les quartiers de Ouakam,
des Almadies, de N’gor sont complètement urbanisés.

Une imposante mosquée a été construite sur la plage de Ouakam.

Au carrefour de la route des Mamelles, trône le monument de « la Renaissance Africaine »
construit par l’ancien président Abdoulaye Wade…
Les imams de la ville n’apprécient guère la tenue dénudée de la femme !

Des bars-restaurants se sont établis sur la côte des Almadies dans un décor agréable.

Dans les années quatre-vingt, les amateurs de plage se retrouvaient sur la plage de l’hôtel méridien, face à l’île de N’gor. Maintenant, elle est désertée et occupée par des pêcheurs.

Les dakarois se déplacent jusqu’au « Virage » pour profiter de la mer.

A la périphérie de la ville, des troupeaux de zébus déambulent
 dans la rue au milieu des tas de pastèques.

Un attrait touristique majeur reste l’île de Gorée,
au large du port de Dakar.
Les places sont bien tranquilles et arborées de baobabs.
Les ruelles sont bordées de maisons colorées.

Certaines constructions coloniales ont des balcons surplombants.

La « Maison des esclaves » : ils étaient entassés dans des cellules en bas,
tandis que les « maîtres » faisaient la fête en haut !
De belles bâtisses renferment des jardins fleuris.

Nous avons ainsi pu retrouver Dakar, son atmosphère, son rythme de vie…
et, en dehors des cacahuètes, on trouve aussi de belles langoustes !!!

2 commentaires:

monique a dit…

Très belles photos qui donnent envie d'y aller....
On ne voit pas les détritus!

jeannine a dit…

Jolies photos, cela nous rappelle bien des souvenirs.
Attendons la suite avec impatience.
Bises.