jeudi 16 janvier 2014

SENEGAL : SINE-SALOUM


Avec Magali et Thierry, nous passons quelques jours à l’extérieur de Dakar.
A la sortie de la presqu’île du Cap Vert, au carrefour des routes de Thiès et de M’bour,
se trouve une belle forêt de baobabs.


Le baobab est l’emblème du Sénégal : c’est un arbre aux dimensions impressionnantes !
On dit de lui qu’il est planté à l’envers, que ses branches font penser à des racines.


Toute la côte, au sud de Dakar, appelée « petite côte » a été aménagée
avec hôtels, villages vacances, villas…
de la Somone jusqu’à M’bour, en passant par N’gaparou et Saly.
L’embouchure de la Somone est envahie de bateaux !


Pour trouver un Sénégal authentique, il suffit de dépasser M’bour.
Nous passons deux nuits dans un campement-hôtel à proximité du village de Palmarin.


La plage est immense et déserte !




Nous sommes dans le pays « Sérère » à majorité chrétienne.
Le jour de Noël, nous assistons à la sortie de la messe.







Nous retrouvons à Palmarin notre ancienne « fatou », Madeleine.
Elle y coule des jours heureux profitant de sa retraite bien méritée.
Une petite fête a lieu, chez elle, en notre honneur :
ça se passe en musique et avec des danses traditionnelles.


 

Nous faisons une excursion jusqu’à Djiffer, un village de pêcheurs,
situé entre mer et lagune.
On y voit toutes sortes de poissons, mais aussi des coquillages
dont le fameux « yet » utilisé en cuisine.



Une partie de la pêche est salée et mise à sécher sur des claies.


Des « taxis-brousse » relient la capitale aux autres villes du pays.
Ce sont des 505 breaks qui continuent de rouler, défiant les ans !!


La carrosserie est retapée, ressoudée…et ça roule !!


Après Palmarin, nous faisons une incursion dans le Sine-Saloum.
C’est une région lacustre, où le delta du Saloum et les bras de mer s’interpénètrent.
Pour rejoindre Foundiougne et notre campement le « Baobab sur mer ! »,
nous empruntons un bac…


 


Nous faisons un tour en pirogue, à l’intérieur des « bolongs » bordés de mangrove.



La faune aquatique est abondante et les eaux regorgent de barracudas et autres poissons.




Un village isolé de pêcheurs nous accueille avec beaucoup de gentillesse.



Dans la campagne, on peut voir des villages traditionnels aux cases en chaume.



Nous traversons une forêt de rôniers (genre de palmier).


 

La charrette est le moyen de locomotion inter-village le plus utilisé.


C’est écologique, économique…mais pas très confortable !

 

Notre troisième étape se situe entre M’bour et Nianing,
dans un campement-hôtel en bord de mer.
Un village de pêcheurs se trouve juste à proximité.



Des enfants jouent sur la place du village, près d’un gros kapokier (ou fromager).


C’est là que nous avons acheté les langoustes, directement au pêcheur !

2 commentaires:

jeannine a dit…

Ces couleurs, c'est magnifique !
Nous avons du mal à reconnaître Madeleine mais on imagine bien l'accueil et l'ambiance...
Bises.

annie et gérard a dit…

merci pour ce voyage au Sénégal, superbes photos qui rappellent de bons souvenirs toujours autant de couleurs et de sourires (ça change!!!)mais par contre au vu des photos l'état du pays me semble s'être vraiment dégradé, les cars rapides doivent être les mêmes qu'à notre époque et donc je doute qu'ils puissent être rapides !!!!
bon changement de continent, d'ambiance et de langues bisous