mercredi 5 mars 2014

TORTUGUERO


Pour la deuxième étape au Costa-Rica, nous remontons la côte caraïbe jusqu’à Tortuguero.
Ce village, très isolé du reste du pays, ne peut être atteint qu’en bateau.
L’itinéraire suit une série de rios et canaux parallèles à la côte.

Après un trajet en bus public jusqu’à Limon, nous partons sur un bateau réservé par agence.
Nous alternons donc entre transports en commun et transferts privés.
Il est vraiment facile de voyager dans ces pays sans avoir besoin d’une voiture particulière.

Les rios ont été reliés entre eux par des canaux artificiels dans les années 60 à 70,
et cela fait penser au canal des Pangalanes à Madagascar.

Le bateau parcourt quatre-vingt-quatre kilomètres en tout, en quatre heures de temps.
Sur le trajet, le pilote, qui sert en même temps de guide, nous montre des animaux.

Un cormoran en train de faire sécher ses plumes : en effet,
après avoir plongé dans l’eau pour pêcher, son plumage mouillé ne lui permet plus de voler !

Des échassiers divers, mais nous ne vous embêterons pas en vous donnant
leurs noms latins, ni même leurs noms communs…car nous ne les connaissons pas !



L’embouchure d’un rio vers la mer est bouchée par des alluvions et des amas d’arbres.

Cette forme allongée le long de la berge est…un crocodile.
On ne le voit pas bien, mais nous ne nous sommes pas approchés !

Par contre, nous voyons de très près ce bébé crocodile,
caché dans des débris végétaux.

Un autre saurien est cette fois bien visible et prêt à se mettre quelque chose sous la dent :
Il s’agit d’un caïman. Une différence d’avec un crocodile…
le caïman a des cervicales mobiles, il peut ainsi avoir le corps immergé
et la tête hors de l’eau, tandis que le crocodile est raide comme une planche !

Tortuguero est donc un village situé au bord de l’eau, à la confluence de rios et canaux.
Son développement date de 1975, date de création du parc national du même nom.


Nous logeons aux « cabinas Tortuguero » qui ressemblent beaucoup aux autres logements…

Voici quelques infos sur le type d’hébergement que nous fréquentons.
Ce sont toujours de petites structures, d’une dizaine de « cabinas » au confort simple,
  certaines avec salle de bains privée, d’autres en dortoir avec salle de bains commune.
Le tarif tourne autour de 40$ (30€) pour une chambre double avec salle de bains privée.

Il y a toujours des parties communes à partager :
Une cuisine avec du matériel pour préparer de vrais repas, et un frigo à disposition.
Le matin, il y du café à volonté. Il suffit donc de compléter avec du pain, de la confiture
 ou autre pour se faire des petits déjeuners comme chez soi !

Une grande pièce où l’on peut manger ou se rencontrer.
C’est donc une formule économique pour voyager qui n’a pas son pareil chez nous !
L’énorme avantage, aussi, est l’ambiance conviviale qui y règne :
 c’est simple, souvent jeune et décontracté : pas de « chis-chis » !

Le nom de Tortuguero est forcément associé aux tortues.
Etant situé sur la mer, c’est un lieu idéal pour observer la ponte des tortues de mer,
qui viennent très nombreuses en saison : de juillet à octobre.
Nous sommes donc hors saison, mais ce n’est pas grave car nous avons déjà pu assister
 à ce prodigieux spectacle à Oman en compagnie de Jeannine et Yannick !

Ce qui est étonnant, c’est que la côte n’est pas hospitalière…et comment font les tortues
pour retrouver la plage où elles sont nées et sur laquelle elles vont pondre ?

L’autre attrait de cette région est le parc national où nous faisons une excursion.
Nous partons à 6h du matin sur un canoé pour aller à la découverte de la faune et de la flore.

Le spectacle aux heures matinales est fantastique : belle lumière, reflets dans l’eau,
et beaucoup de bruits d’animaux alentour : la nature s’éveille !

La végétation est dense : devant un palmier « raphia ».

Nous observons quelques échassiers, parfois bien colorés.

Nous avançons doucement sur différentes voies d’eau, de plus en plus étroites.

Dans les arbres, des singes s’en donnent à cœur joie.

Ceux-ci sont des « singes araignées » : ils sautent d’arbre en arbre en écartant les pattes
et font alors penser à des araignées.

La queue leur est très utile pour se suspendre.

Nous voyons aussi un petit caïman, mais assez agressif pour venir mordre la pagaie !
La balade est surtout agréable pour l’environnement
 car on ne voit quand même pas beaucoup d’animaux.

Le village de Tortuguero n’a qu’une rue principale qui est bien tranquille.

Les constructions en bois ont un certain charme.

Nous passons deux jours agréables dans ce petit bout du monde.
Au revoir la côte caraïbe pour ce voyage !

1 commentaire:

Fred a dit…

Sympa le transport en bateau. Cela me rappelle les promenades en lancha sur les rio du Chiappas.

Céline et Fred