mercredi 4 février 2015

EL CALAFATE - GLACIER "PERITO MORENO"


Punta Arenas est la ville du Chili la plus au sud sur le continent américain,
puisque de l’autre côté du canal de Magellan, c’est la Terre de Feu, une très grande île.
Notre périple au Chili, depuis Arica dans l’extrême nord, s’arrête à Punta Arenas.
Nous poursuivons notre route (par voie terrestre !),
en passant en Argentine (via Puerto Natales), pour rejoindre El Calafate.

Nous traversons la cordillère des Andes dont l’altitude a bien diminué depuis le nord du Chili.
Les paysages de steppe patagonienne sont complètement arides.

Le poste frontière est minuscule et le trafic très réduit.

La ville de El Calafate est construite sur un flanc de colline.

Elle domine le « Lago Argentino », le plus grand lac d’Argentine.

Cette ville ne vit que par le tourisme, et il n’y a rien d’authentique !
La rue principale est bordée de magasins, de bars, de restaurants chics…
et de galeries marchandes pour touristes !
Nous ressentons bien plus l’impact de l’argent, ici, que partout ailleurs où nous sommes passés !
D’ailleurs les prix sont plus élevés qu’au Chili, alors que nous nous attendions au contraire.

Bon, il faut quand même se nourrir et se faire plaisir.
Nous ne résistons pas à aller manger une nouvelle fois un asado !

Entre la ville et le lago Argentino, il y a une zone naturelle de lagunes protégée.

Un sentier d’observation permet de découvrir la flore et les oiseaux, dont des flamands.
Cette plante épineuse s’appelle le « calafate ».
Les baies, semblables aux myrtes, sont comestibles.
S’il y a un tel engouement touristique, c’est parce que El Calafate est
à proximité du parc national « Los Glaciares », domaine des glaciers.
L’un d’eux est mondialement célèbre, puisqu’il a été inscrit au patrimoine de l’Unesco.
Le « Perito Moreno » est un véritable monument, aux dimensions impressionnantes.
Il est très facile d’accès, en une heure et demie de bus.
On peut le « visiter » de deux manières : en bateau ou à pied.
Nous commençons par la navigation sur un gros catamaran de deux cents touristes.
L’approche se fait sur un lac où flottent quelques petits icebergs.
Un autre bateau donne une échelle de l’ensemble.
Nous sommes sur le côté gauche du glacier, là où il fait 1,8 km de largeur.
La hauteur dépasse les trente mètres.

Le bateau s’approche du glacier, ce qui nous permet de l’observer d’assez près.

Alors les appareils photos crépitent de partout !
Et le mien aussi !!
Pas besoin de faire de commentaires sur les photos, le spectacle parle de lui-même.
J'ai eu du mal à restreindre le nombre de photos !!

Une précision, cependant : la couleur bleutée est normale et s’explique
par les conditions de pénétration de la lumière dans la glace.
C’est comme le grand bleu dans la mer : les rayons rouges et jaunes sont vite arrêtés,
seuls les bleus pénètrent profondément.
Cela donne des nuances de bleu superbes.


Nous faisons ensuite la marche qui permet de voir l’autre côté du glacier.
Un ensemble de passerelles permet de l’observer d’en haut ou d’en bas.

Nous pouvons nous rendre compte de ses dimensions, avec une photo panoramique :
14 km de profondeur, 50 à 55 m de hauteur et 5 km dans sa plus grande largeur.
Après avoir vu un tel spectacle, il faut bien convenir que l’affluence touristique  est justifiée, d’autant plus qu’il n’y a aucun effort à faire pour en profiter.

3 commentaires:

laurent et christine a dit…

zavez pas l'air d'avoir chaud!!!

Jeannine a dit…

Bonjour,

Fantastique, ça fait rêver !
Nous vous envions.
Bises à vous deux.

Fred a dit…

Le glacier est impressionnant et les nuances de bleu sont splendides !
Il ne doit pas faire chaud, mais Céline aimerait voir cela une fois dans sa vie.

Bonne continuation.
Céline & Fred