lundi 2 février 2015

PUNTA ARENAS - ISLA MAGDALENA


Notre périple se poursuit en allant à Punta Arenas,  situé sur le canal de Magellan.
La carte ci-dessous indique bien la situation :
ce canal est une voie naturelle primordiale pour relier l’Atlantique au Pacifique.
 Magellan est parti en 1520, vers l’ouest, afin de trouver une nouvelle route vers les épices.
Au lieu de contourner le cap Horn et d’affronter ses 40ièmes  rugissants,
Il s’engagea dans ce labyrinthe…et trouva le Pacifique !
Cette nouvelle voie maritime a été utilisée jusqu’à l’ouverture du canal de Panama.

Punta Arenas est une ville dynamique, et est la capitale de la région Magallanes.
De riches pionniers ont fait construire de beaux palais, au début des années 1900.


Sur la « plaza de Armas », une statue a été érigée en l’honneur de Magellan.

La ville est ornée de magnifiques cyprès, taillés au rasoir !

Ceux du cimetière, centenaires, ont la forme d’un doigt !

Comme à Puerto Natales, les rues et les trottoirs sont très larges,
et les maisons sont aussi dans le même style.
Nous faisons une excursion sur le canal de Magellan,
qui à cet endroit est très large et calme.

Un vol de cormorans nous indique le chemin de leur île.

Le bateau approche, mais sans accoster.

Les cormorans sont très nombreux et piaillent à tue-tête.

Ils ne sont pas les seuls occupants de l’île :
des lions de mer se prélassent sur la plage,
et poussent parfois des rugissements rauques.

Nous observons toute cette faune et écoutons cette cacophonie,
pendant près d’un quart d’heure.

Puis nous nous dirigeons vers l’île Magdalena et accostons…
 pour voir les pingouins.
Nous sommes venus ici, un peu pour cela !
Un escadron nous accueille au pas cadencé !
L’île est envahie par ces petites bêtes : il y en a des milliers,
pas farouches du tout, et plutôt intéressés par notre visite.

Il y aussi des goélands avec leur progéniture :
une maman avec ses trois gros poussins !

Mais faisons connaissance :
Je m’appelle manchot de Magellan (pas difficile à trouver le nom !),
et vous avez déjà fait connaissance (à Noël) avec mon cousin, manchot de Humbolt,
qui vit plus au nord, au Chili et aussi au Pérou.

Me voici maintenant de profil !

Je monte la garde devant mon terrier, qui me sert d’habitation.

Je vous présente : mon épouse (je suis monogame et fidèle !),
et mon unique rejeton (un par an !).

Si le fiston est déjà plus gros que sa mère, c’est parce qu’il porte un épais duvet,
 qu’il va perdre dès ses premiers exercices de natation.

Mais il a encore besoin des soins de sa maman.

D’ailleurs, nous nous « nettoyons » mutuellement.

Le petit voudrait bien voler, mais les ailes sont trop petites.
Une précision : les manchots vivent dans l’hémisphère sud et ne volent pas,
tandis que les pingouins vivent dans l’hémisphère nord et certains peuvent voler.
Donc, je ne suis pas un pingouin, mais tout le monde m’appelle comme ça !

Une chorégraphie à deux.

Un pingouin chanteur !

Janine en grande conversation.

Eh ! il m’a attrapé la manche, le coquin !

Un pingouin se lamente :
mais qu’est-ce que j’ai fait pour être réincarné en pingouin ?

Les quatre Dalton.

Nous sommes nombreux sur le bord de mer, avec nos petits.

Mais c’est dans l’eau que je suis le plus à l’aise.

Je peux même faire la course !
Finalement, ces pingouins sont très attachants et assez familiers.

2 commentaires:

Jeannine a dit…

Bonjour à vous deux,

Génial, vous avez dû vous régaler avec tous ces oiseaux !
Et en plus, un peu d'histoire pour nous, merci.
Ici, nous avons froid, heureusement, le soleil se pointe pour égayer tout ça.
Bises de nous deux.

Pierre FOURNIER a dit…

Magnifiques bleus du perito moreno qui ne semble pas avoir trop fondu en 4 ans !
Surprenantes et exceptionnelles réalisations que ces édifices de bois de Chiloé
Bon voyage à tous deux