Cet avion à hélices nous emmène directement à Zanzibar (1h
de vol et toujours en Tanzanie !).
Nous avons prévu trois points de chute sur l’île, avec pour
seul but de nous reposer.
Donc programme récupération, plages et farniente pour les
jours à venir !
Notre guest house donne directement sur la plage : il
suffit de descendre quelques marches !
On se baigne dans une eau peu profonde et à marée basse, on
ne peut faire que trempette !
Nous occupons la chambre à gauche en-dessous du
bar-restaurant.
De la terrasse, nous avons une belle vue sur la mer.
Sur les 6 chambres, 3 seulement sont occupées, c’est donc
très tranquille.
La plage s’étend des deux côtés à l’infini et s’anime en
soirée :
Les enfants du village viennent jouer au foot juste devant
chez nous : cris garantis.
Le village de Jambiani se trouve en retrait, mais ne
présente aucun intérêt.
C’est un village de pêcheurs plutôt rudimentaire, avec des
maisons simples.
L’activité principale est la pêche pratiquée sur de petits
bateaux à balancier.
Ils avancent en utilisant une voile triangulaire ou en
poussant sur une longue perche.
On distingue au large la barrière de corail qui renferme la
mer dans un immense lagon.
Un restaurateur est fier de ce gros poulpe acheté au pêcheur
…
Commande est passée pour aller le déguster dans son
restaurant !
Les kilomètres de plage sont quasi-déserts : quelques
touristes de ci de là,
sollicités par des vendeurs (presque plus nombreux !) …
qui sont des Massaï arrivés sur la côte !
Ces immenses plages invitent à la promenade : marche à
pied de détente,
footing pour moi et aussi VTT sur le sable dur : je me
régale !
Je parcours de longues distances et fait des rencontres
assez inattendues !
J’arrive près d’une côte rocheuse faite de corail, assez
solide pour soutenir des bâtiments.
Ce matériau, débité en morceaux, sert à la construction des
murs des maisons.
Jambiani est un village touristique avec de petites
structures (guest houses, restaurants)
qui s’étalent le long du rivage, mais il manque visiblement
de clients (saison creuse ?).
Nous changeons d’endroit (2h de route) et allons tout au
nord de l’île à Nungwi.
Et là, nous changeons effectivement d’ambiance : nous
découvrons une petite station balnéaire,
développée et fréquentée, comme celles que l’on trouve en
Asie.
Le bord de mer est occupé par de grosses structures sur
pilotis (restaurants et hôtels).
La plage, au centre, est aménagée pour les touristes :
parasols, bains de soleil …
Elle se prolonge sur un côté ce qui permet de faire de
longues balades !
A la différence de Jambiani, on peut se baigner dans de
bonnes conditions, même à marée basse.
On peut dire que c’est l’une des plages les plus agréables
pour la baignade de tout notre voyage :
L’eau est claire, calme et profonde.
Il y a aussi les vendeurs Massaï qui poursuivent les clients
potentiels !
D’autres vendeurs et boutiques, en retrait de la plage,
attendent les touristes !
Nous passons dans ces allées pour rejoindre notre logement
(à 2 min).
Makofi guest house est une assez grosse structure fréquentée
essentiellement par des jeunes.
L’ambiance est cool : on prend le petit déjeuner en
commun en plein air !
Notre habitation se trouve dans l’aile des chambres doubles
avec salle de bains privée.
Nous participons à une sortie snorkelling à la journée à
l’île de Mnemba.
Nous nous retrouvons à bord d’un boutre traditionnel ce qui
est bien …
mais ce qui est moins bien, c’est que nous sommes 16 au
total dont un groupe de 12 chinois !!
Janine a réussi à se trouver une petite place à
l’ombre !
C’est bien connu, les chinois envahissent le monde … et
aussi le bateau !!
Ils occupent tout l’espace, font beaucoup de bruit et sont
sans gêne !!
En définitive, la journée se passe assez bien : on
s’amuse de cette situation !
Nous faisons comme prévu du snorkelling, mais nous sommes
assez déçus !
Pratiquement pas de corail, et des poissons tropicaux
« classiques ».
Nous finissons par
être blasés, ayant vu trop de belles choses ailleurs …
Par contre, l’environnement est magnifique avec de
splendides nuances de couleurs de la mer.
Le pique-nique se fait sur une belle plage propice à la
baignade !
Le retour (à la voile !) se fait dans le calme (les
chinois somnolent !).
Nous profitons bien de cet endroit, car il y a peu de
touristes au regard de la capacité d’accueil.
Nous comprenons pourquoi Zanzibar est une destination
balnéaire : il y a du potentiel.
Le bord de côte est une plage infinie ourlée de baies où se
sont établis des resorts.
Nous la parcourons à pied … ou en courant !
Zanzibar est un pays musulman : les femmes sont
habillées, même sur la plage.
C’est le début de la saison des pluies et l’on a des ciels
menaçants mais magnifiques !
Nous avons eu seulement à deux reprises de la pluie.
Notre troisième point de chute est Stone Town, la
« capitale » de Zanzibar.
« Ville de Pierres », elle doit son nom aux
maisons construites avec les pierres de corail.
L’île de Zanzibar a été de tout temps « visitée »
par les étrangers.
D’abord par les commerçants arabes, puis par les navigateurs
européens sur la route des Indes.
Au 19ième siècle, de riches commerçants ont
développé la culture des épices, dont le clou de girofle.
Ayant fait fortune, ils ont construit de belles demeures
dont certaines ont
été restaurées et transformées en hôtels de luxe.
Classée au patrimoine de L’Unesco, la vieille ville est un
surprenant dédale de ruelles
où l'on peut découvrir de belles portes en bois !
Plus ces portes étaient travaillées et plus cela montrait la
richesse du propriétaire !
Elles sont souvent hérissées de clous : c’était pour
éviter d’être enfoncées par un éléphant !
Malheureusement, beaucoup de bâtiments de cette ville sont ravagés
par le temps et l’humidité.
Quand on déambule dans les ruelles, on voit surtout la
décrépitude et le manque de restauration.
En étant classé à l’Unesco, cela pourrait être en meilleur état (comme pour Harar en Ethiopie !).
Quelques édifices historiques subsistent :
Le fort arabe construit par les arabes d’Oman dans les
années 1700.
La « maison des Merveilles », en réhabilitation,
se distingue avec son clocheton-horloge.
Le palais des sultans où ceux-ci habitèrent de 1880 jusqu’à
la fin de leur règne en 1964.
Le centre culturel Aga-Khan, vaste demeure indienne (1890),
à la façade remarquable.
Notre voyage se termine par cette dernière étape comme
prévu !
Nous avons fait un superbe périple et notre tête déborde de
souvenirs !
Merci à tous ceux qui nous ont suivi … cela peut
donner des idées !
2 commentaires:
Quel beau voyage!
On est en plein dans les muts
Je n'ai pas eu de poste à l'étranger, sniff
On réintègre donc l'académis de Nice mais où?
@+
bises
Laurent et Christine
Fascinant voyage toujours!
La couleur de la mer et l'abiance de la ville notamment la porte est tres jolie.
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