Jour
4 : le parc national du Serengeti
Nous quittons l’aire protégée du Ngorongoro pour rejoindre
le parc du Serengeti.
Ces deux parcs, inscrits tous les deux à l’Unesco, sont dans
le prolongement l’un de l’autre.
Dans le premier, les Massaï y font paître leurs troupeaux à
côté des animaux sauvages.
Mais dans le parc du Serengeti, toute activité humaine est
interdite : c’est le paradis naturel !
Sur la piste en direction du Serengeti, nous continuons
notre safari … photo :
Un acacia à la belle forme de parasol.
Un groupe de pintades sauvages : il y en a partout, et
elles ne sont pas chassées !
Un mâle impala nous regarde passer.
Nous nous arrêtons près d’un lac rempli de flamands roses.
Un aigle serpentaire à l’allure très fière.
Des marabouts à l’allure plutôt penaude !
Un girafon … déjà bien grand !
Encore des lionnes : on en voit vraiment beaucoup !
Elle semble bien gentille, on serait tenté de la caresser …
Mais elle a quand même de sacrés crocs !!
Je m’admire dans le miroir !
Nous entrons dans le parc du Serengeti, qui signifie « Terre
aride et étendue ».
Il est immense (la moitié de la Belgique) et semble bien
porter son nom.
Les premiers espaces infinis sont couverts de savane
herbeuse.
On y aperçoit de loin en loin des animaux dispersés.
Mais la savane herbeuse laisse place à la savane arborée.
Voici un arbre quelconque vu de loin.
Mais il porte des fruits allongés, et on l’appelle « arbre
à saucisses » !
Un troupeau d’éléphants se déplace en famille : il y en
a de toutes les tailles.
Un groupe de zèbres profite d’une mare.
Mais ils ne sont pas seuls dans le coin : ils sont
regroupés avec des gnous.
Tous ensemble, ils forment des troupeaux immenses barrant la
piste.
Nous sommes venus pour voir ce regroupement : c’est la
fameuse migration des gnous.
Chaque année, les gnous, mais aussi les zèbres, partent du
sud et remontent vers le nord.
Ils parcourent ainsi plus de 800 km, en suivant les pluies,
à la recherche de nouveaux pâturages.
Leur migration commence vers janvier-février et se termine
en novembre.
Ils font une grande boucle partant du Ngorongoro pour aller
jusqu’au Kenya !
Ils sont tous regroupés à cet endroit et s’étalent en
groupes indénombrables !
En se déplaçant, ils poussent des grognements et soulèvent
de la poussière.
Parfois, il y a des cavalcades, histoire de se dégourdir les
jambes (les petits aussi) !
A l’heure de la sieste, les gnous s’agglutinent à l’ombre
des arbres.
Les gnous et les zèbres se comptent par milliers, on parle même
de plus d’un million !
Ces deux espèces sont loin d’être en voie d’extinction, même
s’il y a des prédateurs qui suivent !
On passe la nuit dans un lodge grand luxe, surplombant la
savane !
Le plus est la piscine bien appréciée après une journée de
piste !
Jour
5 : retour du Serengeti vers le Ngorongoro
Le lendemain, nous reprenons notre migration, mais à l’envers
…
Nous croisons un troupeau de buffles qui eux sont
sédentaires.
Dans ce marigot, ce ne sont pas des rochers mais des dos d’hippopotames :
on pourrait jouer à saute « hippopotames » !!
Un damalisque dans la savane herbeuse.
On crève au milieu de nulle part : heureusement, il y a
deux roues de secours !
Nos dernières rencontres dans le Serengeti sont pour le roi
des animaux :
On croit vivre le film ou la comédie musicale « le Roi
Lion » avec ce rocher !
A notre actif : 6 guépards, 65 lions et lionceaux, et
des quantités de girafes et autres animaux !!
Nous logeons dans un lodge dont la salle commune est
impressionnante en architecture.
Jour
6 : le parc Tarangire
Le dernier jour est consacré à la visite du parc Tarangire :
On croyait avoir tout vu … que non, il restait les
particularités de ce parc !
Tout d’abord, les arbres !! Avec un tronc aussi gros, ça
ne peut-être que des baobabs !
Il y en a partout et ils servent parfois d’ombrage pour les
animaux.
Comme celui-ci où des éléphants ont trouvé refuge, ce qui
donne l’échelle de l’arbre !!
Voici des girafes regroupées : combien en comptez-vous ?
Maintenant, il y en a une de plus !!
Nous découvrons de beaux points de vue sur la savane arborée
et sur des rivières.
Il y a même au loin des points noirs dispersés : qui
sont-ils ?
Eh bien, ce sont des buffles qui apprécient l’eau.
Sur le bord, un grand varan se prélasse !
Il n’y a pas que des grosses bêtes : il y a aussi la
mouche tsé tsé qui pique comme un taon !
Et aussi des termites qui vivent par milliers dans de
grandes termitières cathédrales !
L’oryx est une antilope à cornes rectilignes.
Les élands du cap sont parmi les plus grosses antilopes (de
800 à 1000 kg).
Le cob des marais ou à croissant doit son nom à son
arrière-train !
Mais la grande particularité de ce parc est d’être le refuge
des éléphants.
Nous en avions déjà vu pas mal, mais cette fois, c’est comme
une deuxième migration !
Il y en aurait plus de 2500, c’est dire !!
Alors, on ne cherche pas à les compter : chaque point
noir en est un !
Ils se rassemblent près de la rivière Tarangire pour s’abreuver !
Toujours en clan ou en famille, on y voit plusieurs générations
de taille différente !
La mère est très protectrice et le petit ne la quitte pas d’une
semelle !!
Supplément :
visite d’un village Massaï
Il n’y a pas que les animaux qui comptent, il y a aussi les
gens …
Nous avons l’opportunité de rendre visite à un village Massaï.
C’est la seule possibilité pour ce peuple de profiter du
tourisme, en faisant payer un droit d’entrée.
Cet argent sert à tout le village : école,
approvisionnement en eau, etc.
Le village est ceint d’une clôture d’épineux pour se protéger
des bêtes sauvages.
Dans leur tradition, l’accueil de tout nouvel arrivant se
fait en chansons et danses.
Les hommes et femmes sont parés de leurs habits colorés bien
connus !
Il y a même jusqu’aux chaussures traditionnelles, faîtes à
base de morceaux de pneus.
J’ai trouvé mon alter-ego Massaï qui s’est mis à ma hauteur !
Nous pénétrons à l’intérieur du village et découvrons la vie
quotidienne.
Les cases sont faites de branchages recouverts de boue
séchée pour l’étanchéité.
A l’intérieur, c’est très simple : un foyer et deux
couchages (pour les parents et pour les enfants).
Dans ce village, il y a une école très sommaire pour les
petits.
Pour les enfants plus grands, soit ils s’en vont en ville,
mais plus souvent, ils vont aux champs !!
Pour nous honorer, ils nous font une démonstration de leur
danse traditionnelle.
D’un côté, les femmes qui chantent, dansent et sautent.
Et de l’autre côté, les hommes qui chantent et surtout font
des sauts spectaculaires.
C’est évidemment très connu, mais nous le voyons pour de
vrai et c’est impressionnant !!
Nous avons été invités aussi à sauter, mais pas de photo pour
éviter le ridicule !
Après toutes ces péripéties, nous allons prendre du repos à
Zanzibar, la prochaine étape !
1 commentaire:
Ces photos animalières et de paysages de savane nous rappellent de très bons souvenirs.
La végétation est bien plus verdoyante qu'en août et vous avez croisé la route d'une très grande variété d'espèces. Quelle chance d'avoir vu des guépards d'aussi près ainsi qu'un rhinocéros !
Reposez-vous bien sur les plages de Zanzibar et profitez des fonds marins sur les îles de Stonetown.
Bises à tous les 2.
Céline & Fred
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