Le voyage continue … l’Ethiopie a encore des trésors à nous
dévoiler !!
La ville de Lalibela avec ses magnifiques églises est le premier
site touristique du pays.
Lorsque le président Macron a fait sa visite en Ethiopie, c’est
le seul endroit qu’il a visité.
Nous avons pu voir son avion présidentiel sur l’aéroport d’Addis
Abeba.
Nous arrivons donc quelques jours après lui à Lalibela et
emboitons ses pas …
jusqu’à utiliser la même voiture que lui (mais pas pour le
même prix !).
Nous faisons aussi la même photo souvenir, mais sans les
costumes d’apparat !!
Nous passons quelques jours dans cette ville, notre avant-dernière
étape dans ce pays.
Lalibela se trouve à 2600 m d’altitude, sur les hauts
plateaux éthiopiens.
La région est assez vallonnée et très riche sur le plan
agricole (cultures de céréales).
On peut voir les champs préparés pour la prochaine saison
des pluies (en été).
Nous allons visiter une église à une heure de route de Lalibela.
Sur le trajet, quelques paysages et scènes locales …
On accède à l’église en suivant un chemin à travers des genévriers
centenaires.
L’église datée du 12ième siècle est bâtie à l’intérieur
d’une immense grotte basaltique.
Elle présente une façade à bandes bicolores alternant bois
et maçonnerie.
Les portes et fenêtres en bois massif sont très ouvragés.
On peut faire le tour de l’église à l’intérieur de la
grotte.
Tout derrière, gisent les corps momifiés des pèlerins venus mourir
ici au fil des siècles.
L’intérieur de l’église avec sa voûte toute en bois est de
toute beauté.
On peut admirer les piliers surmontés de chapiteaux sculptés
et les arcs en plein cintre parfaits.
Sur les plafonds sont sculptés différents types de croix.
En revenant dans la ville de Lalibela, nous tombons sur la
sortie des classes !
Un peu d’histoire locale : l’Ethiopie a connu trois principaux
royaumes au cours des siècles.
Celui d’Axoum avec ses obélisques dura jusqu’aux environs de
l’an 700.
Ensuite ce fut la dynastie Zagwé de 1137 à 1270 avec le
roi Lalibela qui a laissé de belles églises.
Puis vint le royaume de Gondar autour des années 1650 avec
le roi Fasiladas et ses châteaux forts.
Il nous restait à voir les églises de Lalibela classées à l’Unesco
depuis 1978.
Selon la légende, le roi Lalibela (1181-1221) voulut bâtir
une nouvelle Jérusalem,
afin d’épargner aux fidèles du pays un long et périlleux pèlerinage.
Il fit construire ainsi onze églises entièrement taillées
dans la roche, ou plutôt excavées du sol.
Les ouvriers sont partis d’un terrain plat qu’ils ont creusé
d’une tranchée cernant un bloc de roche.
Au fur et à mesure qu’ils descendaient, le carré de roche
était taillé en façade et à l’intérieur.
Une fois terminé, l’ouvrage apparait comme un édifice monolithique
entouré d’un grand fossé.
On peut imaginer l’ampleur des travaux, surtout pour
finaliser l’intérieur des églises !
Celles-ci ont gardé un bon état de conservation et certaines
sont protégées des intempéries.
Comme nous avons visité les onze églises, nous allons nous
limiter à vous montrer les plus belles !
La première, la plus grande, ressemble plutôt à un massif
temple grec.
Trente quatre piliers rectangulaires forment une colonnade
autour de l’édifice.
En façade, les ouvertures reprennent le style aksoumite avec
le haut comme celui des obélisques.
L’’intérieur comporte trois nefs séparées par des piliers supportant
des arcs en plein cintre.
Nous assistons à la fin du service religieux quotidien.
Bien sûr, les hommes sont d’un côté, et les femmes, plus
nombreuses, d’un autre côté.
La cérémonie se termine par une bénédiction donnée par les prêtres.
Nous passons à l’église suivante en franchissant un tunnel,
ce qui montre le gros travail effectué.
On se rend mieux compte du travail d’excavation fourni pour
bien isoler l’église au centre !!
Elle possède trois porches d’entrée et des fenêtres
ouvragées.
L’intérieur est richement décoré, mêlant fresques et
peintures à même la roche.
Nous franchissons des obstacles pour atteindre d’autres
églises.
Je rentre dans l’une d’elles alors que Janine doit rester à
la porte (interdite aux femmes !).
A l’intérieur il y a une statue représentant un apôtre.
D’autres images sans commentaire :
Nous sommes devant ce qui est appelé le tombeau d’Adam, le
premier homme.
Un intermède avant de poursuivre la visite : un prêtre
fait réciter ses élèves en guèze.
C’est plus des vocalises qui tournent à la cacophonie.
L’église suivante est cernée par une véritable douve très
profonde.
Peut-être s’agit-il plutôt d’un ancien palais fortifié d’un
roi aksoumite du 7ième siècle.
Car rien ne prouve que toutes ces églises aient été construites
par le roi Lalibela en un temps si bref.
Cette église, entièrement monolithique, a des façades
travaillées reproduisant le style aksoumite.
L’intérieur possède une voute en berceau soutenue par de
gros piliers.
Quelques autres images montrant différentes facettes du
site.
Nous arrivons devant ce qui est appelé le Pétra d’ici.
La façade est effectivement assez évocatrice en moins grandiose
quand même !
Nous y avons rencontré une ancienne élève du lycée français
d’Addis Abeba.
L’intérieur est assez massif sans aucune fioriture.
Nous avons gardé le meilleur pour la fin : l’église
Saint-Georges, le fleuron de l’ensemble.
Située à l’écart, le toit apparait au dernier moment au
niveau du sol.
Il est sculpté de croix imbriquées les unes dans les autres.
L’église a la forme d’une croix grecque aux proportions
parfaites.
Elle est enfouie dans une fosse de 15 m de profondeur et
dégage une grande majesté.
Les douze façades sont ornées de plusieurs corniches et de
fenêtres ouvragées.
On y accède par un long couloir en pente taillé dans la
roche à côté.
Comme pour le président Macron avant nous, voici la photo
souvenir devant l’entrée majestueuse.
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