L’accès à internet n’a pas été facile pendant plus d’une semaine, mais cette fois c’est bon !
Nous quittons le Costa-Rica par la ville frontière de Los Chiles, pour passer au Nicaragua.
Nous attendons un bateau qui va nous emmener sur le rio Frio.
Il n’y a qu’une seule touriste, Janine, parmi tous ces gens !
Il n’y a qu’une seule touriste, Janine, parmi tous ces gens !
C’est la première fois que nous passons une frontière, en naviguant sur une rivière,
et sans avoir à descendre de bateau.
La ville d’arrivée est San Carlos, située à la confluence du rio Frio, du rio San Juan
et du grand lac Cocibolca (ou lac Nicaragua).
Nous allons passer plusieurs jours dans cette région, en allant d’abord à El Castillo
Pour rejoindre El Castillo, le seul moyen est la « lancha » (un bateau-bus),
Le village de El Castillo est situé sur une rive du rio San Juan,
un fleuve qui relie le lac Nicaragua à l’océan Atlantique.
Quand, dans les années 1850, on s’intéressât à relier les océans Atlantique
et Pacifique par un canal, un des premiers projets fût de le faire au Nicaragua.
En effet, en passant par le rio San Juan puis par le lac Nicaragua, on pouvait arriver près de la côte Pacifique, vers la ville de Rivas.
Il suffisait alors de creuser une étroite bande de terre pour rejoindre l’océan Pacifique.
Les Espagnols avaient construit une citadelle à El Castillo, pour contrôler le fleuve
On se sent complètement retiré du monde : difficile d’avoir internet !
Les maisons sont toutes construites en bois, un matériau abondant sur place.
Notre chambre est à l’étage, donnant sur une vaste terrasse,
tandis que la famille élargie occupe tout le bas.
Toute la région du rio San Juan est classée réserve de la biosphère par l’Unesco.
C’est une zone de forêt tropicale humide qui s’étend vers le nord-est du pays,
mais aussi vers le sud, et au-delà de la frontière, vers Tortuguero au Costa-Rica !
Nous faisons une excursion, avec une guide locale, en naviguant d’abord sur le rio.
Sur les berges, nous pouvons apercevoir :
L’humidité et la chaleur sont intenses : ces bancs en bois n’ont que trois ans
Nous ne voyons presque pas d’animaux, hormis cette minuscule grenouille rouge !
Après El Castillo, nous remontons le rio San Juan pour aller dans l’archipel de Solentiname.
Sur les rives, il y a des fincas (exploitations agricoles).
L’archipel de Solentiname comporte 36 îles, dont 4 plus importantes sont habitées.
Nous allons sur l’île San Fernando où vivent une quarantaine de familles.
L’électricité provient de panneaux solaires, l’eau, du lac (par des pompes)…et c’est tout !
Les touristes viennent pour profiter de la sérénité des lieux,
Les habitants sont pêcheurs, agriculteurs et certains sont des artistes.
Sur les îles, pousse l’arbre « balsa », à partir duquel, ils fabriquent
Voilà, nous avons passé un peu de temps, coupé du monde, au contact de la nature.
Nous avons apprécié l’absence de tout véhicule, ce qui procure une grande tranquillité !
1 commentaire:
Bonjour à vous deux,
Le rêve : pas de voitures et pas de pollution !
Magnifique une fois de plus...
Bises.
Enregistrer un commentaire